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Bienvenue à Bouquinbourg
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4 mai 2016

Wild, Cheryl Strayed

Wild Cheryl StrayedWild est le second livre de la romancière et essayiste américaine Cheryl Strayed publié en 2012 et adapté deux ans plus tard en film par Jean-Marc Vallée avec Reese Witherspoon dans le rôle-titre. 

Le Pacific Crest Trail - PCT pour les initiés - est un sentier de randonnée de 4240 km qui relie la frontière mexicaine à la frontière canadienne. Alors que sa vie s'effondre à la mort brutale de sa mère, Cheryl Strayed, fraîchement divorcée, se lance un défi : parcourir seule 1700 km de ce sentier. Sans préparation, sans connaissance ni condition physique particulières, elle s'élance vaillemment, sac sur le dos, maigres économies en poche. Souffrance, épuisement et découragement feront partie de son quotidien, mais dans cette expérience Cheryl parviendra à surmonter le chagrin dû à la disparation de sa mère et apprendra beaucoup sur elle.

Dévoré durant mon escale de 9h en Chine alors que je revenais de mon trip solo au Vietnam, Wild m'a fait l'effet d'une décharge électrique. Quelle expérience, quel parcours, quel courage surtout ! Cheryl Strayed s'est dépouillée de tout, durant sa randonnée sur le PCT - brûlant au fur et à mesure les chapitres des livres qu'elle lisait pour alléger le poids de son sac - mais a conservé un petit carnet dans lequel elle a consigné ses impressions. Et quel témoignage ! J'ai été littéralement happée par ces pages et j'ai eu l'impression de parcourir à ses côtés cette célèbre randonnée (à la différence près que j'ai gardé mes ongles de pied, moi, contrairement à elle...)

Arrivée à un point de rupture dans sa vie - sans lien avec sa famille, tout juste divorcée, sous l'emprise de drogues et de relations toxiques sans lendemain - Cheryl Strayed effectue un virage des plus audacieux en décidant de randonner seule. Cette expérience lui permet un retour aux sources salvateur et libérateur. Dépouillée de considérations matérielles, en perpétuel face-à-face avec elle, c'est sur le PCT qu'elle va se trouver et faire du tri dans sa vie. 

Je peine à trouver les mots pour vous exprimer l'émotion qui m'a saisie à la lecture de ce texte. J'ai eu l'impression de rentrer dans l'intimité de cette personne incroyable qui a réussi à vaincre ses démons à force de persévérance. Il y a tant de belles leçons de vie dans ce livre que je ne fais que le conseiller autour de moi depuis ma lecture. A bon entendeur...  Un gros coup de coeur, c'est évident...

"Le silence était incommensurable. Le vide écrasant. C'est ce que j'étais venue chercher, ai-je pensé. C'est ce que je voulais."

"Même dans mes heures les plus sombres - que je vivais précisément à cette époque -, j'avais toujours cru au pouvoir de l'obscurité. Oui, je m'étais perdue et je l'étais encore, mais, grâce à ces errances, j'avais appris des choses qui me seraient restées inconnues dans d'autres circonstances."

"Pour moi, la solitude avait toujours été un lieu plus qu'un sentiment, une petite pièce dans laquelle je pouvais me réfugier pour être moi-même. L'absence totale d'êtres humains sur le PCT avait altéré cette sensation. La solitude s'était étendue à l'univers tout entier, que j'occupais d'une façon toute nouvelle pour moi."

"J'étais juste venue, je commençais à le comprendre, pour surpasser ma peur et tout le reste - tout ce que je m'étais infligé, tout ce qu'on m'avait fait subir."

"Peut-être qu'en effet j'étais la personne la plus seule au monde. Mais peut-être que c'était bien."

"On ne peut jamais savoir pourquoi certains événements arrivent et d'autres non, ce qui provoque quoi, ce qui détruit quoi. Quelles choses permettent à d'autres de naître, de mourir ou de changer de cours."

"Les larmes que j'avais senti monter près du pont se sont enfin mises à couler. "Merci, ai-je pensé. Merci." Pas seulement pour cette longue marche, mais pour tout ce que je sentais enfin fusionner en moi ; tout ce que le chemin m'avait appris et tout ce que je ne savais pas encore, mais qui était déjà là, quelque part."

"Tout ce qui comptait, c'était l'authenticité de ce que je venais d'accomplir. Et le fait que j'en comprenne le sens même si je n'étais pas encore capable de le formuler."

 

 Pour terminer, la bande-annonce du film

(que je n'ai toujours pas vu...)

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28 octobre 2012

Fifty Shades T.1 Cinquante nuances de Grey, E.L. James

9782709642521FSVéritable best-seller outre-Atlantique, la trilogie Fifty Shades, qualifiée de Mummy porn, a débarqué en France ce mois-ci, chez JC Lattès. Et le premier tome, Cinquante nuances de Grey, a déjà fait beaucoup parler de lui. Une fois n'est pas coutume, j'ai voulu savoir ce qu'il en était et j'ai succombé à l'appel de la version numérique de ce roman.

Anastasia Steele, jeune étudiante en littérature, doit interviewer au pied levé le multi-milliardaire Christian Grey pour dépanner Kate, sa colocataire et rédactrice en chef du journal de la fac. La jeune femme timide tombe immédiatement sous le charme du richissime et charismatique M. Grey. Et, pour sa plus grande surprise, la séduction est réciproque. Mais rien n'est simple avec Christian Grey. Ce dernier a en effet beaucoup d'exigences sexuelles. Des exigences sexuelles telles, qu'il demande à Anastasia de signer un contrat avec lui. Un contrat de soumission...

Je vous arrête tout de suite : je ne suis pas une lectrice coutumière de littérature sentimentale ou érotique. Mais par un froid après-midi de la semaine dernière, j'ai succombé au tapage médiatique autour de ce roman, et en trois clics, je l'avais sur mon Kindle. La tentation était grande de comprendre la raison de ce phénomène de société.
Et pour ma part, la déception fut grande. Vu ce que j'avais précédemment entendu, je m'attendais à du sulfureux, de l'érotisme, de la surprise à chaque page. Rien, strictement rien qui a satisfait de près ou de loin mes attentes.
L'intrigue est tellement simple qu'elle peut se résumer en une phrase : une jeune vierge effarouchée rencontre un homme qui a des pratiques sexuelles déroutantes et s'initie aux choses de l'amour en sa compagnie. Point barre. Dans ce premier tome, vous n'en saurez pas plus. En bon premier volume d'une trilogie, Cinquante nuances de Grey pose les bases de l'intrigue, intrigue qui se résume à une relation plus sexuelle que sentimentale, et tente d'appâter le lecteur avec des scènes de sexe à toutes les pages ou presque. Au début ça prête à sourire. Au fil des pages, on se dit que l'auteure aurait mieux fait de se cantonner à un documentaire sur les nouvelles pratiques sexuelles sans s'encombrer d'une intrigue archétypale et éculée.
Malheureusement pour E.L. James, je suis certaine que son roman choquera moins le lectorat français par ses descriptions détaillées et croustillantes, que le lectorat américain. N'oublions pas notre passé littéraire, avec la décadence du libertinage, fin XVIIIe, qui nous a enseigné des pratiques retorses avant l'heure, dans un langage plus châtié et imagé, avec des personnages et des situations romanesques hautement plus hauts en couleurs.
Les personnages sont d'une platitude affligeante. L'héroïne est une naïve empotée, sa meilleure amie un sex-symbol à qui tout réussit, Christian Grey un milliardaire avide de pouvoir et de domination, etc. Bref, du déjà-vu. Une once de psychologie s'immice dans le roman avec le passé trouble de Christian. E.L. James tente de nous faire apprécier ce personnage dominateur sadique en introduisant l'idée que son enfance fut malheureuse et que ses moeurs compensent ses blessures enfantines. Un peu léger, et encore une fois destiné à appâter un lecteur avide d'intrigue. Pour ma part, cela ne m'a pas suffit.
L'auteure a pris le parti de charger Anastasia de la narration. Mais cette narration à la première personne plombe le roman et lui confère une tonalité naïve et mièvre. L'inexpérience de l'héroïne suinte à chaque page et devient risible à chaque nouvel acte sexuel.
Enfin, E.L. James, si elle a voulu faire sensation avec des descriptions d'actes sexuels, a dû oublier de soigner sa plume. Elle aurait mieux fait de se concentrer sur ce détail car même les scènes de sexe, primordiales dans une intrigue sans saveur, sont d'une platitude affligeante et semblent tout droit sorties d'un scénario de film porno (si tant est qu'il y ait un scénario dans un film porno). Du descriptif, aucune image. C'est plat, affreusement plat et ennuyeux.
Bref, un mummy porn aux États-Unis peut-être, mais rien de bien affriolant ni de bien scandaleux pour nous. Un tapage médiatique immérité pour un roman aux qualités littéraires inexistantes. Des scènes de sexe qui n'ont même pas le piquant d'une littérature érotique de qualité. Une réception par le lectorat français dont j'attends des nouvelles. J'espère que l'auteure aura pris plus de plaisir à se documenter pour écrire ce roman que moi à lire son produit fini.
Si vous avec envie de vous encanailler, plongez-vous plutôt dans le scabreux Justine de Sade ou le très sensuel L'Amant de Duras ! Et dire que Bret Easton Ellis s'est emparé de cette saga pour en faire une adpatation ciné...

Et voici ma huitième lecture sur mon Kindle et ma huitième participation au Club des lecteurs numériques.

 Lecteurs numériques           Lu sur mon Kindle

5 octobre 2012

L'Hôtel hanté, Wilkie Collins

L'Hôtel hanté, Wilkie CollinsL'Hôtel hanté est un court roman de l'écrivain britannique Wilkie Collins paru en 1878. Après Pierre de Lune, L'Abîme et Seule contre la Loi, voilà une nouvelle découverte de cet auteur à l'origine du roman policier moderne.

Contre l'avis de ses proches, Lord Montbarry décide d'épouser la mystérieuse Comtesse Narona, femme sulfureuse au passé trouble. Les deux époux partent s'installer dans un ancien palais vénitien mais très vite Lord Montbarry tombe gravement malade et décède. Et lorsque le palais est transformé en hôtel et que la famille du défunt s'y rend, d'étranges phénomènes font leur apparition.

Wilkie Collins a le don, avec une intrigue qui commence de façon classique, de la transformer en un récit haletant qu'il est impossible de lâcher. Les éléments s'imbriquent de manière judicieuse et chaque détail sert l'intrigue et ses méandres.   
Les rebondissements sont nombreux et offrent à ce roman une richesse d'intrigue vraiment intéressante. Cet hôtel est-il hanté ? Lord Montbarry est-il vraiment décédé d'une simple bronchite ? Un élément fantastique va-t-il faire son apparition au fil des pages ? Le doute est semé et perdure tout au long de la lecture. Et c'est là le coup de maître de l'auteur ! Le lecteur s'interroge sans cesse sans vraiment savoir si le roman va sombrer dans le fantastique ou rester réaliste.
La galerie de personnages présentée est riche et offre un aperçu intéressant de la société victorienne et de ses codes.  
On frissonne au fil des pages, au côté de la mystérieuse Comtesse Narona et dans ce vieux palais vénitien... Un délice de lecture, comme à chaque découverte de Wilkie Collins !

Elles l'ont lu aussi : Stemilou, Vilvirt, Alex-Mot-à-Mots, Eiluned, Lou...Halloween 2012, Halloween, challenge de lecture

Deuxième participation au Challenge Halloween organisé par Hilde et Lou pour laquelle je fais appel à leur Agence de voyage Démoniaque. Destination ? Le Royaume Uni !

Et voici ma septième lecture sur mon Kindle et ma septième participation au Club des lecteurs numériques.

Pour découvrir le manuscrit, vous  trouverez le texte intégral ici en PDF, à lire sur votre écran d'ordi ou votre liseuse.

Lecteurs numériques           Lu sur mon Kindle

15 janvier 2012

Mon Kindle et moi : 3 mois déjà !

Souvenez-vous...
C'était en octobre dernier. 
Le 15, précisément.
J'étais enthousiaste à l'idée de vous présenter mon achat : le dernier né d'Amaz*n :
le Kindle !

Qu'en est-il de notre histoire, 3 mois après ?

 

 Ce qui m'enchante au quotidien

  • J'aime toujours autant sa légèreté, surtout quand je lis un roman plutôt long comme Le bonheur des dames.
  • La fluidité de la lecture, rendue possible grâce au chargement très rapide des pages.
  • La possibilité de lire des heures dessus sans avoir mal aux yeux (j'ai testé et je confirme !)
  • La possibilité de classer les oeuvres téléchargées : le classement est libre en catégories (j'ai classé mes romans par nationalité d'auteurs), puis, à l'intérieur de ces catégories, par noms d'auteur ou titre d'oeuvre. Avec une centaine d'oeuvres téléchargées, je m'y retrouve donc toujours très bien !
  • La présence de dictionnaires qui permettent rapidement de faire le point sur un terme.

 

 C'est là que le bât blesse...

  • Si le fait qu'il ne soit pas tactile ne me gêne nullement dans ma lecture, lorsque je veux sélectionner un passage ou chercher le sens d'un mot dans le dictionnaire intégré, le curseur est un peu long à manier. Mais ce n'est pas non plus capital au quotidien.
  • Ce n'est pas inhérent à cette liseuse, mais je trouve le prix des livres numériques encore trop chers par rapport au papier (sauf exception de certaines maisons d'éditions qui créent une réelle politique de prix en la matière, comme Bragelonne. Remarquez que je ne leur fais pas du pub - je ne suis pas une lectrice de leurs titres - mais je trouve intéressant leur politique en la matière et je le souligne, voilà tout.) Pour l'instant, je n'ai donc lu que des e-books qui sont dans le domaine public et donc téléchargés gratuitement.

  Bilan

Un bilan très positif à l'heure actuelle. J'ai beaucoup lu sur mon Kindle ces derniers temps (même si je n'ai pas encore eu le temps de publier tous mes billets de lectures) et j'éprouve toujours un grand plaisir à le faire.

De là à vous dire que cette liseuse est mieux qu'une autre, je n'en sais rien. Je n'ai testé que le Kindle et j'en suis très contente. Point. A vous de voir, si vous hésitez, les caractéristiques des différentes liseuses sur le marché et leur utilité : écran tactile, connexion wifi, encre électronique, stylet, temps de téléchargement des oeuvres, poids, taille de l'écran, possibilité de changer la taille de la police, prix, etc. A chacun de voir ce qu'il attend avec cet achat.

Pour terminer, je ne résiste pas à vous le remettre en photo avec sa jolie housse de chez Etsy.com


Kindle

5 janvier 2012

Seule contre la loi, Wilkie Collins

Seule contre la loi, Wilkie CollinsSeule contre la loi (The Law and the Lady) est un roman de l'auteur britannique Wilkie Collins paru la première fois en 1875. 

Le lendemain de son union avec Eustache Woodville, Valeria, son épouse, apprend que ce dernier s'est marié sous un faux nom. Affolée, elle entreprend de comprendre la raison de son mensonge. Très vite, elle apprend que son mari, Eustache Macallan, a eu une précédente union qui s'est soldée par la mort de sa première épouse. Accusé du meurtre de sa femme puis relaxé faute de preuves, Eustache Macallan voit son nom entaché de ce scandale. Persuadée de l'innoncence de son mari, Valeria décide, envers et contre tous, de la prouver. 

Comme à chaque fois, Wilkie Collins possède la faculté incroyable de happer son lecteur dès les premières pages de son roman. Hésitant entre plusieurs lectures, j'ai voulu lire quelques lignes de celui-ci sur mon Kindle... Erreur ! Il m'a été impossible de le lâcher par la suite !
Je suis néanmoins ravie de m'être plongée dans cette lecture. Wilkie Collins est un romancier de talent qui ne cesse de m'impressionner. Découvert avec Pierre de Lune, un de mes coups de coeur en 2011, il est un des rares auteurs qui me surprend à chacune de nos rencontres littéraires. Là encore, je ne m'attendais absolument pas à ce dénouement...
Si l'intrigue démarre  très rapidement avec la découverte du faux nom du mari de Valeria, elle se ralentit par la suite. Wilkie Collins aime à dépeindre les doutes et les errances de Valeria, la narratrice de ce roman. Bien décidée à prouver l'innocence de son mari, cette dernière se plonge dans le passé pour faire émerger des maigres indices qui la mettraient sur la piste du crime ! Elle rencontre les personnes qui gravitaient autour de l'ancien couple que formaient son mari et sa défunte épouse. Parmi eux, Miserrimus Dexter, un personnage fantasque, à la limite de la folie. A ses côtés, et malgré les recommandations de ses proches, Valeria va mettre en doute tout ce qu'elle sait pour faire émerger la vérité.
La bonne société victorienne vole en éclat  sous les masques qui tombent. Wilkie Collins apprécie tout particulièrement mettre à jour ces fissures et faire émerger le doute.
Un très bon roman, extrêmement bien ficelé, qui confirme l'admiration que je porte à Wilkie Collins.

Je possède ce roman en version papier, mais lorsque j'ai acheté mon Kindle, j'aiLu sur mon Kindle téléchargé (entre autres) toutes les oeuvres de Wilkie Collins que je n'avais pas. Et pendant les vacances de Noël, j'ai commencé à lire sur ma liseuse La piste du crime.
Il m'a fallu un billet de Mazel pour me rendre compte que La piste du crime et Seule contre la loi sont deux titres différents pour le même roman ! Après étude des deux traductions et hésitation, j'ai poursuivi ma lecture sur mon Kindle. Le confort de lecture est indéniable ! Voici donc ma troisième participation au Club des lecteurs numériques.Lecteurs numériques

Vous trouverez ce roman à télécharger gratuitement - puisqu'il est dans le domaine public - sur le site d'Ebooks. (oui je sais, le double titre est expliqué en commentaire... je ne devais pas être très réveillée pour ne pas le voir !)

Et voici ma troisième participation au Mois anglais de Lou, Cryssilda et Titine.

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15 octobre 2011

Ma révolution numérique

J'ai longtemps hésité...
Je ne suis pas technophile.
J'ai déjà des yeux fatigués par les écrans.
Je réfléchis à deux fois avant d'acheter un objet dont je n'ai pas besoin.

Mais...

Je suis consciente de la révolution que nous sommes en train de vivre
en matière de nouveaux supports de lecture.
Avec mon métier, je me tiens informée des évolutions dans ce domaine.
Je suis de près les négociations quant à la TVA des livres numériques.
Et puis l'évolution de l'encre électronique...

Une blogueuse a également participé à ma conversion à la lecture numérique :
L'Ogresse !

Dans ce billet
, déjà, elle vantait les mérites de son nouveau joujou.
Et
dans celui-ci, elle faisait une sorte de bilan, après un an d'utilisation...

Tentation ultime ? La baisse de prix dudit objet.

KINDLE

J'ai donc reçu hier le nouveau Kindle.

Je voulais attendre de recevoir ma superbe pochette fait-main commandée
aux États-Unis pour vous faire mon billet de présentation, mais je ne résiste pas.
Elle aura un billet pour elle toute seule plus tard !

J'ai déjà téléchargé 13 ebooks gratuits :

  • Les Archives de Sherlock Holmes de Conan Doyle
  • La Vampire de Paul Féval
  • Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas
  • Le fauteuil hanté de Gaston Leroux
  • Le Secret de Wilkie Collins
  • L'Hôtel hanté de Wilkie Collins
  • La piste du crime de Wilkie Collins
  • L'Homme à la lèvre tordue de Conan Doyle
  • L'Île au trésor de Stevenson
  • L'Homme invisible de H.G. Wells
  • L'affaire Lerouge d'Emile Gaboriau
  • Les joyeuses Bourgeoises de Windsor de Shakespeare
  • Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift
  • Au bonheur des Dames de Zola

J'ai commencé la lecture du Fauteuil hanté de Leroux.
Verdict ?

Un confort de lecture incroyable, sans rétro-éclairage qui fatigue les yeux,
un chargement des pages très rapide
(plus rapide même que de tourner une page, c'est dire !)
et un poids plume qui fait oublier l'objet.

 

Les plus :

  • La facilité de prise en main due au nombre réduit de boutons et à l'ergonomie de l'objet
  • La possibilité de régler la taille de la police
  • La connexion au wifi qui permet de télécharger les ebooks directement sur son Kindle
  • Les fonctionnalités comme la recherche plein texte, les signets, le surlignage de certains passages, etc.
  • Le chargement très rapide des ebooks sur le Kindle : 60 secondes montre en main !
  • L'accès à des journaux et des magazines en ligne (sur abonnement)
  • La mémoire de stockage : 1200 ebooks, ça semble suffisant pour partir en vacances !
  • La très grande autonomie de la batterie (1 mois)

 

En bref, je crois que j'ai longtemps hésité mais que cette période de réflexion m'a permis de peser suffisamment les pours et les contres des livres électroniques. Je ne connais pas assez les autres pour juger ce nouveau Kindle par rapport à ses concurents et je ne suis pas là pour faire une étude comparative. Loin de moi l'idée de faire de la pub pour Amaz*n (qui se débrouille très bien tout seul), je parle uniquement ici de mon expérience personnelle et de cet objet en particulier.
Si je ne suis pas encore certaine d'acheter des nouveautés sur mon Kindle plutôt qu'en version papier (j'attends le dénouement des problèmes de TVA), je suis pour l'instant ravie d'avoir accès à tant d'oeuvres du domaine public gratuitement et avec ce confort de lecture.

 

Et vous ? Prêts pour la révolution numérique ou déjà conquis ?

 

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