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13 octobre 2011

Le bonheur : la chance n'arrive jamais par hasard... Eckart Von Hirschhausen

lebonheur-zLe bonheur : la chance n'arrive jamais par hasard est un essai du physicien et comédien allemand Eckart Von Hirschhausen paru en 2011 en France.

Ce livre se présente comme un guide, une aide, pour trouver le bonheur aujourd'hui. Scindé en cinq sphères, le bonheur est présenté comme un état accessible par tous tous les jours. Qu'il passe par des rapports sociaux, une part de chance, un défi personnel ou encore la détente, le bonheur tient souvent à peu de choses.

Pourquoi avoir lu ce livre ? Je ne sais pas réellement... J'ai été intriguée par la présentation de l'éditeur, attirée notamment par l'humour sensé être omniprésent...
D'humour, je n'en ai pas vraiment décelé. Et puis je n'ai pas trouvé de réponses dans ce livre, dans ces réflexions lancées parfois de façon désordonnée.
J'aurais aimé une réflexion plus profonde, un cheminement intellectuel de l'auteur, une réelle plus-value que je n'ai pas eu l'impression de trouver ici. Faire référence au bouddhisme est attendu voire éculé, merci bien. Trop de poncifs, d'encouragements et de compassion qui m'ont littéralement, et pour un long moment, écoeurée et vaccinée contre les livres de développement personnel. S'il suffit de découper un pingouin ou de résumer sa réflexion à énoncer que le bonheur équivaut à manger du chocolat ou aimer les siens, je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'écrire un livre.
Si certains ont pu trouver quelque chose qui les a aidés dans ce livre, tant mieux. Ce n'est pas mon cas. Au mieux, je l'ai trouvé facile.

Je tiens néanmoins à remercier   logo2   et les éditions leduc  pour ce roman reçu dans le cadre de l'Opération Masse Critique

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8 octobre 2011

Le Couvent de la reine T. 1 L'aile des Princes, Lova Pourrier

Couvent_de_la_reine2L'aile des princes est un roman pour les enfants dès 10 ans paru aux éditions Eveil et Découvertes en 2010. Il inaugure une série de romans  historiques de Lova Pourrier intitulée Le couvent de la Reine centrée sur le 18e siècle.

Laure a quinze ans lorsque ses parents l'envoient au Couvent de la Reine, à Versailles. Pour la jeune fille, une nouvelle vie commence là-bas, elle se fait rapidement des amies comme des ennemies.
Le jour où, grâce au concours de poésie qu'elle  remporte, elle a l'honneur d'aller à un bal à Versailles, Laure n'imagine pas que cette soirée changera sa vie. Témoin de la fuite d'une jeune aristocrate en Amérique avec un gentilhomme, la jeune fille n'est pas au bout de ses surprises.

L'aile des princes est un court roman jeunesse vraiment très agréable à lire. Il allie Histoire et fiction avec brio, et nous entraîne dès la première page dans le Versailles de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
Les personnages adolescents -Laure et ses amies Elise et Louison - possèdent une psychologie fine, ce qui évite l'écueil de retrouver des caricatures de jeunes actuels aux préoccupations anachroniques. Ainsi, les jeunes filles se vouvoient entre elles et leurs attitudes représentent les valeurs de leurs rangs et de leur époque.
L'intrigue est bien ficelée et permet au suspense d'éclore très tôt, et au lecteur de se prendre de sympathie pour la jeune héroïne et ses comparses.
Un roman que je ne peux que recommander pour les pré-adolescents et les adolescents dès 10 ans. Je pense qu'il saura les conquérir par son style et sa plongée historique au coeur du Versailles et du XVIIIe siècle.

Je tiens à remercier Jérôme, Lire_pour_le_plaisir et les Éditions  eveil(1)pour ce petit roman reçu dans le cadre d'un partenariat.

Pour en savoir plus sur Lova Pourrier,
l'auteure de ce roman,
n'hésitez pas à jeter un oeil à son site internet
consacré à l'Histoire.

lova pourrier

 

Et si comme moi vous aimez le visuel de la couverture
sachez que celui-ci a été réalisé par la jeune illustratrice Alice Dufeu.
Et pour en savoir plus, rendez-vous
sur son blog !


1 octobre 2011

Sorbet au piment rouge, Pierre Luneval

sorbet_au_piment_rouge_couverture2Sorbet au piment rouge est un recueil de nouvelles de Pierre Luneval paru en 2011 aux Éditions du Bord du Lot. 

Seize nouvelles composent ce recueil. Seize nouvelles très différentes qui alternent humour noir, absurde et dissection du quotidien. De la maîtresse qui accompagne ses élèves au cinéma à l'auteur esseulé lors d'une séance de dédicace en passant par un homme qui vient de perdre sa femme et par là-même son identité, les nouvelles de Pierre Luneval nous entraînent à chaque page dans un univers fantasque aux frontières parfois floues.

Comme à chaque fois que je lis un recueil de nouvelles, un sentiment diffus  m'envahit, un sentiment que j'ai du mal à qualifier et à analyser. Si certaines nouvelles m'ont complètement charmée et immergée dans un univers singulier (je pense notamment à « Première dédicace », « Le café au lait » et « Respire »), d'autres m'ont laissée de marbre. Il m'est donc difficile d'avoir un avis bien tranché sur ce recueil et surtout, un avis harmonieux dans l'ensemble. Ces nouvelles sont très différentes et leur hétérogénéité est parfois trop déroutante pour les apprécier à la suite l'une de l'autre. Si certaines sont liées par des éléments (comme le personnage de Vanitas de Holos), d'autres fonctionnent comme des électrons libres en marge de l'ensemble.
Ce qui est certain, c'est que Pierre Luneval possède un style bien à lui, à la fois poétique et musical, et joue avec les mots avec brio. Si j'ai pensé immédiatement à Philippe Delerm dans la première nouvelle, je n'ai visiblement pas été la seule puisque Pierre Luneval évoque lui-même ce romancier. Une sorte d'hommage, peut-être, de clin d'oeil, sans doute.
Les univers mis en scène dans ses nouvelles sont également bien singuliers et furieusement dérangeants pour certains. On frôle le fantastique parfois, on y sombre littéralement à d'autres moments, on ne sait plus où donner de la tête ni que penser. Ce sont donc seize nouvelles souvent déroutantes que nous présente Pierre Luneval. Des nouvelles parfois amères, parfois cruelles, qui laissent un drôle de goût en bouche, une fois la dernière page tournée. Un recueil qui porte donc bien son nom, et qui porte en lui un piquant à la fois singulier et dérangeant.
Sorbet au piment rouge
est un recueil qui sort de l'ordinaire, qui, s'il dissèque parfois le quotidien, ne le fait que pour se détourner de la réalité et dépeindre celle beaucoup plus fantaisiste de l'auteur. Même si je n'ai pas apprécié toutes ces nouvelles, beaucoup d'entre elles possèdent une saveur bien particulière que je ne suis pas prête d'oublier.

Je remercie  Agents littéraires et les bord du lot pour ce roman reçu en partenariat.

16 septembre 2011

A l'enfant que je n'aurai pas, Linda Lê

9782841115631Les Affranchis est une nouvelle collection des éditions NiL conçue et dirigée par Claire Debru. En voici la ligne éditoriale :

"Quand tout a été dit sans qu'il soit possible de tourner la page, écrire à l'autre devient la seule issue. Mais passer à l'acte est risqué. Ainsi, après avoir rédigé sa Lettre au père, Kafka avait préféré la ranger dans un tiroir. Écrire une lettre, une seule, c'est s'offrir le point final, s'affranchir d'une vieille histoire. La collection « Les Affranchis » fait donc cette demande à ses auteurs : « Écrivez la lettre que vous n'avez jamais écrite. »"

A l'enfant que je n'aurai pas est un texte dans lequel Linda Lê s'adresse de façon intime à cet enfant qui n'existe pas, celui qu'elle a décidé de ne pas avoir. Par ce choix difficile - celui de ne pas donner la vie, de ne pas être mère - Linda Lê s'affranchit des conventions sociales bien ancrées dans notre inconscient collectif. Ne pas avoir d'enfant peut-être un choix, et non pas une résignation, et être bien vécu.
C'est donc dans cette lettre à cet enfant imaginaire que Linda Lê défend son choix de vie, son refus de devenir l'image même de la femme nécessairement mère. Sans pour autant renier sa féminité. Sans pour autant renier ce qu'elle est, et ce qu'elle sera.
Cet exercice de style intime s'il en est est une merveille d'écriture. Linda Lê nous livre dans une plume imagée et poétique une partie de son passé, décortique et donne à voir ce qu'ont été son enfance et son rapport à sa mère et à la maternité. Un texte poignant, engagé, intime et vibrant. A lire d'un souffle, d'une traite, sans respirer !

Je remercie libfly et les Editions Nil  pour ce livre reçu en avant-première.
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12 septembre 2011

Tout, tout de suite, Morgan Sportès

5953_1384599Morgan Sportès est un écrivain français dont le livre-enquête, L'Appât, publié il y a vingt ans et adapté au cinéma par Bertrand Tavernier en 1995, reçut l'Ours d'or à Berlin. Tout, tout de suite est son dernier roman, sorti en août chez Fayard et en lice pour le Goncourt 2011.

L'horreur du crime a fait couler beaucoup d'encre. En 2006, un jeune juif d'origine modeste est enlevé, séquestré et torturé pendant plus de vingt jours par une bande de jeunes, avant d'être assassiné. Morgan Sportès revient sur cet acte de barbarie. Il explore, dans ce roman inspiré de ces faits réels, les raisons qui ont poussé ces jeunes - parfois désoeuvrés, parfois parents, parfois mineurs - à torturer un autre être humain. Sans jugement, il reconstitue les faits, analyse notre société, les désillusions qu'elle créé, jusqu'à permettre l'irréparable. L'inénarrable.  L'indicible.

Lecture dure au sens propre, Tout, tout de suite est un roman assez étrange. Tout d'abord parce qu'il s'inspire de faits réels, certes, mais aussi parce qu'il décortique  notre société et ses dérives au travers de ce crime au caractère insoutenable. Le choix de Morgan Sportès d'écrire un roman et non pas un documentaire permet d'établir une distance, une distance avec ce crime, mais aussi une distance avec notre société gangrenée qui se détériore peu à peu. Une société qui permet à cette violence d'éclore. Et cette distance est salvatrice pour le lecteur. Sans elle, cette lecture serait d'autant plus dérangeante.
Tout, tout de suite n'est pas un roman que je souhaitais lire, appréhendant les mots de Morgan Sportès pour mieux me cacher derrière un voile protecteur.
Je l'ai néanmoins lu.
De ce roman terrible, je retiendrais un sentiment de malaise, qui ne m'a pas lâchée. Malaise du à à cette histoire, c'est évident, mais dû aussi à notre monde actuel. Une sorte de fatalisme en somme. C'est dur d'ouvrir les yeux. Dur de regarder la violence en face. De la voir éclore. De parler d'acte inhumain quand ce sont bien des Hommes qui l'ont commis.

Une lecture éprouvante s'il en est. Une étude sociétale inquiétante et pourtant bien réelle réalisée par un auteur qui analyse un monde qui va mal.
Une lecture dérangeante, tout sauf reposante, mais ô combien essentielle.
Je remercie libfly et   pour ce livre de la rentrée littéraire reçu en avant-première. L'avis de Stephie sur ce roman.

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8 septembre 2011

Prophétie T.1 Le maître du Jeu, Mel Odom et Jordan Weisman

prophtietome1lemaitredujeuLorsque Mel Odom, auteur de plus de cent cinquante ouvrages pour la jeunesse, et Jordan Weisman, concepteur de Cathy's book, se rencontrent, c'est pour créer Prophétie, une série de romans pour la jeunesse dont le premier tome, Le maître du Jeu, sort le 13 octobre en librairie.

La nuit de ses treize ans, Nathan, jeune collégien sans histoire, est réveillé par un étrange bruit qui provient du bureau de son père, archéologue. Il y trouve un ancien jeu Maya ayant appartenu à sa mère, décédée à sa naissance. N'en comprenant pas les règles, le jeune garçon, fatigué, va se coucher. Mais à peine assoupi, il se retrouve propulsé dans un univers parallèle où il rencontre Kukulkan, un homme étrange, qui lui propose de jouer au Jeu pour sauver le monde.

Si j'ai été attirée par ce roman, c'est tout d'abord parce qu'il propose une intrigue riche, aux accents policiers, mêlée à la mythologie Maya. Si l'idée d'un adolescent lambda se retrouvant dans un univers parallèle dans lequel il a des pouvoirs est largement éculée en littérature de jeunesse ces derniers temps (et je suis la première à râler), elle est traitée ici avec intelligence. Il n'est nullement question de nier les jeunes d'aujourd'hui et leurs pratiques (Facebo*k, etc.) en présentant un héros en marge de sa génération mais plutôt d'abonder dans ce sens et d'aller plus loin.
En effet, le second point qui m'a attirée dans ce livre, c'est son aspect interactif. En effet, et même si je n'ai eu que des épreuves non corrigées, j'ai été curieuse de découvrir ce livre novateur des éditions Bayard qui sera disponible, dès le 13 octobre, accompagné d'un plateau de jeu. L'idée ? Proposer un complément à la lecture sous la forme du jeu auquel joue le héros pour permettre aux lecteurs d'y jouer également, mais aussi un contenu multimédia à partir du site dédié au roman, www.prophétie-lelivre.fr, qui ouvrira courant septembre.
J'ai apprécié cette lecture (il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu de roman pour la jeunesse) et suis d'autant plus curieuse de découvrir le site et le coffret... A noter que, pour les plus impatients, le tome 2 sortira en avril 2012.

Si vous voulez en savoir plus, Glow a eu la chance d'assister à un petit-déjeuner de présentation du roman au Quai Branly en juin. Elle nous en parle dans ce billet, et, dans celui-ci, elle nous dévoile en exclusivité le plateau de jeu qui sera vendu avec.     

De mon côté, je tiens à remercier   logo2   et les éditions Bayard  pour ce roman reçu dans le cadre de l'Opération Masse Critique Jeunesse.

 

3 septembre 2011

La répétition, Eleanor Catton

La répétition, Eleanor CattonLa répétition est le premier roman de la néo-zélandaise Eleanor Catton, publié en 2007 sous le titreThe Rehearsal.

Victoria, jeune élève d'un lycée réservé aux filles, subit les attouchements de son professeur de musique. Tous les élèves sont sous le choc et tentent par tous les moyens de surmonter leur émoi. Mais l'événement est tel qu'il donne lieu à la mise en scène d'une pièce de théâtre par des comédiens en herbe d'une école de théâtre.

La répétition est un roman qui peut sembler d'un abord difficile. Eleanor Catton joue avec la temporalité et mêle mise en scène théâtrale et fiction pour mieux mettre en péril les codes du genre. Elle le fait avec brio, et c'est avec peine que j'ai cerné, lorsque j'ai commencé ma lecture, ce qui était fiction et ce qui était métadiscours sur le théâtre.
Les chapitres alternent, précédés d'un jour de la semaine ou d'un mois, et c'est grâce à cette indication temporelle parfois floue que le lecteur peut se repérer dans cette construction narrative complexe.

L'auteure propose une réflexion double sur l'adolescence, d'un côté, et sur le jeu du comédien et la mise en scène de théâtre de l'autre. C'est brillant, savamment construit et furieusement intriguant ! Ses personnages adolescents incarnent cette période délicate avec autant de consistance que de vrais adolescent
s. Mais où commence le jeu des comédiens et où s'arrête la plume d'Eleanor Catton ?
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas été tant malmenée, secouée, mise en doute par la temporalité, ou plutôt l'absence de temporalité, dans un roman. Ma dernière expérience remonte à ma lecture de L'apprentissage de la ville de Luc Dietrich. La répétition est une lecture riche, qui se mérite, qui reste en tête par sa construction en chapitres alternés entre vraie fiction et fausse fiction. Une petite pépite !

Une nouvelle lecture à inscrire dans le Challenge d'Anne, Des notes et des mots.

 Je remercie libfly et denoel  pour ce livre de la rentrée littéraire reçu en avant-première.
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29 août 2011

Hymne, Lydie Salvayre

9782020985550Hymne est le dernier roman de Lydie Salvayre paru en août 2011.

Mais Hymne n'est pas à proprement parler un roman qui respecte les codes du genre. Il s'approche plutôt d'un hommage personnel à Jimi Hendrix, fait par Lydie Salvayre elle-même.
L'auteure ne se cache par derrière la première personne du singulier qu'elle utilise dès les premières pages, et affirme sa volonté de rendre hommage à celui qui s'appropria, le 18 août 1969 à Woodstock The Star Spangled Banner - l’hymne américain - et le transforma en prestation musicale hors du commun.

A partir donc de cet événement, de cette reprise par Hendrix, Lydie Salvayre brode ici un texte aux envolées parfois lyriques, vibrant d'une fascination sans borne pour ce musicien. Il n'est en aucun cas question d'une analyse musicale quelconque, Lydie Salvayre s'en défend dès les premières pages, mais plutôt d'un hommage personnel qui s'égare parfois dans la biographie.
Hymne est une lecture troublante. Que l'on connaisse ce cri - celui que poussa Hendrix en ce 18 août 1969 à Woodstock - ou non, les mots de Lydie Salvayre émeuvent et provoquent une adhésion immédiate. Mon premier geste, une fois ce livre posé, a été de chercher et d'écouter la prestation d'Hendrix pour continuer à faire vivre le texte de Lydie Salvayre. Certains y trouveront peut-être trop d'emphase, voire une fascination qui frise l'adulation. Pour ma part, j'ai été sous le charme de cet hommage aux accents parfois intimes, dont la musicalité semble faire écho au talent d'Hendrix.
Hymne n'est pas un texte à réserver aux fans du musicien. Au contraire ! C'est un texte que chacun peut lire, pour découvrir comment un événement artistique a pu autant chambouler des générations et comment aujourd'hui il résonne encore dans la tête de certains.
Lydie Salvayre signe ici un texte poignant, incroyablement vivant, une partition sans faute en somme.

Une présentation d'Hymne par Lydie Salvayre elle-même.
(Source : Seuil.com)


Une nouvelle lecture à inscrire dans le Challenge d'Anne, Des notes et des mots.

Je remercie libfly et les seuil  pour ce livre reçu en avant-première.
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6 juillet 2011

L'affaire du Trompinoptère, Eddie Campbell

9782916207476FSL'affaire du Trompinoptère est le quatrième tome de la série autobiographique d'Eddie Campbell et est considéré comme une référence du roman graphique anglo-saxon. Alors que dans les précédents tomes, Eddie Campbell se cachait derrière le personnage d'Alec MacGarry, c'est sous sa véritable identité qu'il écrit ici.

C'est à travers une série d'histoires courtes - parfois une seule planche - qu'Eddie Campbell aborde dans cet album les problèmes qu'il rencontre à l'approche de la cinquantaine : ses doutes existentiels, son métier de père/mari, son travail de dessinateur. Très intimes, ces histoires mettent en scène l'auteur et son quotidien, et donnent à voir sa vision de la vie, ses excentricités artistiques comme ses réflexions métaphysiques.

Certains savent que je suis passée complètement à côté de From Hell il y a peu, et s'étonneront que je réitère mon expérience avec Eddie Campbell qui n'a pas su me charmer par le passé. En fait, j'ai eu l'occasion de recevoir cette BD grâce à l'opération Masse Critique de Babelio, et je n'avais pas retenu, lorsque j'ai coché les titres qui m'intéressaient, qu'Eddie Campbell était l'auteur de From Hell...extrait_l-affaire-du-trompinoptere
Bref, vous l'aurez compris, ce titre confirme mon manque d'attrait pour l'oeuvre de cet auteur. Est-ce parce que je n'accroche absolument pas avec son style ? Est-ce parce que ce dernier est difficile d'accès et que je ne suis pas encore assez spécialiste de la BD pour l'appréhender dans sa complexité ? Est-ce parce que j'avais quelques appréhensions quant à ce titre et son lien avec From Hell ? Quelles qu'en soient les raisons, L'affaire du Trompinoptère n'a pas su me charmer. J'ai peiné dans ma lecture de ces tranches de vie un peu barrées, un peu trop personnelles pour qu'elles me séduisent. Encore une fois, je n'ai pas du tout été conquise par l'univers graphique de l'auteur (et pourtant, je ne suis pas réfractaire au travail en noir et blanc, en témoigne mon attrait pour Chabouté !).Une lecture à côté de laquelle je suis de nouveau passée. C'est bien dommage...     

Je tiens néanmoins à remercier à   logo2 et les Éditions  Ca et làpour ce livre reçu dans le cadre de l'Opération Masse Critique.

L\'Affaire du Trompinoptère par Eddie Campbell

   Et voici ma dix-huitième participation
à la BD du mercredi de
Mango !

Logo_BD_du_mercredi_de_Mango_1


Et ma dixième au Top BD des blogueurs de Yaneck !
(note : 8/20)

Logo_top_bd_2011

3 juillet 2011

Théo et l'énigme des diamants, Didier Leterq

9782746505353FSDidier Leterq est ingénieur au Commissariat à l'Energie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA). Passionné par la science et les énigmes, il écrit depuis peu pour la jeunesse. Théo et l'énigme des diamants est son second roman.

En rentrant du collège, Théo, onze ans, trouve dans une poubelle une étrange enveloppe cachetée. A l'intérieur, une énigme et un symbole. Excité, l'adolescent se rend chez son grand-père, pour que celui l'aide à résoudre ce mystère. Les deux acolytes se rendent très vite compte que chaque énigme résolue en appelle une nouvelle. Mais où cela va-t-il les mener ?

Théo et l'énigme des diamants est un court roman au rythme très rapide. Chaque nouveau jour est synonyme d'une nouvelle énigme pour Théo et son grand-père. Les péripéties sont nombreuses et l'intrigue avance bien.
Cette collaboration inter-générationnelle n'est pas sans me rappeler celle de Verte avec sa grand-mère, dans le roman de Marie Desplechin. J'aime beaucoup cette idée de complicité entre un aïeul et un ado. Dans ce roman, c'est à la fois émouvant et bien traité. Didier Leterq ne donne pas à voir une personne âgée fantasmée, mais un grand-père héroïque à sa façon, très humain, qui se plaît à aider son petit-fils dans sa lubie d'enquête. Ce tandem de personnages, s'il n'est pas courant en littérature de jeunesse, offre ici un souffle particulier à cette intrigue originale bien qu'un peu prévisible. Mon intérêt n'aurait pas été autant éveillé avec une énième enquête menée par un tandem de héros adolescents...
Un roman pour les enfants dès 11 ans. Un roman qui leur plaira pour sa vraisemblance alliée au côté excitant d'une enquête à mener.

Je tiens à remercier Jérôme, Lire_pour_le_plaisir et les Éditions Pommier pour ce petit roman reçu dans le cadre d'un partenariat.

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