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5 janvier 2015

Bridget Jones Folle de lui, Helen Fielding

Bridget Jones Folle de lui, Helen FieldingPublié quatorze ans après le deuxième tome des aventures de Bridget Jones, Folle de lui en est une suite des moins... surprenante ! On ne présente plus le personnage loufoque de Bridget, imaginé par la romancière et femme de lettres anglaises Helen Fielding et incarné à l'écran par Renée Zellweger.

Bridget n'a plus trente ans mais la cinquantaine. Elle s'est enfin mariée avec son grand amour, Mark Darcy, mais celui-ci est mort, quatre ans plus tôt, alors qu'il était en mission à l'international.
Désormais veuve et mère de deux enfants en bas âge, Bridget n'en demeure pas moins toujours aussi gaffeuse et fleur bleue. Mais se caser avec un homme qui a la moitié de son âge, tout en essayant d'être une mère courage, ce n'est pas de tout repos et Bridget en fait rapidement les frais...

Que de polémiques à la sortie de ce troisième tome des aventures de Bridget ! Non seulement Helen Fielding a eu l'audace de faire mourir Mark Darcy (oui madame, le beau Mark Darcy n'est plus... Heureusement que Colin Firth est éternel dans les adaptations ciné !), mais en plus elle a transformé Bridget en cougar éhontée qui n'hésite pas à s'enticher d'un toy boy dont elle pourrait être la mère. De quoi faire hurler au scandale les aficionados du couple Bridget/Darcy, et surtout de la Bridget complexée et mièvre dépeinte dans les deux premiers tomes.
Bref, si vous cherchez à savoir si ce roman vaut vraiment le détour, passez votre chemin. Je ne suis en effet malheureusement pas du tout objective sur la question, ne tente pas de l'être et ne le prétend surtout pas. Bridget est la seule chick lit que je lis et je pardonne tout à ces romans du seul fait de son personnage hilarant et de mes souvenirs de lecture du temps où j'étais lycéenne.
Malgré le revirement de situation - pensez, nous n'aurons jamais connu Bridget et Darcy heureux... -, j'ai quand même abordé ce livre avec enthousiasme, certaine d'y trouver ce que j'étais venue y chercher. C'est-à-dire tout simplement une détente efficace aux côtés d'un personnage bourré d'auto-dérision et qui, l'air de rien, porte en elle une part d'universel dans ses questionnements et ses fragilités.   
La narration alterne le présent et le passé, lorsque Bridget débute son aventure avec son toy boy. La mort de Darcy, si elle est véritablement esquissée, apporte une pointe de gravité à l'intrigue et offre - si si ! - un côté touchant à Bridget. Il est question de deuil, de perte et d'amour, bien sûr, mais ça reste Bridget. Donc les quelques égarements lacrymaux sont brefs et détonnent presque dans l'ensemble. Mais il était impossible à Helen Fielding de ne pas les glisser pour éviter de trahir la psychologie de notre* chère Bridget, affreusement amoureuse de son Darcy (* vous avez remarqué comme j'emploie le notre comme si Bridget appartenait à sa communauté de lecteurs ? C'est peut-être à cause de cet attachement que certains se sont senti trahis par ce troisième tome).
Pour ma part, malgré l'évident coup marketing de ce retour de Bridget, j'ai quand même franchement ri avec ce roman. Quelques blagues un tantinet scabreuses m'ont néanmoins déroutée (et il en faut beaucoup pour me choquer, attention) et ont détonné avec l'ensemble. Mais je n'en ai pas tenu rigueur à son auteure.   
Conclusion, si vous aimez Bridget, foncez ! C'est un roman dans la lignée des deux précédents, peut-être un peu moins drôle mais efficace. Les autres, je doute que vous ayez lu ce billet jusqu'au bout...    
(Et non je n'ai pas honte que ma première chronique de cette année 2015 soit consacrée à Bridget. Non non, aucune honte je vous assure !)

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7 septembre 2014

Quand j'étais Jane Eyre, Sheila Kohler

Quand j'étais Jane EyreQuand j'étais Jane Eyre est le neuvième roman de l'écrivaine Sheila Kohler paru en 2012 aux Éditions de la Table Ronde.

Manchester, 1846. Au chevet de son père qui  se remet doucement d'une opération des yeux, Charlotte Brontë écrit, dans la pénombre d'une chambre. Son nouveau roman, Jane Eyre, prend racine dans le terreau de sa vie. Le décès de sa mère, mais aussi la froideur de son père, en admiration devant son fils anéanti par l'alcool, la difficulté pour se faire éditer ou encore la passion qu'elle connut pour un de ses professeurs, Charlotte glisse dans son roman des éléments de sa vie et la transfigure pour mieux s'en venger. Sous sa plume naît un chef d'oeuvre. Et aux côtés de ses deux soeurs, Charlotte Brontë se laisse guider par l'acte d'écriture et transporter par les mots.

Depuis sa sortie en 2012, ce roman m'attirait, tant par son titre que par son sujet. Sheila Kohler nous livre ici une histoire tout à fait étonnante et d'une finesse exquise. Aux côtés des soeurs Brontë, dont il suit le quotidien dans les grandes lignes, le lecteur assiste à la naissance de trois chefs-d'oeuvre de la littérature anglaise : Jane Eyre, de Charlotte, Les Hauts de Hurlevent, d'Emily et Agnes Grey, d'Anne.
L'auteure, qui maîtrise parfaitement son sujet et la biographie des trois femmes, interroge l'acte d'écriture et s'immisce dans la tête de Charlotte Brontë pour mieux analyser ce qui pousse un individu à passer à l'écriture. La narration à la troisième personne, qui se focalise sur le personnage de Charlotte, offre une dynamique des plus intéressantes à l'ensemble.
De la rivalité des trois soeurs, l'auteure esquisse quelques lignes - notamment quand Charlotte est la seule à ne pas réussir à faire publier son roman - pour mieux s'intéresser aux fils entrelacés entre fiction et réalité, une réalité teintée de mélancolie et entachée de drames.
De la difficulté à publier un écrit pour une femme au 19e, en revanche, il est davantage question. Peut-être pour mieux définir les contours de ce contexte éditorial et mettre davantage en lumière les trois soeurs et leur ténacité respective.
Porté par une plume claire au style à la fois limpide et rythmé, Quand j'étais Jane Eyre est un roman peu commun, bel hommage à ces trois femmes de lettres que sont les soeurs Brontë. 

D'autres avis : Cathulu, Clara, FondantoChocolat, L'Or, Melisende, Miss Alfie, Stemilou, Theoma,...

Sheila Kohler présente son roman

 

9 mai 2014

Le journal de Bridget Jones, Helen Fielding

BridgetLe Journal de Bridget Jones d'Helen Fielding est initalement paru sous forme de chroniques dans The Independant et The Daily Telegraph entre 1995 et 1996, avant d'être réunies en roman en 1996. Mondialement connue pour être l'archétype de la trentenaire célibataire, Bridget Jones est rapidement devenue un personnage culte et ses aventures ont ouvert la voie à une veine de chick-lit plus ou moins réussie. 

Londres. Bridget, trente ans, célibataire, à la recherche du grand amour. Entre son boss avec qui elle entretient une liaison, ses amis célibataires aussi désépérés qu'elle, sa mère qui tente de la caser à tout prix, ses amis mariés-et-fiers-de-l'être qui ne comprennent pas sa situation, le ringard Mark Darcy qui finalement ne l'est pas tant que ça, Bridget se cherche. A coup de vodka, de clopes, d'incartades à son régime et de soirées d'intense réflexion avec ses amis. Comment trouver l'homme avec qui partager sa vie ? Et comment le garder ? Bridget se débat avec sa vie... et le fait avec beaucoup d'humour !

J'avais lu les deux tomes des aventures de Bridget quand j'étais au lycée... Ça commençait à dater un peu et si en dehors de ces romans je n'avais jamais succombé à l'appel de la chick-lit, une envie d'y revenir m'a prise, récemment. 
Envie de détente. De retrouver la Bridget des romans plutôt que celle des films. Attention, loin de moi l'idée de dire que Renée Zellweger ne correspond pas à l'image que j'ai de Bridget. Elle campe à la perfection le personnage de girl next door et possède un potentiel comique indéniableJe ne m'attarderais pas non plus sur Colin Firth ou Hugh Grant dans les rôles de Mark Darcy et Daniel Cleaver. Enfin, je pourrais, mais les digressions pourraient être longues (Hiiiii ! La scène d'arrivée de Hugh Grant dans l'ascenceur ! Le "I like you very much" de Colin Firth !! Parenthèse fermée. Cris hystériques contenus). 
Mais, dans mon souvenir, les romans étaient bien plus drôles que les films et j'avais envie de revenir aux origines de Bridget. Et mon souvenir était bon : je me suis marrée tout le temps de ma lecture ! J'ai adoré retrouver le style un peu télégraphique du journal de Bridget, son compte (plus ou moins sincère) de cigarettes/unités d'alcool/calories en début de chaque chapitre, ses tribulations invraisemblables mais vraiment tordantes.
Forcément un brin caricatural, le personnage de Bridget cristallise toutes les angoisses véhiculées par le statut de célibataire. On rit, c'est sûr. Et on apprécie la fraîcheur du ton, en gardant à l'esprit que ce roman a bientôt vingt ans mais qu'il résonne toujours de la même façon. Bridget Jones, porteur d'universalité ? Je n'irai peut-être pas jusque là. Mais presque... Récriture moderne d'Orgueil et Préjugés, Bridget Jones dépeint avec un humour décapant la société et ses travers par le prisme du célibat. A lire ou relire. A consommer sans modération, qu'on se le dise. 

Je ne résiste pas et vous mets la bande-annonce, bien entendu...

23 mars 2014

Cette chère Sylvia... Dawn French

Cette chère SylviaCette chère Sylvia... est un roman de l'humoriste britannique Dawn French paru en France le 5 mars 2014 aux éditions de L'Archipel.

Un balcon, une mauvaise chute. Une femme étendue dans le coma. Chambre numéro 5, Sylvia. A son chevet défilent ses proches : son ex-mari, sa meilleure amie qui est aussi sa maîtresse, sa soeur, sa fille, son employée de maison. A chacun de leurs passages, tous se livrent, évoquent des souvenirs, font ressurgir des rancoeurs. Qui est finalement Sylvia ? Chacun en dresse un portrait parcellaire. Son portrait d'après sa relation à cette femme.

Cette chère Sylvia... est un roman divertissant, malgré son sujet en apparence lourd, et promet de bons moments de détente à son lecteur. Dawn French met en scène une galerie de personnages à la fois attachants - bien qu'un brin caricaturaux - et souvent décapants. Ils se succèdent au chevet de cette femme qui donne son nom au roman, mais qui n'est finalement qu'un prétexte à ce que tous se confient, et évoquent leurs souvenirs.
Si l'intrigue bascule à certains moments dans l'invraisemblable, l'émotion est néanmoins là, palpable au détour d'une page, dans cette histoire familiale finalement universelle. Non-dits et déchirements, rancoeurs et reproches, les visites à Sylvia sont l'occasion pour chacun de régler ses comptes avec celle-ci, son immobilité et son silence étant propices à délier les langues. Et si la mort qui plane autour de cette chambre numéro 5 apporte une gravité à l'intrigue, elle permet à chaque personnage de jouer sa partition à la perfection.
La narration alternée apporte une dynamique toujours appréciable. Chaque chapitre, pris en charge par l'un des proches de Sylvia, amène son lot de révélations et de souvenirs et tisse le fil d'une intrigue riche en rebondissements.
Une lecture drôle et piquante. L'occasion d'un bon divertissement. Un roman dévoré en deux jours et qui m'a séduite ! 

Je tiens à remercier Sibylle de LP Langages&Conseils et les éditions de  l'archipel pour ce roman.

13 mars 2014

La malédiction des pharaons, Elizabeth Peters

La malédiction des pharaons, Elizabeth PetersLa malédiction des pharaons est un roman de l'américaine Elizabeth Peters, paru en 1981. Second tome de la série policière consacrée aux grandes heures de l'égyptologie écrite par la romancière, il met en scène Amélia Peabody et son mari Emerson, passionnés d'égyptologie.

L'intrépide Amélia et le fougueux Emerson se sont rencontrés dans le premier tome. Ils se sont détestés... mais nous les retrouvons mariés au début de ce roman. Parents d'un petit Ramsès, le couple a décidé de s'installer en Angleterre et de laisser de côté l'Egypte et ses mystères.    
M
ais très vite, l'appel de l'aventure se fait sentir. Une sépulture inconnue découverte dans la Vallée des Rois, la mort de l'archéologue à l'origine de cette découverte et la disparition de son assistant, titillent la curiosité d'Amélia. Et lorsque la très jolie veuve de l'archéologue vient supplier Emerson de poursuivre les recherches, le couple ne tient plus et s'envole vers Louxor.

Qu'il est bon de suivre le duo formé par Amélia et son mari à Louxor et tenter en leur compagnie de percer le mystère de cette sépulture inconnue ! Avec ce deuxième tome, Elizabeth Peters, elle-même égyptologue reconnue, entraîne une nouvelle fois son lecteur dans l'effervescence des découvertes archéologiques du début du siècle dernier.
Les descriptions des lieux sont soignées et permettent une immersion délectable dans cette époque. La part belle est laissée aux vestiges archéologiques et aux détails historiques, le tout porté par un duo de personnages à la fois drôle et grinçant.     
Et si l'intrigue policière souffre parfois de quelques faiblesses ou que certains personnages tendent à être parfois un brin caricaturaux, l'ensemble reste très plaisant et promet une belle détente.      
Laissez-vous séduire par Amélia et Emerson. Laissez-les vous entraîner sur les berges du Nil, dans la moiteur du soleil égyptien, et vous faire partager leur passion des découvertes archéologiques. 
 

  • 4/10 au Challenge Polar historique  organisé par Samlor et repris par Sharon.
  • 3/10 pour le Challenge Voyage dans l'Egypte antique que j'organise (toutes les infos ici)

v h

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22 janvier 2014

Le puits des histoires perdues, Jasper Fforde

Le puits des histoires perduesLe puits des histoires perdues est le troisième tome de la série Thursday Next imaginée en 2001 par l'écrivain britannique Jasper Fforde, paru en 2006 en France chez Fleuve Noir.

La détective littéraire Thursday Next n'a jamais droit à une minute de repos ! Alors qu'elle luttait il y a peu contre la multinationale Goliath, la jeune femme est désormais contrainte de se cacher dans un livre pour éviter ceux qui désirent sa perte. 
Recluse dans Les Hauts de Caversham, un navet jamais publié, la jeune femme, enceinte d'un homme éradiqué par Goliath, essaie de se reposer durant sa grossesse. Mais ça serait sans compter la mission qui lui a été confiée dans le puits des histoires perdues, une bibliothèque qui regroupe toutes les histoires jamais publiées.

Lire un roman de Jasper Fforde, c'est plonger dans un univers barré dans lequel perdre ses repères est essentiel pour apprécier le texte. Le puits des histoires perdues ne déroge pas à cette règle, bien au contraire. Ce troisième tome de la série est une sorte de condensé de loufoqueries et de fantaisie et si Jasper Fforde ne perd jamais son lecteur, bien habile celui qui saura dire où il veut l'emmener. 
En apparence, l'intrigue est simple : Thursday se replie dans un livre pour attendre tranquillement la fin de sa grossesse. Ça, c'est l'intrigue principale, le pourquoi du comment, et la disparition de Landen, son mari, le fil conducteur de la série. Se greffe à ça une foultitude d'intrigues et de personnages secondaires qui offrent au roman un aspect totalement déjanté. Thursday se retrouve embringuée contre son gré dans de nombreuses aventures qui finissent toutes par se rejoindre. Et c'est là que Jasper Fforde excelle. Malgré l'aspect labyrinthique de ses oeuvres et les nombreuses mises en abyme, la cohérence demeure. 
Jasper Fforde poursuit son hommage à la littérature anglaise en truffant son roman de références et d'intertextualités. Cette érudition contraste avec la dinguerie de l'intrigue et semble là pour la contrecarrer et prouver au lecteur, s'il en doutait, que l'auteur maîtrise son sujet et s'amuse de la littérature pour mieux lui rendre hommage et s'interroger.
Encore une lecture truculente, aussi barrée que la couverture du poche chez 10/18, comme d'ordinaire très représentative. A découvrir d'urgence, cela s'entend. Et pour ceux qui n'ont toujours pas sauté le pas d'ouvrir le premier tome, je ne sais vraiment pas ce que vous attendez...

Voilà une nouvelle lecture à inscrire dans The Thursday Next Challenge d'Alice.

16 octobre 2013

Chapeau Melon & Bottes de cuir, Grant Morrison, Ian Gibson et Anne Caulfield

Chapeau Melon & Bottes de cuirChapeau Melon et Bottes de cuir trouve son origine dans deux séries TV britanniques : The Avengers, diffusée en France en 1961  et The New Avengers, diffusée en 1976. Adaptée en BD dès les années 1960, la série est à nouveau remise au goût du jour en 1991 grâce à une adptation en BD par Grant Morrison. C'est cette adaptation que les éditions Soleil réedite aujourd'hui, regroupant deux aventures de John Steed et Emma Peel : Le Jeu d'or et Arc-en-ciel mortel.

Le Jeu d'or : Tara King, la partenaire de John Steed, disparaît mystérieusement. Ce dernier, accompagné d'Emma Peel, se lance à sa recherche. Leurs soupçons se portent rapidement sur un étrange club très select où le jeu est roi.

Arc-en-ciel mortel : Alors qu'Emma Peel retrouve son mari après trois ans de séparation, elle est confrontée à un étrange phénomène : les habitants du paisible village de Pringle on sea semblent avoir disparu. Très vite, Emma et son mari sont attaqués par des Incas qui semblent atteints d'une malédiction. Steed se joint à eux pour résoudre ce mystère.

J'ai toujours aimé la série Chapeau Melon & Bottes de cuir. Le charme de l'Angleterre, des sixties, des séries d'espionnage, du fameux tandem Diana Rigg et Patrick Macnee... Bref, les arguments en faveur de cette série sont nombreux.
Et si je ne suis pas adepte des novélisations - adapter un film en livre, le plus souvent en roman - j'ai néanmoins été très curieuse de découvrir ce comics signé deux grands noms de la BD, Grant Morrison et Ian Gibson.
Et je n'ai pas été déçue. Les deux aventures présentées dans cet album sont très différentes mais elles permettent au duo d'enquêteurs de faire preuve de tout son talent et déjouer les pièges qu'il rencontre
Le Jeu d'or offre une galerie de personnages mégalo assez intéressante et l'intrigue, très bien ficelée, demeure assez classique. Vengeance et jalousie sont au coeur d'un gigantesque jeu démesuré, destiné à piéger Steed.
Arc-en-ciel mortel, pour sa part, plonge dès les premières pages dans le surnaturel avec la malédiction Inca qui s'abat sur le petit village où Emma Peel et son mari ont passé leur première nuit de noces.

Les dessins de Ian Gibson ont ceci d'intéressant qu'ils rendent hommage à l'univers de la série et à son époque. Les traits émaciés des personnages ainsi que le travail sur les ombres offrent un rendu superbe. Les planches sont très dynamiques et alternent les plans. Le rendu est très cinématographique et permet un clin d'oeil supplémentaire à la série originelle.
En clair, un album fidèle à la série dont il provient, très agréable à lire et servi par deux pontes de la BD, ce qui ne gâche rien, avouons-le.

Et voilà ma 58e participation à la de Mango et ma 47e au  Top BD des bloggueurs organisé par Yaneck (15/20).Top BD

Voici ma 56e participation à la BD du mercredi de Mango

Et ma 45e participation au Top BD des blogueurs

initié par Yaneck

Voici(note 18/20)Top BD

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Un grand merci à Bénédicte et aux éditions pour cet album.

Planche 1 Planche 3

Planche 2

 

13 octobre 2013

Le Prince de la brume, Carlos Ruiz Zafón

Le Prince de la Brume, ZafonLe Prince de la brume est le premier roman de l'auteur barcelonais Carlos Ruiz Zafón, connu notamment pour sa trilogie Les livres oubliés. Paru en 1993 en espagnol, Le Prince de la brume dut attendre 2011 et le succès du roman L'Ombre du Vent pour paraître en français chez Robert Laffont.

Angleterre, été 1943. Les Carver fuient la guerre et se réfugient sur la côte Atlantique. Maximilian, horloger de son état, a acheté pour sa famille une maison au bord de la plage.
Pour Max, treize ans, ce déménagement est un drame. En fuyant la ville, sa famille le prive de son microcosme adolescent et de son équilibre fragile. Mais une fois sur place, le jeune garçon découvre très vite une autre vie. En compagnie de Roland, un jeune du village, Max découvre les lieux. Et la vieille maison achetée par son père n'est pas exempte de rumeurs. Quant au jardin de statues que Max aperçoit de sa chambre, il lui fait froid dans le dos. Que s'est-il réellement passé avec les précédents locataires ? Pourquoi semble-t-il régner un malaise autour d'un naufrage survenu en 1918 ? Et quelle est cette ombre qui rôde autour de la maison ?

J'ai découvert Zafón avec L'Ombre du Vent, comme bon nombre de lecteurs francophones. Et si je n'ai pas poursuivi la lecture de cette trilogie (allez savoir pourquoi), j'ai eu envie de découvrir les premiers romans de l'auteur.
On retrouve dans Le Prince de la brume ce qui fait le charme de Zafón : un soin tout particulier apporté aux descriptions, des lieux nimbés d'une aura mystérieuse à souhait, des personnages fragiles à la psychologie léchée.
Si l'intrigue semble facile de prime abord, Zafón parvient, en 187 pages, à lui donner une  atmosphère singulière. Le fantastique rôde, et le lecteur dévore les pages pour savoir si l'intrigue va y basculer ou non. Les événements se succèdent et l'étau se ressère autour des personnages adolescents. Le suspense croît au fil des pages et la tension monte progressivement.  Zafón excelle en la matière !
En un mot, Le Prince de la brume porte en lui tous les ingrédients propres aux romans de Zafón. Comme s'il en était un prélude. Une sorte d'avant-goût assez court. A découvrir, donc, si vous êtes, comme moi, sous le charme de cet auteur espagnol.

Première participation au Challenge Halloween chez Lou et Hilde

20 août 2013

Miss Marple au Club du Mardi, Agatha Christie vue par Martin Parr

Miss Marple au Club du MardiOn ne présente plus la Reine du crime, cela s'entend. Mais lorsque les Éditions du Masque demandent au photographe britannique Martin Parr d'illustrer la bibliothèque idéale de la grande dame, le résultat est pour le moins étonnant. Cinq des plus grands titres d'Agatha Christie sont ainsi sortis en mai 2013 illustrés, en couverture et en quatrième de couverture, par deux photos issues de la série Common Sense de l'artiste réputé pour son oeil critique sur la société britannique. Cinq petits bijoux grinçants qui rendent hommage aux oeuvres de la Reine du crime et cinq autres à venir en novembre.

Miss Marple au Club du mardi est un recueil de treize nouvelles mettant en scène le armachair detective éponyme imaginé par Agatha Christie. Tous les mardis soirs, Jane Marple et cinq de ses amis se penchent sur des affaires non résolues, des enquêtes insolubles et retorses qui ont laissé derrière elles un goût d'inachevé. Et les six protagonistes réunis, en alliant leurs modes de réflexion et d'analyse, vont réussir là où les plus brillants enquêteurs ont échoué.

J'adore Agatha Christie, vous le savez, et j'aime me plonger, à intervalles réguliers, dans un de ses romans. Si durant de longues années j'ai eu une nette préférence pour Hercule Poirot, l'agaçant et omniscient détective belge, j'ai découvert il y a quelques temps que le personnage de Miss Marple avait un caractère attachant et que ses enquêtes ne possédaient pas moins de piquant. 
Les treize enquêtes présentées ici mettent en scène le pire de l'être humain : mensonges, manipulations, usurpations d'identité, rien n'arrête les meurtriers dépeints ici pour parvenir à leurs desseins et c'est grâce à l'ingéniosité de Miss Marple et de ses convives que les masques tombent et que la vérité éclate. Les nouvelles se succèdent et avec elles l'envie, à chaque fois, de démasquer le coupable avant le célèbre Club du mardi.  
La Reine du crime fait mouche à chaque coup et rares sont les nouvelles dans lesquelles j'ai entraperçu une once de vérité. L'esprit retors des meurtriers l'est décidément trop pour l'intègre lectrice que je suis. Mais le plaisir est là. Et c'est l'essentiel. Et ma bibliothèque est ravie d'accueillir ce bel objet.

 

British Mysteries

Quid ? Le Challenge British Mysteries organisé par Lou et Hilde

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Voici ma troisième participation au Challenge British Mysteries organisé par Lou et Hilde.

Lou et Hilde

Un grand merci à Anne et aux  pour ce recueil de nouvelles.

                         

30 juin 2013

Une journée à Canterbury

Habiter en région parisienne comporte beaucoup d'avantages, certes, mais aussi beaucoup d'inconvénients. Si vous me connaissez un tant soit peu ou que vous me lisez occasionnellement, vous n'avez pas pu passer à côté de mes protestations diverses quant à ma vie parisienne...
Mais force est de reconnaître que lorsqu'on aime voyager, Paris offre beaucoup d'avantages : aéroports internationaux desservant toutes les destinations probables et improbables, prix défiant toute concurrence, vols directs, etc. Et surtout, la possibilité, en une journée, d'aller faire un périple de l'autre côté de la Manche. C'est ce que j'ai fait hier...

Une journée à Canterbury !

Après un périple en bus, un passage par le Shuttle, nous sommes arrivés dans la paisible et mignonne ville de Canterbury, au sud de l'Angleterre, célèbre pour sa cathédrale, l'une des plus anciennes églises chrétiennes du pays. Partiellement détruite en 1942 par les bombardements, elle fut restaurée et la ville accueille aujourd'hui plus d'un million de visiteurs par an.

 

        

1h30 de visite pour arpenter les dédales du lieu, classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité. La Crypte, lieu de recueillement et de prière, est un petit bijou (mais vous ne la verrez pas ici : les photos sont interdites pour respecter le recueillement).

La Cathédrale est tristement célèbre car elle fut le théâtre de l'assassinat de l'Archevêque Thomas Becket, le 29 décembre 1170. Cet épisode fait de la cathédrale un des lieux de pélerinage les plus importants au monde.

Le cloître de la cathédrale, magnifique et extrêment bien conservé.

 La Cathédrale est également célèbre pour ses vitraux, datant des 12e et 13e siècles.

Mais Canterbury, c'est aussi une petite ville pavée très agréable pour se balader. Hier, nous avons eu la chance d'avoir un temps estival très agréable et nous en avons bien profité !

Un café à la déco sympa : observez les théières et les tasses suspendues dans la vitrine !

A droite, une boutique avec des gâteaux typiquement anglais : plein de colorants, de décors en pâte de sucre, de glaçages improbables, etc. Si nous n'avons finalement pas craqué, c'est que notre fish&chips du midi a su remplir notre estomac comme il se doit !

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La ville regorge d'enseignes en harmonie avec les vieilles demeures et les façades anciennes. Un peu plus, et on croirait vraiment que le temps s'est arrêté... Comme vous le remarquez, je n'ai pas pu m'empêcher de rentrer dans cette boutique de couture, mon nouveau dada !

 
Les canaux de la ville, qui permettent de voir la ville autrement. Un petit air de Bruges, non ?
A droite, le pub The Parrot, réputé pour sa cuisine traditionnelle.
 

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La bibliothèque et la place centrale, en face du porche de la Cathédrale.

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Un jardin municipal qui condense tout le charme de l'Angleterre actuelle à mes yeux : les briques rouges, le fer forgé, les lampadaires traditionnels et les cabines téléphoniques.

A droite, une des nombreuses façades historiques de la ville.

                                                                                Tasse anglaise mois de l'année JuneTasse anglaise mois de l'année JuneTasse anglaise mois de l'année June

Une bien belle journée, partagée à deux. Une petite ville très agréable pour se perdre dans le dédale de ses ruelles médiévales. Une douce ambiance estivale et un charme british qui me séduit à chacune de mes visites anglaises. Bref, une journée de rêve.
 

Et voici ma seconde et dernière participation au Mois anglais de Lou et Titine !

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