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Bienvenue à Bouquinbourg
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27 septembre 2010

Le fantôme de Baker Street, Fabrice Bourland

9782264045027FSLors du fameux festival lyonnais Quais du Polar, j'avais acheté ce roman de Fabrice Bourland (ainsi que La dernière enquête du chevalier Dupin, dont le billet est ici !) J'ai enfin pris le temps de le lire...

Londres, 1932. Un mystérieux spectre semble hanter le 221 de la rue Baker Street, rendue célèbre par Conan Doyle et son non moins fameux détective, Sherlock Holmes.
Dépêchés sur place, Andrew Singleton et James Trelawney, détectives amateurs, oscillent entre scepticisme et séance de spiritisme.
Mais lorsque des meurtres atroces perturbent Londres, les deux compères se doivent d'agir. Surtout quand ils se rendent compte que ces meurtres trouvent écho dans des grandes œuvres du patrimoine littéraire...

Je ne suis pas très enthousiaste lorsqu'il s'agit de fantômes et autres esprits en littérature. Mais ayant discuté avec Fabrice Bourland et l'ayant trouvé à la fois intéressant et drôle à Quais du polar, j'avais succombé à son roman.

Quelle bonne idée ! Alternant fiction et éléments réels (notamment sur Conan Doyle), ce roman est un petit régal. On suit avec plaisir l'enquête que mènent les deux détectives du dimanche imaginé par F. Bourland, tout en imaginant de nombreux scénarios possibles. Entre vraisemblance et fantastique, l'intrigue chancèle un instant, avant de basculer définitivement.

Fabrice Bourland, de sa plume aiguisée, nous entraîne avec brio dans cet entrelacs de rêve et de réalité, laissant à peine le temps à son lecteur de se retourner avant de poursuivre son but. Très documenté sur cette époque et sur la relation qu'entretenait Conan Doyle avec son personnage le plus célèbre, Fabrice Bourland nous livre ici un roman intelligent et bien mené. Je l'en remercie !

Petit plus : l'interview de Fabrice Bourland pour la revue NRP (Nouvelle Revue Pédagogique): 

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18 septembre 2010

Wilt 1, Tom Sharpe

9782264042439FS51641037Reçu de la part d'Héloïze dans le cadre de son Swap En avant l'été, Wilt 1 est le premier roman que je lisais de Tom Sharpe.

Henri Wilt est prof de culture générale dans un lycée technique londonien. Sans ambition, il poursuit sa vie sans passion, entre des élèves très peu intéressés par sa matière et une épouse castratrice qui le rabaisse constamment. Lorsque celle-ci décide de se libérer sexuellement et de partir avec un couple d'américains, Wilt prend la décision d'assassiner celle qui a fait de sa vie un enfer. Mais devenir un meurtrier n'est pas si simple...

Wilt 1
fait partie de ces livres qu'on dévore sans s'arrêter. On se délecte des malheurs de ce pauvre personnage dont la vie pathétique et sans aspérité est triste.
L'intrigue est rapide, bourrée de rebondissements aussi nombreux qu'imprévisibles, ce qui rend le rythme très dynamique.
Même si finalement les événements en eux-mêmes sont très peu crédibles ni vraisemblables, il est bon de se plonger dans ce roman rocambolesque s'il en est.
Quand on sait que le sous-titre choisi par l'éditeur français est : "Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore", on peut se douter que le bon goût ne sera pas à toutes les pages, mais on rit quand même grâce au talent de Tom Sharpe.
Un grand merci Héloïze pour cette lecture qui m'a détendue cet été !

5 juillet 2010

Intrigue à Versailles, Adrien Goetz

versaillesAyant lu il y a peu Intrigue à l'anglaise, j'ai poursuivi dans ma lancée en me procurant la suite des aventures de Pénélope,  Intrigue à Versailles.

Après Bayeux et ses tragiques événements, Pénélope est nommée au château de Versailles. La jeune conservatrice a tout juste le temps de prendre sa fonction qu'un cadavre est retrouvé dans le bassin de Latone et qu'un doigt sanglant a fait son apparition dans le tiroir d'un meuble apparu mystérieusement dans la nuit. Pénélope décide, comme à son habitude, de mener cette enquête qui la mènera des jansénistes  parisiens à la mafia chinoise...

Autant vous le dire tout de suite, j'ai été moins charmée par cette aventure de Pénélope que par la précédente. Les dialogues prennent une place dominante dans la narration, relayant au second plan les rares descriptions du château et de son environnement, l'intrigue est alambiquée sans pour autant être passionnante, les personnages ont une psychologie que je trouve trop peu vraisemblable...
Bref, je me suis presque ennuyée avec cette lecture, m'attendant peut-être à une intrigue plus riche en descriptions, avec une ambiance particulière... Adrien Goetz ne parvient pas à recréer un climat singulier dans ce roman, comme il avait su le faire dans la petite ville de Bayeux. Les événements s'enchaînent sans saveur et font perdre à ce titre son riche potentiel.
Adrien Goetz n'est pas avare en détails historiques, certes, mais ceux-ci sont noyés dans les dialogues et l'on frôle souvent l'indigestion tant ils sont amenés de façon abrupte.
Peut-être attendais-je autre chose, une intrigue plus prenante, des personnages auxquels on s'attache au fil des pages ? Peut-être aussi suis-je lassée de la facilité de mêler dans une intrigue Histoire et sociétés secrètes...
Je ne m'avoue pas totalement vaincue, et succomberai peut-être à la suite des aventures de la jeune conservatrice, annoncée à la fin du roman.

Une ressource intéressante à signaler néanmoins : le forum Connaissances de Versailles, pour les passionnés du célèbre Château, où même les conservateurs et les jardiniers interviennent... Avis aux amateurs !

21 juin 2010

Intrigue à l'anglaise, Adrien Goetz

54260756_p Voici un des premiers titres que j'ai relevé en furetant sur les blogs et qui m'avait attirée, il y a de cela quelques mois. Étant tombée dessus complètement par hasard en librairie (je vous jure, un pur hasard...), je n'ai pu que succomber, bien entendu. La vie est bien faite parfois, non ?

Tout juste diplômée, Pénélope, conservatrice de musée, est nommée dans la jolie ville de Bayeux, mondialement connue pour sa tapisserie. La petite ville s'annonce étriquée pour la jeune parisienne. Mais ce serait sans compter l'agression de la directrice du musée. Choquée, Pénélope doit prendre en charge ce dernier et se rend à une vente aux enchères, où elle se fait dérober ce qu'elle vient d'acquérir : des fragments de tapisserie. L'histoire devient sérieuse. La jeune conservatrice décide de mener l'enquête : et si ces deux faits étaient liés ? Et si la célèbre tapisserie que tout le monde admire était incomplète et que sa fin devait mettre à mal la monarchie anglaise actuelle ?

J'ai passé un excellent moment de lecture (en ce moment, je n'arrête pas !) La spécificité de ce roman policier - tant est qu'il soit possible de le classer en roman policier - réside dans le fait qu'aucun enquêteur ne mène l'enquête. Celle-ci est prise en charge par une jeune héroïne qui n'a rien à voir avec la police et qui enquête à son compte pour y voir plus clair. Sa psychologie est fournie sans pour autant centrer le roman sur son personnage. Car la véritable héroïne de ce roman, c'est cette fameuse tapisserie de Bayeux (qui est en réalité une broderie ). On l'imagine, à travers les descriptions, on tente de comprendre l'histoire de sa création, la technique utilisée même. Bref, on se passionne ! Et c'est là la réussite d'Adrien Goetz ! 
Les détails historiques sont très nombreux, tout comme les précisions artistiques  (on n'en attendait pas moins d'Adrien Goetz, professeur d'histoire de l'art à la Sorbonne)
Cette lecture m'a rappelé La Dame à la Licorne, de Tracy Chevalier, qui m'avait entraînée au Moyen Âge dans la réalisation de la célèbre tapisserie du même nom.

L'avis d'Heclea sur ce roman.

Enfin, pour voir la tapisserie de Bayeux dans son intégralité, à partir de photos, c'est par ici

20 avril 2010

Le mystère de la maison Aranda, Jeronimo Tristante

couv71970536Je viens de terminer Le mystère de la maison Aranda, bien heureuse de découvrir ce roman policier dont j'avais entendu parler il y a quelques temps.

Madrid, 1877. Victor Ros vient d'être promu sous-inspecteur. Pour cet ancien voleur à la tire, cette promotion est le résultat d'un dur labeur. Mais au moment où il rentre dans sa nouvelle fonction, deux affaires attirent son attention : des prostituées se font assassiner d'un coup de poignard dans le ventre, tandis que dans le même temps une jeune femme agresse son mari en pleine nuit, après avoir lu un passage de La Divine Comédie...

Très enthousiaste à l'idée de commencer cette lecture, mon entrain s'est affaibli au fur et à mesure de celle-ci... Le rythme de l'intrigue est très lent (une centaine de pages pour que l'histoire se mette en place), les personnages sont peu consistants et une abondance de dialogues parfois stériles et redondants parsèment le texte. Bref, un enthousiasme de plus en plus mou de mon côté, mais j'ai néanmoins poursuivi ma lecture.
Sauf que... Sauf que l'évocation des meurtres des prostituées , qui survient très tôt dans le roman, m'a bien évidemment fait penser à Jack l'Éventreur, transposant le drame à Madrid. Cet aspect de l'intrigue m'a fortement déplu, me faisant suspecter l'auteur de manquer d'imagination...
Et l'allusion à l'œuvre de Dante m'a complètement refroidie. Toute l'intrigue repose sur la question de la prétendue malédiction de la maison où la jeune femme agresse son mari, et le lien avec le livre démoniaque qu'elle lisait : La Divine Comédie. Depuis quelques années, une malédiction semble frapper les habitants de la maison Aranda et pousser les épouses à poignarder leurs maris. Et à chaque fois, l'œuvre de Dante se trouve à leurs côtés, sur la scène du crime. J'ai vraiment eu beaucoup de mal à adhérer au raisonnement de l'auteur et n'ai jamais été entraînée dans le côté fantastique dont il a teinté son roman.
L'intrigue est simple, trop simple pour un lecteur averti de romans policiers, les révélations sont courues d'avance et les personnages ont une psychologie développée a minima. Le duo que forme Victor Ros avec son collègue ressemble à une pâle copie de Sherlock et Watson, appliquant avec soin la méthode développée par Doyle :  observation et déduction.
Bref, après un dénouement ô combien prévisible, j'ai refermé ce roman en me disant qu'outre le voyage dans le Madrid de la fin du XIXe, il ne m'avait pas beaucoup apporté... Dommage ! C'est vraiment rare que je ne n'accroche pas avec un "Grand détective" de 10/18...
Je remercie néanmoins  
47286893 et la collection 10/18 pour ce roman reçu dans le cadre d'un partenariat.

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4 avril 2010

L'écho des morts, Johan Theorin

couv69435149Je viens de terminer L'écho des morts, sacré Prix du meilleur polar suédois en 2010. J'étais assez enthousiaste à l'idée de cette lecture...

Lîle d'Öland, au Sud Est de la Suède. Joakim, sa femme Katrine et leurs deux enfants ont décidé de quitter Stockholm pour s'installer à Aludden, une ancienne demeure de gardien de phare. L'endroit est immense et isolé, mais la famille se plaît dans ce havre de paix.
Jusqu'au jour où une catastrophe se produit. Joakim, de retour de Stockholm, apprend par téléphone qu'un membre de sa famille vient de se noyer. Affolé, il rentre chez lui et découvre  avec horreur la victime de ce drame...
Anéanti par cette perte, le père de famille tente de faire face en rénovant la vieille bâtisse. Mais tandis que d'étranges voix surgies de nulle part le font frémir, sa fille, Livia, semble communiquer avec l'au-delà à travers ses rêves...

Au début de ma lecture, j'oscillais entre l'enthousiasme et la crainte de tomber dans un roman fantastique où les morts communiquent avec les vivants... Étant relativement rationnelle et pragmatique, l'ennui a commencé à pointer en même temps que les évocations diverses de fantômes...
Heureusement, et sans vous révéler pour autant l'intrigue complète de ce roman, libre au lecteur d'interpréter ces mentions de l'au-delà... J'ai donc poursuivi ma lecture avec plaisir !
Johan Theorin, que je lisais pour la première fois, emmène son lecteur dans une Suède aussi frigorifiante qu'inquiétante. La tourmente
- spectaculaire tempête de neige inattendue - menace les personnages, tandis que l'intrigue avance pas à pas.
Le rythme est assez lent, la narration alterne les focalisations sur les personnages principaux, menant ainsi plusieurs intrigues en parallèle.
L'intrigue principale est assez pesante : un père de famille fait face à un deuil en le niant totalement, allant jusqu'à continuer à mettre quatre assiettes pour le repas de Noël, tandis que derrière son dos se nouent plusieurs histoires que l'on soupçonnent liées. Les divers personnages ont une psychologie intéressante et bien développée.
J'ai passé un bon moment de lecture, me laissant engourdir dans cette atmosphère froide et venteuse, évoluant doucement au rythme de l'intrigue et des personnages. Seul bémol, le dénouement, assez rapidement traité, que j'ai trouvé un peu invraisemblable et qui a décrédibilisé à mes yeux tout ce qui précède...

Je remercie   47286519  et les éditions  logo_haut pour cette livre reçu dans le cadre d'un partenariat.

21 février 2010

Meurtres à la pomme d'or, Michèle Barrière

9782253125143FSJe viens de terminer mon premier roman gastronomique (catégorie littéraire dont j'ignorais l'existence avant de participer au Challenge A lire et à manger de Chiffonnette !!) : Meurtres à la Pomme d'or de Michèle Barrière, historienne militant pour allier le plaisir de la table au respect de l'environnement et de la production agricole en faisant partie du mouvement "Slow Food".

L'intrigue débute à Montpellier en 1556. François, étudiant en médecine dans la prestigieuse Université de la ville, est passionné de cuisine. Délaissant ses études, il s'intéresse davantage aux nouvelles épices et aux condiments qui font leur apparition en France.
Mais d'étranges meurtres inquiètent la ville : de malheureuses victimes, sans lien apparent entre elles, meurent empoisonnées dans d'affreuses souffrances, le corps recouvert de tâches jaunes...
Quand Laurent Catalan, l'aphothicaire d'origine juive qui loge François, est accusé de ces crimes, le jeune homme décide de mener l'enquête.
Dans un climat de suspension religieuse, François et Felix, son acolyte et futur médecin, vont enquêter jusqu'en Italie pour résoudre ce mystère...

Très agréablement surprise par ce roman, je l'ai été encore plus en découvrant le carnet de recettes de la Renaissance en fin d'ouvrage !
Le jeune François nous entraîne dans une aventure haute en couleurs où la cuisine et les mets ont le beau rôle. Entre la gastronomie française et italienne de cette époque, le lecteur est transporté dans des descriptions qui donnent l'eau à la bouche ! Les détails historiques et gastronomiques sont nombreux, complétant l'intrigue sans lourdeur.
Les personnages sont attachants, l'époque bien retranscrite. L'intrigue en elle-même sert plus, selon moi, de prétexte aux personnages à voyager et découvrir de nouvelles saveurs.  Mais qu'importe ! La plume de Michèle Barrière nous entraîne avec brio dans cette époque fascinante qu'est la Renaissance... Je ne vais m'arrêter là : je viens d'acheter Souper Mortel aux étuves et Natures mortes au Vatican, en attendant la sortie de son prochain opus en avril : Meurtres au potager du Roy...
La critique de Latite, qui m'a conseillé ce livre, et que je remercie !!
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Et parce que cette lecture s'inscrit dans le cadre du Challenge A lire et A manger de Chiffonnette voici deux recettes extraites de ce roman gastronomique !!

La Dariole

Pour 6 personnes :

*1 fond de tarde brisée
*
6 jaunes d'œufs
*50 gr de crème épaisse

*200 gr de sucre en poudre

*1 cuillère à café de cannelle

*1 cuillère à soupe de gingembre en poudre

*5 filaments de safran

Faire cuire le fond de tarte à blanc garni de haricots secs pendant 15 min à 200° (Th.7)
Battre les jaunes d'œufs avec le sucre.
Ajouter la crème et les épices.
Garnir le fond de tarte de ce mélange et faire cuire pendant 30 min à 180°.

L'Hypocras

Dans 1 litre de vin (blanc pour l'apéritif, rouge pour le dessert), ajouter 20 gr de gingembre frais pilé, 1 clou de girofle écrasé, 1 cuillère à café de cannelle et 100 gr de sucre.

Mixer pour bien dissoudre le sucre.
Laisser macérer 2h* puis filtrer...
Boire frais.

P1000295

Verdict : l'hypocras est une boisson divine que j'avais déjà eu l'occasion de boire à Lyon dans un resto médiéval et je suis bien contente d'en avoir la recette ! A refaire l'été et à boire bien frais !! Nous l'avions fait avec du vin blanc (c'est évident vue la photo), et laissé macéré 24 heures, comme dans le roman. Ce n'en est que meilleur : les épices ont parfumé le vin à souhait... Quant à la tarte, c'est un dessert un peu lourd et surtout fort en safran... Je ne pense pas la refaire, mais j'étais contente de tester !!

7 décembre 2009

Qui a tué Roger Ackroyd ? Pierre Bayard

Qui a tué Roger AckroydJ'ai eu l'occasion l'an dernier de découvrir Pierre Bayard, universitaire à Paris VIII et psychanalyste, qui a écrit d'étonnants essais, dont celui-ci, Qui a tué Roger Ackroyd ? publié aux éditions de Minuit en 1998.

Il amorce, dans ce titre, la réflexion qui est sienne : à la lecture du célèbre Meurtre de Roger Ackroyd d'Agatha Christie, au dénouement non moins célèbre, le lecteur est en droit de s'interroger. Le meurtrier est-il vraiment celui présenté par la reine du roman policier ? P. Bayard propose alors une relecture de l'œuvre en se penchant plus précisément sur les preuves qu'Hercule Poirot brandit à la fin pour accuser le meurtrier. Et si une deuxième fin était possible ? Et si Agatha Christie avait semé des indices tout au long de son roman pour permettre au lecteur de confondre le réel meurtrier ? Et si tout concourrait pour être différent de ce qu'il n'y paraît ?

Essai passionnant, accessible sans avoir parfaitement en tête l'œuvre d'A. Christie (P. Bayard en reprend la trame au début pour recontextualiser son propos), ce livre est un vrai régal.
L'auteur se penche tour à tour sur la personnalité du meurtrier présumé et de son entourage, fait un détour par la psychanalyse, se penche sur la syntaxe, pour enfin nous révéler sa version des faits...
Avis aux amateurs de romans policiers !
Et parce que Marc Escola en a parlé mieux que moi, rendez-vous sur le site de  Fabula pour en avoir un aperçu assez conséquent.
Et sur le site des Editions de Minuit pour un petit aperçu des autres essais de cet auteur (notamment Le paradoxe du menteur, Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ou encore Le plagiat par anticipation
)

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