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Bienvenue à Bouquinbourg
28 avril 2015

Chut... Je prolonge mon exil à Venise

Venise

C'est sous les cieux vénitiens que je pars demain,
dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne.
Découvrir la Sérénissime, sa place San Marco, me perdre dans ses calle et rêver de ses palais,
humer les alléchants étals des épiciers, flâner au bord de l'eau, arpenter le Palais des Doges...

A très vite, en photos et avec des conseils !

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17 avril 2015

Chut... Je suis partie rénover un château...

Château

Donner un peu de mon temps pour restaurer un bout de patrimoine, à partir de techniques médiévales.

Je reviens bientôt, avant de repartir, ensuite.

Pour mieux revenir, quand même... Et vous parler de tout ça !

A très vite !

16 avril 2015

La vérité sur l'Affaire Harry Québert, Joël Dicker

La vérité sur l'affaire Harry QuébertLa vérité sur l'Affaire Harry Québert est le deuxième roman du Suisse Joël Dicker paru aux éditions Fallois / L'Age d'Homme en 2012 et couronné la même année par le Grand prix du roman de l'Académie française et le Goncourt des lycéens.

New Hampshire, août 1975. Nola Kellergan, quinze ans, disparaît mystérieusement à Aurora, petit village de la côte. L'affaire est classée sans suite faute d'indices probants
New York, 2008. Marcus Goldman est la gloire montante de la littérature américaine. Son premier roman l'ayant propulsé en haut des ventes, le jeune homme goûte à la gloire et à ses paillettes. Mais tenu de fournir un nouveau roman à son éditeur, Marcus panique. L'angoisse de la page blanche le guette et les semaines défilent sans qu'il ne parvienne à écrire quoi que ce soit
Bien décidé à honorer son contrat éditorial, le jeune écrivain décide d'aller rendre visite à un de ses anciens profs de fac, Harry Québert, à Aurora. Mais malgré les échanges avec son vieil ami, Marcus est en mal d'inspiration et contraint de rentrer à New York. Mais sa surprise est immense quelques jours plus tard lorsqu'un coup de téléphone l'informe de l'arrestation d'Harry. Trente-trois ans après sa disparition, le corps de Nola vient d'être retrouvé enterré dans la propriété de ce dernier. Mû par son désir de soutenir son ami, Marcus retourne à Aurora. Et au fil des jours, son désir se transforme en volonté d'innoncenter son mentor en écrivant son histoire. Le jeune écrivain se lance donc à la recherche de preuves.

Tant a déjà été dit de ce roman à sa sortie qu'il est bien difficile d'écrire une chronique qui apporte quelque chose. Mais je ne pouvais pas ne pas parler de ces 900 pages dévorées en cinq jours ! Je m'en suis longtemps tenue éloignée, allergique que je suis à ces titres dont tout le monde a parlé. Et même s'il y a eu des avis négatifs, beaucoup l'ont encensé. Alors par peur d'être déçue, encore (je me souviens de ma rencontre en demi-teinte avec Zafon), je gardais ce livre à distance. Mais une sorte d'engouement s'est produit de façon totalement indépendante autour de moi, et il ne m'en a pas fallu plus pour l'ouvrir ! (vous remarquerez à quel point je suis parfois faible et influençable ?)

Et j'ai drôlement bien fait ! Quand on parle d'addiction avec ce roman, c'est exactement ça. Si vous faites comme moi, vous allez l'ouvrir, un peu présomptueux, avec cet air d'en avoir vu/lu d'autres, en vous disant que non, décidément, cela ne passera pas par vous... Et puis... Et puis vous allez tourner les pages. Vite. Très vite même. Avide de savoir ce qui se passe. Parce que Joël Dicker excelle dans ce petit exercice de style qui consiste à accrocher son lecteur et ne plus le laisser partir. Malgré un style assez plat et qui ne restera pas dans les mémoires, le charme opère. Le suspense est distillé juste ce qu'il faut, le héros sympathique mais pas trop, les descriptions cinématographiques, la narration dynamique - l'intrigue alterne les époques - et lorsque Harry est emprisonné, le lecteur n'a qu'une envie : que Marcus retourne dans cette petite ville du New Hampshire et résolve ce mystère. Parce qu'il s'agit bien d'un mystère. Qui croire ? A qui faire confiance ?  Vaste question...

Dit comme ça, je sens que vous allez me rétorquer qu'il n'y a là rien de bien original. Et je vous le concède. Sur le papier, quand on en entend parler, il flotte comme une impression de déjà lu. On pense à Lolita avec cette petite Nola, à Millenium pour ce huis-clos et ce passé un peu glauque que l'on déterre des années après. Oui. Mais comme avec le premier tome de Millenium, cela fonctionne vraiment bien et je vous défie d'interrompre votre lecture !

Le roman est structuré par des conseils d'écriture prodigués par Harry à Marcus. Et c'est là que c'est drôlement intéressant. Joël Dicker emberlificote son lecteur et sème le doute. Car le héros ressemble quand même beaucoup au romancier. Mise en abyme ? Joker sorti de la manche de l'auteur ? Je ne vous dirai rien et vous laisse vous interroger. L'écriture et le métier d'écrivain ont une large place dans cette intrigue, et ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire.

En tout cas, je ne peux que vous encourager à vous glisser aux côtés de Marcus pour élucider ce mystère et aider le jeune romancier à écrire son roman-plaidoyer. Ouvrez La vérité sur l'Affaire Harry Québert, et parlons-en ensemble. Parce que des quatre personnes autour de moi qui l'ont lu en même temps que moi, les avis ont été unanimes... Alors, tentés ?

D'autres lecteurs : A propos de livres, Cristie, Enna, Laure, Marion, Natiora, etc.

8 avril 2015

Chroniques Birmanes, Guy Delisle

Chroniques Birmanes, Guy Delisle

Chroniques Birmanes est un album documentaire de Guy Delisle paru en 2007 chez Delcourt, dans la collection Shampooing.

Guy Delisle suit sa femme, médecin à MSF, en mission au Myanmar durant un an. Une année entière dans ce pays sous dictature, une année de découvertes, de rencontres, d'un quotidien censuré, une année aussi dans l'éducation de leur fils, Louis. Une année particulière pour le dessinateur dont cet album est le récit. 

Impossible d'ignorer Guy Delisle et ses albums autobiographiques. Cela faisait bien longtemps qu'ils me faisaient de l'oeil, mais le déclic s'est produit quand un de mes élèves m'a prêté celui-ci.
Ouvrir Chroniques Birmanes c'est plonger dans le quotidien de Guy Delisle durant un an et découvrir à ses côtés un pays refermé sur lui, victime de son régime.
Guy Delisle se présente sans fard, sans artifice, en conjoint un peu désoeuvré qui découvre seul ce pays tandis que sa femme va de dispensaires en dispensaires pour aider les malades du pays. Il aborde avec humour cette année un peu particulière, sans volonté de parler de ce pays autrement que par son prisme, sa subjectivité, ses expériences. 
C'est donc une expérience de l'intime qui vous attend quand vous ouvrez ces pages, servie par un dessin en noir et blanc aux traits anguleux. Et une fois la dernière page tournée, non seulement vous aurez l'impression de connaître Guy Delisle, mais vous aurez également certainement envie d'en savoir un peu plus sur ce que l'occident appelle la Birmanie. 
Je retiendrai de cet album une foule d'anecdotes drôles - on ne reconnaît jamais l'auteur  s'il n'est pas avec son fils, Louis, mascotte du quartier où ils habitent à Rangoon - ou moins drôles - certains des amis de l'auteur ont eu peur des représailles en étant assimilés à lui et son projet -. Ce qui est sûr, c'est que je ressors transformée par cette lecture qui ne fait que confirmer ce que j'éprouve : rien de tel que de vivre dans un pays pour le découvrir de l'intérieur. Et mon projet de cet été n'est qu'une petite goutte d'eau mais elle s'en rapproche un tantinet... 

D'autres lecteurs de cet album : Canel, EnnaEstellecalim, Mo’ Noukette, Saxaoul, Théoma, Yaneck, Yvan, etc.  

C'était ma BD de la semaine chez Stephie aujourd'hui et ma 65e participation auTop BD de Yaneck (16/20)

  Top BD

 Planche 1   Planche 2

4 avril 2015

Moi, après mois... mars 2015

 Un rendez-vous initié par Moka.
Un peu de moi à Bouquinbourg. Beaucoup des autres, surtout.

moi après mois

Un mois crispant, un moi crispé / Un corps qui dit stop. Je l'écoute, et je fais bien / Nager pour me détendre. Dans l'eau, on oublie tout / Mais du positif, beaucoup, malgré tout / Un japonais à midi et une orgie de sushis (pour changer...) / Et une aprèm au soleil dans la foulée, dans un endroit magnifique aux arbres séculaires / Kingsman, le film qui détend bien / Un dimanche en super compagnie qui débute par un latte, se poursuit par un cheesecake, se prolonge par un en-cas libanais, et se termine par un mojito. Si je vous dis qu'au milieu il y a eu du shopping et de chouettes discussions... / Nouer de nouvelles amitiés qui font du bien / Une impro un dimanche avec un tour de galeries d'art et un goûter fabuleux avec celle qui s'est fait une frange / Un petit déj en terrasse au soleil, un lundi matin / Flo et Hélène, celles qui finissent leur marathon de 9 mois / Candy crush Soda, ou ma nouvelle addiction / Mais quand on voit des oursons et des bouteilles de soda quand on ferme les yeux, c'est le signe qu'il est temps de faire une pause... / Celui qui gère quand ça ne va pas. Qui gère très bien / Mais pas au point de me laisser gagner à Worms. Grrrr... / Me plonger dans La vérité sur l'affaire Harry Québert et dévorer ses 900 pages en cinq jours ! / Un mois vraiment en demi-teinte, hanté par ces difficultés professionnelles qui me rongent. Réussir à en parler et tout dénouer, heureusement / Un blog plus silencieux, victime de ces contrariétés. Peu de mots, moins d'envie / Mais Venise et New York, de beaux projets qui font du bien / Allez zou ! Au revoir mars, bonjour avril ! /

Les mois de Sandrine, L'Irrégulière, Un livre un thé, Martine, Mademoiselle A, Tiphanie,  et Moka.

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