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Bienvenue à Bouquinbourg
quotidien
13 octobre 2011

Le bonheur : la chance n'arrive jamais par hasard... Eckart Von Hirschhausen

lebonheur-zLe bonheur : la chance n'arrive jamais par hasard est un essai du physicien et comédien allemand Eckart Von Hirschhausen paru en 2011 en France.

Ce livre se présente comme un guide, une aide, pour trouver le bonheur aujourd'hui. Scindé en cinq sphères, le bonheur est présenté comme un état accessible par tous tous les jours. Qu'il passe par des rapports sociaux, une part de chance, un défi personnel ou encore la détente, le bonheur tient souvent à peu de choses.

Pourquoi avoir lu ce livre ? Je ne sais pas réellement... J'ai été intriguée par la présentation de l'éditeur, attirée notamment par l'humour sensé être omniprésent...
D'humour, je n'en ai pas vraiment décelé. Et puis je n'ai pas trouvé de réponses dans ce livre, dans ces réflexions lancées parfois de façon désordonnée.
J'aurais aimé une réflexion plus profonde, un cheminement intellectuel de l'auteur, une réelle plus-value que je n'ai pas eu l'impression de trouver ici. Faire référence au bouddhisme est attendu voire éculé, merci bien. Trop de poncifs, d'encouragements et de compassion qui m'ont littéralement, et pour un long moment, écoeurée et vaccinée contre les livres de développement personnel. S'il suffit de découper un pingouin ou de résumer sa réflexion à énoncer que le bonheur équivaut à manger du chocolat ou aimer les siens, je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'écrire un livre.
Si certains ont pu trouver quelque chose qui les a aidés dans ce livre, tant mieux. Ce n'est pas mon cas. Au mieux, je l'ai trouvé facile.

Je tiens néanmoins à remercier   logo2   et les éditions leduc  pour ce roman reçu dans le cadre de l'Opération Masse Critique

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1 octobre 2011

Sorbet au piment rouge, Pierre Luneval

sorbet_au_piment_rouge_couverture2Sorbet au piment rouge est un recueil de nouvelles de Pierre Luneval paru en 2011 aux Éditions du Bord du Lot. 

Seize nouvelles composent ce recueil. Seize nouvelles très différentes qui alternent humour noir, absurde et dissection du quotidien. De la maîtresse qui accompagne ses élèves au cinéma à l'auteur esseulé lors d'une séance de dédicace en passant par un homme qui vient de perdre sa femme et par là-même son identité, les nouvelles de Pierre Luneval nous entraînent à chaque page dans un univers fantasque aux frontières parfois floues.

Comme à chaque fois que je lis un recueil de nouvelles, un sentiment diffus  m'envahit, un sentiment que j'ai du mal à qualifier et à analyser. Si certaines nouvelles m'ont complètement charmée et immergée dans un univers singulier (je pense notamment à « Première dédicace », « Le café au lait » et « Respire »), d'autres m'ont laissée de marbre. Il m'est donc difficile d'avoir un avis bien tranché sur ce recueil et surtout, un avis harmonieux dans l'ensemble. Ces nouvelles sont très différentes et leur hétérogénéité est parfois trop déroutante pour les apprécier à la suite l'une de l'autre. Si certaines sont liées par des éléments (comme le personnage de Vanitas de Holos), d'autres fonctionnent comme des électrons libres en marge de l'ensemble.
Ce qui est certain, c'est que Pierre Luneval possède un style bien à lui, à la fois poétique et musical, et joue avec les mots avec brio. Si j'ai pensé immédiatement à Philippe Delerm dans la première nouvelle, je n'ai visiblement pas été la seule puisque Pierre Luneval évoque lui-même ce romancier. Une sorte d'hommage, peut-être, de clin d'oeil, sans doute.
Les univers mis en scène dans ses nouvelles sont également bien singuliers et furieusement dérangeants pour certains. On frôle le fantastique parfois, on y sombre littéralement à d'autres moments, on ne sait plus où donner de la tête ni que penser. Ce sont donc seize nouvelles souvent déroutantes que nous présente Pierre Luneval. Des nouvelles parfois amères, parfois cruelles, qui laissent un drôle de goût en bouche, une fois la dernière page tournée. Un recueil qui porte donc bien son nom, et qui porte en lui un piquant à la fois singulier et dérangeant.
Sorbet au piment rouge
est un recueil qui sort de l'ordinaire, qui, s'il dissèque parfois le quotidien, ne le fait que pour se détourner de la réalité et dépeindre celle beaucoup plus fantaisiste de l'auteur. Même si je n'ai pas apprécié toutes ces nouvelles, beaucoup d'entre elles possèdent une saveur bien particulière que je ne suis pas prête d'oublier.

Je remercie  Agents littéraires et les bord du lot pour ce roman reçu en partenariat.

28 septembre 2011

Rural ! Etienne Davodeau

RuralRural ! est une BD parue en 2001 chez Delcourt et récompensée en 2002 au Festival d'Angoulême par le Prix Tournesol - prix en marge du festival, créé à l'initiative des Verts pour récompenser un album sensible aux problématiques écologiques ou porteur de valeurs comme la justice sociale, la défense des minorités et la citoyenneté.

L'album débute en février 2000. Etienne Davodeau a côtoyé pendant un an des agriculteurs pour comprendre leur quotidien dans leur exploitation biologique, le Kozon, à 25km au sud d'Angers. S'occuper des vaches au quotidien, mais aussi des champs, semer, récolter, faire sécher, stocker... Tout ce qu'implique une labellisation agriculture biologique. Et en parallèle, la construction de l'A87 entre Angers et Cholet. Le tracé de cette autoroute qui va défigurer à jamais le paysage et va séparer en deux leur exploitation. Quant à leurs voisins, l'autoroute passe sur leur maison...9782840555834_5

Rural ! est la première BD documentaire que je lis. Et quelle lecture ! Etienne Davodeau nous entraîne dans son projet dès la première page et nous fait vivre à ses côtés le quotidien des personnes qu'il rencontre. On se prend de sympathie pour eux, on suit leur quotidien, leurs avancées comme les embûches qu'ils rencontrent.
On en apprend sur l'agriculture biologique, certes, mais aussi sur la construction d'une autoroute, sur les petits riens, parfois moches, qui déterminent le tracé (le copinage, la corruption, entre autres) et sur l'entraide qui naît lors de situations comme celle-ci.
Pour ma part, j'ai été charmée par cette plongée ultra-réaliste dans l'univers de l'exploitation agricole (ah ! les scènes de vêlage !) . Etienne Davodeau a su donner à voir ces vies disséquées par son coup de crayon. Ses dessins en noir et blanc rendent hommage à son projet de BD documentaire et lui offre une bichromie intéressante. A découvrir, c'est certain !

 

   Et voici ma 24e participation
à la BD du mercredi de
Mango !

Logo_BD_du_mercredi_de_Mango_1


Et ma 15e au Top BD des blogueurs de Yaneck!
(note : 16/20)

Logo_top_bd_2011

 

7 juin 2011

Rester de bonne humeur dans le monde d'aujourd'hui, Martin Marceau

64424102Avec un titre pareil, ce livre est bien tentant... Surtout dans le climat actuel ! Et quand la quatrième nous promet un "texte [qui] apporte des informations capables de susciter une humeur plus joyeuse et sereine", je ne résiste évidemment pas...

Malheureusement, ce billet sera assez bref, à l'image de ce texte court et condensé. Alors que je m'attendais à un livre qui proposerait une réflexion profonde sur la société actuelle et des manières de l'envisager différemment, j'ai été confrontée à un dialogue entre un narrateur et un réparateur informatique à l'image des leçons de philosophie de l'antiquité.
L'idée aurait pu être séduisante. Elle ne l'a pas été pour moi. La démarche  de plonger au fond de soi-même pour trouver des réponses au monde d'aujourd'hui n'est pas amenée de façon subtile et ressemble, d'après mes souvenirs, à l'amorce de Jostein Gaarder dans Le monde de Sophie.
Une lecture que j'ai eu du mal à terminer, malgré sa brièveté, et qui m'a laissée interdite. Peut-être parce que je n'aime pas vraiment les leçons philosophiques de cet ordre. Peut-être parce que l'énumération de lois dites universelles m'a laissée de marbre. Peut-être parce que ma vision de la société actuelle est foncièrement plus positive que celle du narrateur. Peut-être aussi parce que j'aime me nourrir de réflexions plus subtiles sur notre monde et ses travers. Un rendez-vous manqué, c'est certain !
Je tiens néanmoins à remercier à   logo2 et les Éditions  nouvel_anglepour ce livre reçu dans le cadre de l'Opération Masse Critique.

 Rester de bonne humeur, dans le monde d’aujourd’hui par Martin Marceau

Critique et infos sur Babelio.com

25 mai 2011

Zoé, Chabouté

ZoeIl y a quelques temps sur la blogosphère, une sorte de complot a vu le jour, visant à nous inciter, nous, pauvres lecteurs, à succomber au charme des albums de Chabouté. Je suis faible, avouons le, et je n'ai pas résisté bien longtemps (surtout que j'avais ce titre sous la main au lycée...)

Zoé sort de prison. Sa grand-mère, Mathilde, vient de mourir au petit village de la Goule. Désireuse de rompre avec son passé, la jeune fille voit dans la maison dont elle hérite un havre de paix parfait.
Elle s'installe donc dans le petit village. Mais l'ambiance est lourde et elle n'est pas accueillie à bras ouverts, hormis par Hugo, le fils du maire, déficient intellectuel. La méfiance règne, surtout lorsque les villageois apprennent que la jolie Zoé ne veut pas vendre la maison de sa grand-mère et souhaite s'installer là. Quel mystère se cache derrière ses façades et ces moues aux abords si peu aimables ?

Quel choc ! Je n'avais pourtant pas été charmée du tout par leschabout__pg planches présentées ça et là sur les blogs vantant le talent de Chabouté, mais force est de constater que ce dernier maîtrise plutôt bien son art !
La force de ses dessins réside dans cette utilisation de la bichromie absolument stupéfiante ! Il alterne le blanc et le noir avec brio, déstabilisant parfois son lecteur avec des inversions d'une vignette à l'autre. Pour ma part, j'ai été complètement bluffée !
L'intrigue, quant à elle, est intéressante mais doit surtout sa qualité aux dessins qui l'accompagnent. Les personnages sortis de l'imagination de Chabouté sont troublants de réalisme et provoquent une foule de sensations à la lecture, tout en offrant à l'intrigue une dimension toute particulière. Ces visages froids aux regards inquisiteurs peignent à merveille l'ambiance des petits villages dans lesquels l'autre en général et l'étranger en particulier effraye.
Enfin, point appréciable à mes yeux également, cette BD est un one-shout (= en un seul volume) et permet de s'immerger complètement dans un univers en une centaine de pages sans être obligé de lire une suite pour en l'appréhender dans sa totalité.

Une excellente rencontre avec Chabouté donc, prélude à celles qui vont suivre, obligatoirement... Un grand merci aux conspirateurs/trices qui nous ont abreuvés de planches durant des semaines et m'ont permis de découvrir cet auteur !
L'avis de Noukette, qui a été sous le charme elle aussi ! (et qui a fait partie de la conspiration évoquée plus haut...)

Et voici ma douzième participation 
à la BD du mercredi de
Mango !

Logo_BD_du_mercredi_de_Mango_1


Et ma quatrième au Top BD des blogueurs de Yaneck!
(note : 18.5/20)
Logo_top_bd_2011

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12 mai 2011

L'Apprentissage de la ville, Luc Dietrich

arton1945_48f47L'Apprentissage de la ville est un livre qui me tient particulièrement à coeur et que je souhaitais vous présenter. Cette oeuvre est le second volet d'un diptyque débuté sept ans plus tôt avec Le Bonheur des tristes.

L'Apprentissage de la ville a ceci de particulier qu'il met à mal toutes les conventions du pacte autobiographique traditionnel. Luc Dietrich y raconte une période de sa vie, de 1931 à 1935, mais si beaucoup d'éléments sont avérés, d'autres sont arrangés voire inventés. Ce brouillage de pistes atteint son paroxysme avec le sous-titre "Roman" donné à ce texte qui présente pourtant toutes les caractéristiques d'une autobiographie.

Né en 1913, orphelin de père, Luc Dietrich subit une enfance itinérante aux côtés de sa mère, toxicomane. Lorsque celle-ci s'éteint en 1931, le jeune homme est à son tour plongé dans une vie instable. Sans le sou, il fréquente toutes sortes de milieux, plus ou moins bien famés, et survit au jour le jour.
De sa rencontre avec Lanza del Vasto naît l'énergie qu'il met dans son oeuvre littéraire et qui nous permet, aujourd'hui, de mesurer le talent de cet écrivain disparu trop tôt...

L'Apprentissage de la ville est un texte très intimiste qui mériterait pourtant davantage de visibilité. Il dégage une poésie d'une rare beauté portée par un élan fugace d'une intensité inouïe.
Suivant au fil des pages l'itinéraire de l'auteur et le fil de sa vie, le texte nous emmène dans un monde à part, où la temporalité s'estompe au profit de tranches de vie, d'anecdotes, de souvenirs parfois fictifs dans lesquels le lecteur doit délier le vrai de l'imaginaire.
C'est une lecture qui m'a profondément marquée tant elle ne ressemble à rien de ce que j'ai pu lire avant. Luc Dietrich nous offre ici un texte vibrant d'émotion dont on ne ressort pas indemne.

Une lecture qui n'est peut-être pas d'un abord facile car d'une construction sans réel ancrage temporel, mais qui mérite qu'on s'y attarde, qu'on déchiffre cette vie qui porte en elle toutes les caractéristiques d'une tragédie grecque. Luc Dietrich s'est éteint à l'âge de 31 ans, en 1944, des suites d'une septicémie contractée par une blessure de guerre. Il laisse derrière lui une oeuvre brillante, d'une musicalité rare et vibrante d'images poétiques.
A lire si le style d'un auteur compte autant si ce n'est plus qu'une intrigue rocambolesque à souhait. A lire pour découvrir un artiste,
une plume, une vie.

"Le sang coule dans le creux de la hanche, mes mains ne peuvent plus le retenir. Il est beau, il est précieux, et il s'en va." (p.29)

"Cette nuit les herbes ont poussé si haut que les arbres ont peur pour leurs fruits." (p.47)

"Le passé m'était remords, l'avenir menace, le présent dégoût." (p.62)

"Et sommeil aussi sera notre vie de demain, quand le soleil luira et que nous nous croirons en éveil, nous les humains chefs-d'oeuvre, nous les petits parfaits du globe, aux mobiles de 68135280mouche, à la mémoire épaisse et à la langue agile." (p.155)

Cette lecture me permet d'honorer mon engagement pour le Challenge nécrophile de Fashion.

4 mai 2011

L'homme qui marche, Jiro Taniguchi

taniguchi_L_HOMME_QUI_MARCHEJe poursuis ma découverte de l'oeuvre de Taniguchi avec L'homme qui marche, publié en 1995 chez Casterman.

De cet homme, nous ne saurons rien de précis, si ce n'est qu'il habite en ville avec sa compagne et profite de la nature urbaine pour prendre le temps. Prendre le temps d'observer son environnement, les personnes qu'il croise ou encore les animaux, grimper dans un arbre pour en admirer la vue ou regarder la neige tomber. Faire finalement, ce que peu font...

A nouveau, Taniguchi nous transporte dans un univers à part, où lataniguchi_hommemarche_illus_0cb5a poésie domine. Peu de bulles dans cette BD, peu de dialogues et de réflexions, mais finalement, la lecture s'en trouve d'autant plus poétique. On suit avec bonheur les pérégrinations pourtant simples de ce promeneur qui a su garder l'oeil ouvert sur ce qui l'entoure et dégager la poésie de la vie quotidienne.
L'homme qui marche est une ode à cette méditation qui nous manque parfois - souvent - quand, embrumés par notre quotidien et l'acidité d'un fatras anxiogène, nous oublions de rêver un peu...

Une très belle BD de Taniguchi, encore une fois, qui m'a séduite autant que les autres et que j'ai trouvée très similaire au Gourmet solitaire, découverte il y a peu.

Et voici ma neuvième participation 
à la BD du mercredi de
Mango !

Logo_BD_du_mercredi_de_Mango_1


Et ma première au Top BD des blogueurs de Yaneck !
(note : 15/20)

Logo_top_bd_2011

10 juin 2010

Dickens, barbe à papa et autres nourritures délectables, Philippe Delerm

9782070355297FSJ'ai toujours beaucoup aimé l'écriture de Delerm et sa faculté à rendre poétique le quotidien. Après m'être délectée de La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules il y a quelques temps, je m'étais plongée avec plaisir dans La sieste assassinée où Delerm s'attarde sur des instants du quotidien dans lesquels chaque lecteur se retrouve (l'inquiétude quant à la pluie au moment de Rolland Garros, le moment où le coiffeur a terminé sa coupe et où vous ne savez que dire...)
Avec Dickens, barbe à papa et autres nourritures délectables, Delerm se penche ici sur les délices de l'enfance...

De la barbe à papa trop grosse et impossible à manger à la purée dans laquelle on fait des stries avec la fourchette en passant par la pomme d'amour (véritable piège  gustatif dans lequel on ne tombe qu'une seule fois !), Delerm égrène avec beaucoup de poésie ces petits riens qui ont bercé notre enfance.
J'ai souri, beaucoup, ri aussi, notamment avec le texte sur la barbe à papa et celui sur le chocolat Milka, mais j'ai aussi appris pourquoi Renaud chante Mistral gagnant (selon Delerm, il était rare de gagner au Mistral...) ou encore que je ne suis pas la seule à ne jamais voir ce qui est écrit sur le menu de mes convives et demande à chaque fois "Où est-ce que tu vois ça ?".
Bref, un petit plaisir de lecture, très rapide (trop rapide). A lire pour rire, se souvenir, et se faire plaisir !

Petit florilège de mes citations préférées, histoire de vous donner l'eau à la bouche :

"Savourer encore quarante pages de Mustang, c'est un meilleur rapport qualité-prix que pour tant d'œuvres littéraires qu'on se doit de lire sous peine de délabrement intellectuel. Aujourd'hui comme hier, c'est bon de mépriser la prescription." (p.26)

"Une invisible volute arachnéenne cerisée dérive quelque part dans le yaourt au naturel." (p.34)

"Qu'importe, si la petite barre de chocolat au lait ne plaît pas aux papilles adultes amères, sa suavité d'enfance en est multipliée." (p.39)

"La barbe à papa, ça se vendait avec une espèce de générosité bizarre : il y en avait toujours trop. [...] On sourit pour la couleur - au choix rose Barbie, mauve vieille dame permanentée, vert ventre de grenouille en peluche." (p.46)

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