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Bienvenue à Bouquinbourg
livres
8 février 2011

La cote 400, Sophie Divry

9782923682136FSUn titre pareil, vu mon métier, ne peut que me faire sourire... Et finalement, il n'y a pas qu'avec le titre que j'ai souri...

La cote 400 est un court roman d'une soixantaine de pages très étonnant. La narratrice, une bibliothécaire d'une cinquantaine d'années, se lance un matin dans un monologue sur son métier et plus généralement sur la littérature et la vie, en passant par ses névroses et frustrations personnelles, alors qu'un visiteur s'est fait enfermer dans la bibliothèque la nuit. Ce monologue constitue l'intégralité du roman. Le malheureux visiteur à qui il est destiné ne sera, tout au long du roman, qu'un "vous" impersonnel et ectoplasmique dans la bouche de cette narratrice très loquace.

 

Premier roman de Sophie Divry, La cote 400 est une petite merveille furieusement drôle ! Je l'ai lu d'une traite, séduite tant par le sujet qui m'est proche que par le style incisif et mordant à souhait de cette jeune auteure.
L'originalité même de la forme de ce roman - un monologue sans transition ni hésitation aucune - m'a donné l'impression d'être en apnée tout au long de ma lecture, subissant moi aussi la logorrhée de ce personnage esseulé.
Ses réflexions sur la célèbre classification Dewey, la hiérarchie des sciences au sein même de la bibliothèque et plus généralement de la société, la solitude qui la pèse, perdue au sous-sol de géographie où rares sont les lecteurs qui s'y aventurent, l'absurdité de la côte 400, initialement destinée aux langues, mais délaissée dans la structure dans laquelle elle travaille, etc. m'ont fait rire autant qu'elles m'ont fait réfléchir.
Bref, une grande bouffée d'air frais avec cette profusion de réflexions, un humour féroce, un personnage unique et désabusé qui occupe tout l'espace et monopolise la conversation... Merci Sophie Divry pour ce roman qui ne cesse de m'étonner par sa richesse !

Petit florilège de certains passages qui m'ont particulièrement plu...

"Être bibliothécaire n'a rien de valorisant, je vous le dis : c'est proche de la condition d'ouvrier. Moi, je suis une taylorisée de la culture." (p.12)

"Savoir se repérer dans une bibliothèque, c'est dominer l'ensemble de la culture, donc le monde."
(p.15)


"Quand je lis, je ne suis plus seule, je discute avec le livre. Cela peut être très intime. Vous connaissez ça, peut-être. Ce sentiment d'échanger mentalement avec l'auteur, de pouvoir suivre son chemin, d'être accompagnée des semaines entières par lui."
(p.20)

"De toute façon, les livres, c'est comme les carrosses, ça sert surtout à frimer. La vraie culture, chez les riches, ça ne vient jamais qu'après, en contrebande, et c'est toujours mal vu." (p.24)

Un grand merci à   logo2 et aux Éditions Les Allusifs pour ce roman reçu dans le cadre de l'Opération Masse Critique.

La cote 400 par Sophie Divry

 

La cote 400

La cote 400

Sophie Divry

Critiques et infos sur Babelio.com

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18 janvier 2011

Cadavre exquis, Pénélope Bagieu

Cadavre_exquisJe continue sur ma lancée des BD humoristiques faites par des blogueuses-illustratrices de talent. Après Margaux Motin, je voulais vous parler aujourd'hui de Pénélope Bagieu et son fameux Cadavre Exquis. Découvert par hasard sur l'étal d'un bouquiniste (??), le titre m'avait alors intriguée, il y a quelques mois de cela.

En pause déjeuner dans un parc Zoé, hôtesse d'accueil, voit un homme l'épier par sa fenêtre. La jeune femme décide d'aller sonner chez lui pour satisfaire un besoin pressant. L'homme qui lui ouvre la porte, très charmant, semble étrangement sur ses gardes...

Je ne vous dévoilerai pas plus de cette intrigue très bien ficelée. J'ai dévoré cette BD en un clin d'œil, la trouvant à la fois drôle et satyrique à souhait.
Pénélope Bagieu signe ici un très bon one shot et permet à la lectrice que je suis d'appréhender son univers graphique et littéraire. Une excellente découverte que je ne peux que grandement vous conseiller !

L'avis de L'Ogresse , très enthousiaste aussi !

N'hésitez pas à aller faire un saut sur le blog très drôle de Pénélope Bagieu : Ma vie est tout à fait fascinante.

penelope

11 janvier 2011

84, Charring Cross Road, Helen Hanff

9782253155751FSVoilà un de mes cadeaux de Noël bien vite dévoré ! J'en avais beaucoup entendu parler, en écho notamment [au]Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates et je voulais savoir ce qu'il en était.

A l'origine de ce recueil de lettres, une histoire vraie. Celle de la New-yorkaise Helen Hanff, auteure de scripts pour la télévision, un peu fauchée, qui contacte Frank Doel, libraire londonien spécialisé dans les livres rares, pour qu'il lui trouve des ouvrages introuvables aux États-Unis
. Nous sommes en 1949. Cette correspondance, à l'origine commerciale, durera pendant plus de vingt ans, et au fil des lettres, les deux passionnés de lecture se livrent peu à peu, en toute pudeur.

Magnifique lecture que ce recueil de lettres ! Si je devais le comparer au roman de Mary Ann Shaffer évoqué plus haut, je dirais que l'émotion particulière ressentie à la lecture de 84, Charring Cross Road est surtout due au fait que tous les faits relatés sont réels.
De l'incroyable correspondance qui naquit entre les deux personnages à l'extrême générosité d'Helen Hanff qui envoie, très rapidement, des colis de nourriture à la petite librairie londonienne pour aider le personnel à surmonter la période de restriction alimentaire due à la guerre, chaque ligne est une sorte d'écrin de souvenirs de cette époque.
J'ai été transportée par cette lecture, la dévorant d'une traite. J'ai souvent eu la larme à l'œil, j'avoue, mais quel bonheur ! Les lettres sont retranscrites telles qu'elles ont été rédigées par leurs auteurs, fautes comprises.
Helen Hanff se livre dans ce recueil et donne à voir sa personnalité à travers une série de lettres à l'humour décalé destinées à  émousser le flegme de son interlocuteur britannique.
La postface et les notes ajoutées à la fin du recueil permettent de lui donner une résonance particulière, une fois la dernière lettre lue.
Bref, vous aurez compris que je ne peux que vous conseiller cette lecture. Et que ceux qui ont trop de lectures en cours ou à venir ne m'argue pas que c'est impossible : vu la longueur de ce petit livre, personne ne peut y couper !

En fouinant sur ce livre et son contexte d'écriture, j'ai appris qu'une adaptation ciné en avait été faite en 1987
, dirigée par David Hugh Jones, avec Anthony Hopkins et Anne Bancroft dans les rôles-titres. En voici une bande-annonce (en V.O. car je n'ai pas pu mettre la main sur une sous-titrée en français...)


 

8 janvier 2011

Des petits nouveaux dans ma bibliothèque...

Je vous l'avais annoncé,
mais je ne l'avais pas encore fait...

Je vous présente les nouveaux livres qui ont rejoints
ma bibliothèque grâce à Noël (et à mes gentils proches !)

Livres_en_cadeaux

En détail :

*Pérégrinations dans l'Empire Romain de Bliesbruck-Reinheim et Jean-Claude Golvin (pour mon défi "Au coeur de la Rome Antique")

*Le petit théâtre des grands gâteaux de Christophe Adam et Thomas Baas (un magnifique pop-up que je vais vous présenter très prochainement !)

*Anna Karénine de Tolstoï, en édition collector rose (c'est un auto-cadeau... Je n'ai pas pu résister ! Il va si bien avec mon Lolita en fourrure rose ! ;) )

*La dernière concubine de Lesley Downer

*Le chant du Troll de Pierre Bottero et Gilles Francescano (un roman graphique publié de façon posthume)

*L'étrange vie de Nobody Owens (Neil Gaiman et moi, je crois que c'est une grande histoire d'amour depuis Coraline...)

*Les étranges talents de Flavia de Luce d'Alan Bradley

*Tokyo Sanpo (Arrrrggg !! Génial !!!! Le premier carnet de croquis de Florent Chavouet, dont je vous ai beaucoup parlé lors de mon compte-rendu de Montreuil grâce à son second opus, Manabé Shima...)

*84, Charring Cross Road d'Helene Hanff (que j'aurais dû lire pour Le challenge Livraddict 2010...)

*L'arbre d'Halloween de Ray Bradburry (repéré chez Hilde lors de son challenge Halloween)

*Réflexologie chez soi (j'avoue, j'adore !)

J'ai déjà dévoré trois d'entre eux et suis en train de terminer le quatrième.
Un grand merci à tous ceux qui m'ont offert ces lectures qui me tentaient beaucoup
et merci à ceux qui se sont risqués à sortir de ma liste pour me surprendre :
c'est réussi, et de façon très positive !
Encore de belles lectures en perspective pour cette année.

Et vous, avez-vous eu des livres à Noël ?

 

20 décembre 2010

Fahrenheit 451, Ray Bradbury

59875411Cela faisait bien longtemps que je devais le lire... C'est chose faite ! Et depuis, je ne cesse de le conseiller autour de moi ! Publié en 1953, Fahrenheit 451 a été porté à l'écran par François Truffaut en 1966.

Encore une fois, je ne peux pas rivaliser avec le résumé de la quatrième... Je lui cède donc la place :
"
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé."

Époustouflant, avant-gardiste, intemporel, incroyable, universel... Les adjectifs me manquent pour décrire ce texte. En l'absence de tout marqueur temporel, il permet à chaque génération de s'identifier. Oui, il est marqué malgré lui par les références aux nouveaux médias émergeant à l'époque de sa rédaction, la radio et la télévision, mais Ray Bradburry s'en détache en imaginant des nouvelles technologies et leurs conséquences sur la société.
Un texte rare qui interroge le rapport au savoir et au pouvoir des individus. Une déclaration d'amour aux livres et à leurs richesses incroyables.
J'ai été littéralement transportée dans cette intrigue, bercée par la plume de Ray Bradburry (la traduction qui en a été faite en français, en
coeurréalité). Un roman fort et poignant, qui donne à réfléchir.
Quinzième et dernier coup de cœur de cette année, sans hésiter une seule seconde. Que ceux qui ne l'ont pas encore lu se ruent sur ce roman dont on parle toujours autant plus de cinquante ans plus tard.

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13 décembre 2010

Défi "Au coeur de la Rome antique"

Ceux qui me connaissent savent à quel point la Rome Antique me fascine...
J'ai eu envie de partager cet attrait avec vous en lançant
le défi "Au cœur de la Rome antique"

Le but ? Découvrir ou redécouvrir cette époque passionnante à travers des romans, nouvelles, documentaires, films, série tv, etc. Entre la BD Murena, les polars historiquesde Steven Saylor, les péplums, la série TV Rome, les romans de Danila Comastri, les romans et albums jeunesse.... le choix est vaste et les possibilités nombreuses !

Edit du 25 mars 2011 : des idées de livres et de films dans ce billet.

Comment s'inscrire ? En me laissant un commentaire et en faisant un billet d'annonce sur votre blog.

Edit du 30 août 2016 : après 6 ans, je clôture ce challenge pour m'ouvrir à de nouvelles aventures livresques. Merci à tous de votre participation et à bientôt !

Pour l'occasion, bien entendu, je vous ai concocté 2 logos au choix,
à coller sur vos billets, avec un lien vers cette page.

C'est la bonne Logo_2

Ce défi est libre :
pas de limite de temps ni de lecture imposée,
vous lisez ou regardez ce que vous voulez,
quand vous voulez !

C'est aussi un défi rétroactif : il suffit de m'indiquer en commentaire le lien du billet sur lequel vous avez apposé le logo et un lien vers ce billet pour que je l'insère dans le récapitulatif.

Alors, séduits par ce voyage dans le temps ?

Voici en images les différents billets des participants.
N'hésitez pas à cliquer sur les couvertures pour découvrir leurs avis sur ces livres.

 

Abo2008

 Murena

 

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Audrey

C.l!ne

 Murena Murena 2

Céline

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 Charly

 Christelle

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 Claire

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Coralie

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Cristie

Eimelle

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Emeralda

Heloïse

Isallysun

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Islenne

Jérôme

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Lynn

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Mazel

Mimi

Nataly

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Nelcie

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Ninouche

Océane

Parthénia

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1 novembre 2010

Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?, Pierre Bayard

9782707319821FSJ'adore les essais de Pierre Bayard (je vous avais déjà parlé de Qui a tué Roger Ackroyd ? et L'affaire du Chien des Baskerville)
Ainsi, quand j'ai eu l'opportunité d'emprunter celui-ci (qui a eu l'honneur d'être utilisé pour le Capes de lettres modernes de la session 2010...) j'ai sauté sur l'occasion et l'ai dévoré d'une traite !

Armé d'une argumentation tripartite, Pierre Bayard amorce dans cet essai une réflexion autour des livres que l'on n'a pas lus et la façon d'en parler (comme nous l'indique si bien le titre !)
Il nous entraîne ainsi dans une explication sur les manières de ne pas lire un livre (allant des livres que l'on ne connaît pas aux livres qu'on a parcourus en passant par les livres lus mais oubliés et les livres dont on a entendu parler) afin d'expliquer qu'il existe plusieurs degrés de non lecture de livres.
S'ensuit une démonstration -œuvres littéraires à l'appui - de certaines situations où il est possible de parler de livres que l'on n'a pas lus sans pour autant se couvrir de honte ou de ridicule.
Enfin, dans la dernière partie de ce titre, Pierre Bayard nous donne les quatre clés pour réussir ce que le titre nous promet : ne pas avoir honte, imposer ses idées, inventer les livres et parler de soi.

Pour ma part, j'ai lu cet essai. Et malgré l'apologie de la cessation de la lecture énoncée et revendiquée, je l'ai lu de bout en bout sans en sauter une ligne (heureusement pour  Pierre Bayard, certains lecteurs comme moi continuent de lire sans appliquer ses méthodes, sinon personne n'aurait compris la démarche intellectuelle présentée ici).
Si j'ai pris un certain plaisir à réfléchir aux divers degrés de non lecture d'un livre - m'interrogeant par là-même sur mes propres pratiques et souvenirs de lectures- je dois avouer avoir moins été transportée dans la deuxième et troisième partie de cet essai. Les exemples de situation tirées de livres m'ont parfois ennuyée tandis que les quatre recettes magiques données dans le dernier chapitre m'ont rappelé les précédents essais que j'avais lus de cet auteur.
Bref, une lecture moins enthousiasmante que
Qui a tué Roger Ackroyd ? et L'affaire du Chien des Baskerville que je ne regrette en rien car j'en étais très curieuse, mais qui me laisse sur un sentiment d'inachevé une fois la dernière page tournée...

11 octobre 2010

La série Draculivre, Eric Sanvoisin et illustré par Olivier Latyk

J'ai découvert la série Draculivre grâce à ma chère Tinusia,
qui m'avait offert, lors du SwapÔcontes organisé par Emmyne, Le Petit buveur d'encre rouge,
un bel album inspiré du célèbre conte.
Charmée par cette histoire de vampires des livres,
j'ai depuis acheté et dévoré tous les autres tomes de la série !
Voici donc deux billets en un : La petite buveuse de couleurs et
Le buveur de fautes d'orthographe !

9782092525470FSCarmilla, la petite buveuse d'encre, est malade. Elle ne peut plus avaler une seule goutte d'encre et devient chaque jour plus faible. Très inquiet, Odilon, le petit buveur d'encre, met tout en œuvre pour l'aider.Et si un livre avait rendu malade sa bien-aimée ?

Toujours aussi attachant, cet album est encore une belle réussite ! Une intrigue originale, des illustrations oniriques (N.B. OlivierLatyk ayant remplacé Martin Matje pour illustrer cette série) et toujours beaucoup d'humour. Bref, encore un tome qui m'a charmée et transportée dans la cité des buveurs d'encre ! 

9782092521267FSOdilon est inquiet : son oncle Draculivre ne supporte pas trouver une faute d'orthographe dans un livre, au point qu'il confisque immédiatement ledit livre dès qu'il le sait. Pourtant, les fautes d'orthographe ont un goût bien particulier qu'Odilon adore. Seraient-elles dangereuses pour la santé ou est-ce Draculivre qui est malade ?

Belle ode à l'orthographe, ce petit album permet d'aborder cette question tout en douceur avec les lecteurs enfants, sans pour autant sombrer dans la démagogie ni une moralisation trop prégnante.
Une grande imagination, comme toujours, au service d'une intrigue simple tout en étant originale. Un petit bonheur de lecture, comme à chaque fois !
1874991148

Et voici ma deuxième participation au Challenge Halloween d'Hilde et Lou.

Un petit tour sur le blog d'Eric Sanvoisin pour en savoir plus sur cette série ?

Sanvoisin

 

20 août 2010

Moi vivant, vous n'aurez jamais de pauses, ou comment j'ai cru devenir libraire, Leslie Plée

moivivant_200_630062Victoire ! Revoici internet dans ma vie !      Bon, rectification : en fait je vais à la bibliothèque de ma nouvelle ville, ce n'est pas ma connexion qui est déjà rétablie (faut pas rêver...), mais c'est déjà ça ! Excusez donc ma peu de présence sur vos blogs ces temps-ci... Mais d'ici 10 jours normalement, ma connexion sera rétablie (ça, c'est ce qu'on m'annonce chez SFR... Verdict dans 10 jours !)

Rappelez-vous, à l'occasion du Swap "En avant l'été" organisé par ma copine Héloïze, j'avais eu le plaisir de recevoir de sa part cette petite BD que je voulais lire depuis quelques temps. Merci Héloïze pour ce cadeau qui a fait mouche : j'ai tout simplement adoré cette lecture !

Leslie Plée relate et illustre dans Moi vivant, vous n'aurez jamais de pauses, son expérience de "libraire" dans une grande surface de produits culturels (Cultura pour les curieux). Elle aborde avec humour les dessous de ces enseignes où le livre est un produit de consommation comme un autre et où le poste de libraire s'apparente plutôt à celui d'un gestionnaire de stocks.

Des requêtes farfelues des clients à l'étiquetage de chacun des produits des rayons en passant par des consignes strictes (ne jamais s'asseoir), on découvre au fil des pages ce qu'on soupçonne quand on voit des têtes de gondoles ultra commerciales à Cultura ou chez Virgin.

Ici, pas de place pour les nouveaux auteurs ou les petites maisons d'éditions : il faut vendre au client ce qu'il est venu chercher et ce qu'il connaît. Donc du lourd au niveau des chiffres de ventes, de préférence des romans faciles qui sont adaptés au cinéma, et surtout aucun auteur obscur que personne ne connaît....

Le mot d'ordre : vendre. La logique : ne pas surprendre le client mais le rassurer, le biberonner aux romans les plus médiatisés pourrevuezaelle que, pris d'une overdose visuelle, il craque et succombe en acquérant un exemplaire grand format à 20 euros qu'il aura vu partout... Quand le matraquage visuel devient synonyme de qualité.

J'ai ri à chaque page avec cette BD. C'est consternant, horrifiant parfois, 51641037mais ça a le mérite d'être réaliste. De désillusions en frustrations, Leslie Plée partage avec son lecteur ce qui a dû être une expérience vraiment peu gratifiante dans son parcours professionnel. Un grand merci Héloïze pour cet excellent moment de lecture que je recommande à tous ! (je l'ai tellement aimé que je l'ai déjà offert à une personne de mon entourage qui a failli travailler au rayon livres d'un Leclerc...)


30 mars 2010

Le buveur d'encre, Eric Sanvoisin, Martin Matje

9782092506622FS

Souvenez-vous, lors du SwapÔContes organisé par Emmyne, Tinusia m'avait offert un petit album génial : Le Petit buveur d'encre rouge, en référence, bien entendu, au Petit Chaperon Rouge.
L'intrigue ? Celle d'un petit garçon devenu buveur d'encre après avoir été mordu par un vampire particulier... Draculivre, c'est son nom, est un vampire qui se nourrit non pas de sang humain mais d'encre de livres...

Ayant vraiment apprécié cette lecture pour les tout petits dès 6 ans, j'ai décidé de poursuivre ma découverte de la série que Nathan a nommée "Draculivre".

J'ai donc acheté le premier tome, Le buveur d'encre, pour en savoir un peu plus sur ce vampire buveur de livres... La lecture de cet album nous permet de comprendre comment Odilon, le héros du Petit buveur d'encre rouge, est devenu lui aussi un buveur d'encre.

D'une lecture très agréable, cet album fonctionne vraiment comme une scène d'exposition, ouvrant des possibles pour la suite. Je comprends pourquoi Draculivre est devenu le nom d'une série : l'idée de l'auteur - faire boire les livres par les héros - permet de nombreuses aventures et suscite l'imaginaire du lecteur en peu de pages.

A ceux qui ne connaissent pas cette petite série, je vous la conseille vivement. Très agréable à lire, rapide, joliment illustrée, originale sans être gnangnan, c'est une réussite !

Pour ma part, je remercie chaleureusement Tinusia de m'avoir fait découvrir cette collection et je continue ma découverte de ces petits albums en achetant : La petite buveuse de couleurs, La cité des buveurs d'encre et Le buveur de fautes d'orthographe !

9782092525470FS  9782092525616FS  9782092521267FS

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