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Bienvenue à Bouquinbourg
vampire
14 mars 2012

American Vampire T.1 Sang Neuf, Scott Snyder, Stephen King, Rafael Albuquerque

American Vampire TAmerican Vampire est le fruit de la collaboration entre Scott Snyder et Stephen King pour le scénario et Rafael Albuquerque pour les dessins. Ce premier tome, paru en février 2011 chez Panini Comics, regroupe les 5 premiers numéros de la série parue aux États-Unis.

1880, Colorado. Skinner Sweet, premier vampire engendré sur le sol américain, bénéficie de l'évolution de sa race. Plus fort, doté de griffes impitoyables et de crocs plus longs, il ne craint pas la lueur du jour. Cette évolution scinde les vampires en deux clans : Skinner Sweet d'un côté, les anciens vampires européens de l'autre. Et pour ces créatures maléfiques, les humains ne sont que de la chair tendre.
1925, Los Angeles. La jeune Pearl Jones tente de percer au cinéma. Mais ce serait sans compter cette guerre entre vampires qui sévit autour d'elle et à laquelle elle va très rapidement participer...

La vague de vampires qui déferle sur la littérature depuis quelques mois n'est pas passée par moi. Lasse de ces récits édulcorés et loin du mythe du vampire, je suis restée très méfiante quant à ces livres.
Mais là, j'ai drôlement bien fait de me plonger dans cet album ! Tout d'abord parce que Stephen King y a collaboré, et Stephen King est quand même un excellent raconteur d'histoires qui sait manier le suspense d'une main de maître.
Ensuite parce qu'il n'était pas question de vampires mièvres qui manquent de mordant. Non. Ici point d'amourette et de violons mais des vampires monstrueux, suceurs de sang, violents et cruels. Des vampires dans la pure tradition de Bram Stoker ou d'Anne Rice qui, s'ils ne révolutionnent pas le genre, apportent néanmoins un éclairage nouveau et la reviviscence d'une tonalité perdue. C'est violent, parfois gore, mais on sait à quoi s'attendre en ouvrant cet album. Enfants s'abstenir !
Pour ma part, je me suis régalé ! Comme dans Walking Dead, le suspense est distillé avec brio, mettant la double page au service de l'intrigue. Cette dernière est complexe, alternant les époques pour finalement trouver une jonction, et possède un dynamisme très accrocheur.
Niveau dessin, je ne suis pas experte en comics et j'ai eu un léger a priori en ouvrant cet album, mais celui-ci s'est vite envolé.
Bref, vous l'aurez compris, je me suis laissé vampiriser par cette série (facile comme jeu de mots, j'avoue...) Le tome 2 est sorti en octobre 2011 en français et le tome 3 est déjà commercialisé aux Etats-Unis. Il ne me reste qu'à patienter ! L'avis d'Yvan, conquis aussi.

 Et voici ma 36e participation
à la BD du mercredi de
Mango

 Et ma 27e au Top BD des blogueurs de Yaneck
(note 18/20)

  Top BD 2012

Double page American Vampire

Planche American Vampire

 

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7 décembre 2011

Le Bestiaire amoureux volume 1 Fernand le vampire, Joann Sfar

Fernand le vampireLe Bestiaire amoureux est un cycle de BD imaginé par Joann Sfar en 2007 et publié chez Delcourt. Ce premier volume, Fernand le vampire, se déroule dans le même univers que Petit Vampire, la série d'albums imaginée par l'auteur mais vise davantage un public adulte.

Cet album suit les pérégrinations de Fernand le vampire, et de ses intrigues amoureuses. Ente Liou, qui l'a trompé, la jeune Aspirine ou encore la plantureuse Josacine, son coeur balance...Planche 1

Je ne suis pas adepte du trait de Joann Sfar, le trouvant trop flou, tremblotant.  Mais j'ai été intriguée par cet album que j'avais dans un bac à BD au lycée.
Au risque d'en décevoir certains - fans de l'auteur - je suis passée complètement à côté de cet album. L'intrigue est alambiquée, évoque dès les premières pages des événements antérieurs qui semblent connus du lecteur (à tel point que j'ai vérifié sur un site de librairie que j'avais bien le premier tome entre les mains...). Bref, je me suis perdue dans cette lecture, n'éprouvant pour Fernand et ses amours qu'un intérêt limité. Le pauvre vampire est malmené par les femmes qu'il rencontre sans faire preuve d'une once de bon sens. De quoi faire fondre la quelconque empathie que le lecteur pourrait avoir. Une déception, donc, que la rencontre avec cet album...

Et voici ma 30e participation
à la BD du mercredi de
Mango

Logo_BD_du_mercredi_de_Mango_1


Et ma 21e au Top BD des blogueurs de Yaneck
(note 12/20)

Logo_top_bd_2011

30 mai 2011

L'oeil de la lune, Anonyme

L_oeil_de_la_luneLa suite du si mystérieux et ô combien énigmatique Livre sans nom ? J'étais partante, bien entendu, ayant dévoré ce premier opus d'une traite (et l'ayant même considéré comme un coup de coeur en 2010 !)

Santa Mondega, Amérique du Sud. Alors qu'une mystérieuse momie a disparu du musée de la ville et qu'un jeune handicapé mental est torturé à mort dans un hôpital psychiatrique, les habitants s'apprêtent à fêter Halloween. Mais le Bourbon Kid, l'homme que le whisky rend quasi invincible, n'est pas loin et attise la haine de certains. Depuis la tuerie de la fête de la Lune, le Kid, de son côté, est à la recherche de l'Oeil de la Lune, la pierre mystérieuse convoitée par tous.

Si j'ai été complètement charmée par Le livre sans nom, cette suite ne m'a vraiment pas fait le même effet. Il est vrai que l'ambiance est toujours la même - bain de sang, ironie et humour potache sont toujours au rendez-vous - mais il lui manque la saveur de la découverte.
L'auteur a repris exactement ce qui avait fonctionné dans son premier roman et a l'a remanié de façon à bricoler une intrigue qui tient la route, certes, mais n'atteint pas des sommets d'originalité. Je lui concède un retournement de situation dans les dernières pages vraiment appréciable et qui dynamise le tout, mais cette intrigue m'a moins conquise. Dès les premières pages, nous sommes plongés dans le passé du Bourbon Kid et les origines de ce Mal suprême... Du déjà-vu ! Quant aux références cinématographiques et culturelles, elles ont perdu leur saveur avec ce deuxième tome...
De plus, l'auteur a malheureusement pris un malin plaisir à distiller certaines scènes très gores entrecoupées de dialogues puérils de la part des personnages masculins, ce qui donne au roman une dimension parodique ratée. Si seulement l'ironie était plus savamment maniée, j'aurais pu sourire... Mais ce n'est pas le cas.
Bref, une lecture en demi-teinte, bien que mon billet laisse transparaître une grande déception. J'ai lu d'une traite ce roman, heureusement, car je ne sais pas si le suspense m'aurait tenue jusqu'au bout. Le charme qui a opéré avec Le livre sans nom s'est définitivement dissipé... Voici donc la chronique d'une mort annoncée d'une saga, ou comment un auteur aurait dû s'arrêter à son premier tome.
Sans moi, cela va sans dire, Le Cimetière du diable, la suite ô combien commerciale de ce best-seller.

11 décembre 2010

Rencontre avec un auteur : Eric Sanvoisin

arriv_eNoum_aAuteur_3Vous savez comme je suis friande de la série  Draculivre... J'ai donc eu très envie de savoir comment Éric Sanvoisin, l'auteur de la série, avait eu cette idée de vampire buveur d'encre...

Petite interview :

*Créer un vampire buveur d'encre, était-ce pour vous adapter le mythe du vampire pour les plus jeunes ?

Oui, tout à fait. J'aime bien les vampires mais je voulais créer ma propre espèce de vampires. Ceux qui boivent du sang sont trop communs pour moi ! Je souhaitais que les miens se nourrissent d'autre chose. Alors pourquoi pas des livres ? Si je me souviens bien, tout est parti du titre qui est aussi le personnage principal : le buveur d'encre… que j'ai appelé plus tard Draculivre. C'est un vampire littéraire. Il boit des histoires !


*La paille avec laquelle les héros boivent les livres, est-elle donc un substitut rassurant des canines du vampire, comme l'encre celle du sang ?

Non, pas vraiment. La paille est là pour renforcer l'idée de plaisir. Il suffit de voir comment les enfants s'en servent, ils aspirent et soufflent dedans. Ça bouillonne! Ça procure un effet jubilatoire !

 

*Les albums de la série Draculivre sont souvent porteurs d'une morale finale (je pense par exemple à La petite buveuse de couleurs qui met en garde contre les livres destinés aux adultes et qui peuvent être effrayants pour les enfants, etc.) Est-ce une volonté originelle de votre part ou cela s'impose-t-il à vous au fil de l'écriture ?

Non, il n'y a aucune volonté moralisatrice. Dans aucun des 7 tomes de la série. L'avertissement qui intervient dans le dénouement de La petite buveuse de couleurs est là surtout pour expliquer la maladie de Carmilla. Boire l'encre des livres est vital pour les buveurs d'encre, pas forcément pour les autres créatures de l'univers. Mais si la série peut donner aux petits lecteurs l'envie de lire, pardon, de boire l'encre des livres, alors je suis aux anges !


*Le livre des petits buveurs d'encre est paru en juin 2010. Cet album clôt-il la série Draculivre ou pouvons-nous espérer encore retrouver Odilon et Carmila dans des aventures inédites ?

Oui et non. Il clôt en effet la série Draculivre mais… Il y a aura un livre-coffret, à paraître en février 2011, qui reprendra trois des titres de la série (le buveur d'encre, le petit buveur d'encre rouge et la petite buveuse de couleurs) + un texte inédit sous la forme d'une enquête avec des mots effacés qui n'apparaîtront qu'avec l'aide d'une lampe présente dans le coffret… Une sorte de livre anniversaire !


*Vous êtes un auteur pour la jeunesse prolifique et qui a créé un certain nombre de séries (Alchimia, Mathis, Le Surnatureur...) Existe-t-il un point commun entre tous vos projets littéraires, hormis le fait qu'ils sont destinés à la jeunesse ?

 Le point commun, c'est mon style ! Le fait est que j'écris essentiellement du fantastique, sauf Mathis qui appartient à la science-fiction. Ce sont des livres qui s'adressent à des petits lecteurs d'âges différents, les thèmes sont également différents. Le seul point commun, ou presque, c'est le nom de l'auteur sur la couverture !


*Pour terminer, travaillez-vous sur un nouveau projet dont vous pourriez nous parler ?

C'est top secret… Mais bon, aucune idée n'appartient à personne. Ce sera l'histoire d'un fantôme qui écrit des romans pour les ados. Son fan club veut à tous prix le rencontrer, des journalistes cherchent à l'interviewer… L'ennui, c'est qu'il ne veut pas se montrer… Voilà le point de départ. Mais je n'ai encore rien écrit !

Merci beaucoup Eric Sanvoisin pour vos réponses et votre imagination...

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11 octobre 2010

La série Draculivre, Eric Sanvoisin et illustré par Olivier Latyk

J'ai découvert la série Draculivre grâce à ma chère Tinusia,
qui m'avait offert, lors du SwapÔcontes organisé par Emmyne, Le Petit buveur d'encre rouge,
un bel album inspiré du célèbre conte.
Charmée par cette histoire de vampires des livres,
j'ai depuis acheté et dévoré tous les autres tomes de la série !
Voici donc deux billets en un : La petite buveuse de couleurs et
Le buveur de fautes d'orthographe !

9782092525470FSCarmilla, la petite buveuse d'encre, est malade. Elle ne peut plus avaler une seule goutte d'encre et devient chaque jour plus faible. Très inquiet, Odilon, le petit buveur d'encre, met tout en œuvre pour l'aider.Et si un livre avait rendu malade sa bien-aimée ?

Toujours aussi attachant, cet album est encore une belle réussite ! Une intrigue originale, des illustrations oniriques (N.B. OlivierLatyk ayant remplacé Martin Matje pour illustrer cette série) et toujours beaucoup d'humour. Bref, encore un tome qui m'a charmée et transportée dans la cité des buveurs d'encre ! 

9782092521267FSOdilon est inquiet : son oncle Draculivre ne supporte pas trouver une faute d'orthographe dans un livre, au point qu'il confisque immédiatement ledit livre dès qu'il le sait. Pourtant, les fautes d'orthographe ont un goût bien particulier qu'Odilon adore. Seraient-elles dangereuses pour la santé ou est-ce Draculivre qui est malade ?

Belle ode à l'orthographe, ce petit album permet d'aborder cette question tout en douceur avec les lecteurs enfants, sans pour autant sombrer dans la démagogie ni une moralisation trop prégnante.
Une grande imagination, comme toujours, au service d'une intrigue simple tout en étant originale. Un petit bonheur de lecture, comme à chaque fois !
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Et voici ma deuxième participation au Challenge Halloween d'Hilde et Lou.

Un petit tour sur le blog d'Eric Sanvoisin pour en savoir plus sur cette série ?

Sanvoisin

 

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8 octobre 2010

Vampire Academy T.1 Soeurs de sang, Richelle Mead

Roman___Vampire_Academy_Tome_1Malgré la déferlante de romans consacrés aux vampires, je n'ai jamais ô grand jamais succombé et lu de bit lit... (enfin si, une fois, avec le premier tome de Twilight, mais c'est ma sœur qui me l'avait offert d'abord, et même que je n'ai pas continué la série ensuite, na !)
Ainsi, lorsque j'ai vu une bonne critique de Vampire Academy sur le blog de Petites Madeleines (blog que j'aime beaucoup), j'ai été intriguée et je me suis laissée tenter...

Après une mystérieuse fugue, deux jeunes filles, Rose et Lissa, sont contraintes de retourner à l'Académie de Saint-Vladimir, où de jeunes vampires apprennent la magie. Car Rose et Lissa ne sont pas deux adolescentes ordinaires : Lissa est une princesse vampire et Rose est une dhampir chargée de sa protection.
Il règne à Saint-Vladimir une ambiance pesante et Lissa se sent menacée à cause des étranges pouvoir qu'elle développe. Son amie Rose va tout faire pour l'aider et la protéger. Mais de qui ?

Je suis rentrée facilement dans ce roman, portée par son intrigue assez originale. L'amitié entre les deux héroïnes est  bien étudiée et plausible et représente à mes yeux l'intérêt de ce roman. Malgré une plume assez pauvre, Richelle Mead semble ancrer ses personnages dans la générations actuelle des jeunes, entre problématiques adolescentes et sexualité omniprésente.
L'univers qu'elle a inventé doit plaire aux fans du genre, mais ne m'a pas particulièrement séduite. Encore une énième école de magie / sorcellerie ! Depuis Harry Potter, les auteurs en mal d'inspiration semblent s'être donné le mot (comme dans Tara Duncan, Percy Jackson, Le livre des Étoiles)
Néanmoins, ce roman a le mérite de mêler du merveilleux à des problématiques adolescentes réelles et parfois lourdes. Je n'en dirai pas plus pour ne rien vous dévoiler, mais c'est ce qui m'a le plus séduite.
Bref, un moment de lecture agréable et qui m'a permis de me pencher un peu sur le phénomène lié aux vampires dans la littérature pour adolescents aujourd'hui.

Je tiens à remercier
livraddict et Capture pour ce roman reçu dans le cadre d'un  partenariat. 

Et j'inscris immédiatement cette lecture dans le cadre du Challenge Halloween d'Hilde et Lou.

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Le principe ?
Du 1er octobre au 1er novembre,
afin de pallier la morosité ambiante,
lisons et publions nos avis sur des histoires de vampires, fantômes, sorcière et autres créatures de la nuit...

Plusieurs niveaux sont proposés dans ce challenge (Petits Monstres, Scream, Hocus Pocus, Lestat...)

Plus d'info sur le blog d'Hilde et sur celui de Lou !

20 juin 2010

Le livre sans nom, Anonyme

artoff74Un livre avec ce titre et anonyme, voilà qui m'a forcément intriguée... Diffusé sur internet en 2007 puis publié dans les pays anglophones avant d'arriver en France, Le livre sans nom semble s'être fait une réputation avant même sa publication.

Santa Mondega, une ville d'Amérique du Sud oubliée de tous. Des meurtres atroces sont commis par un certain Bourbon Kid, un homme que le whisky semble rendre invincible. En parallèle, l'Oeil de la Lune, une pierre  bleue à la valeur inestimable, est recherchée par deux moines pacifistes et une cohorte de chasseurs de prime. En cette veille de fête de la Lune, les esprits s'échauffent dans cette petite ville étrange...

Difficile  de catégoriser cette lecture tant elle est étrange. A première vue, on a l'impression de lire une novélisation de Kill Bill, tant l'ambiance qui règne fait penser aux films de Tarantino (ce n'est pas moi qui l'affirme, mais la quatrième). On tue et on meurt à Santa Mondega, mais rien n'est tragique ni insoutenable. La vie n'a que peu de valeur et la mort est parodique.

Les personnages, presque exclusivement masculins, sont tous à la fois comiques et stéréotypés. Du barman idiot, qui sert de l'urine aux étrangers dans son bar, au réceptionniste véreux qui dépouille à ses risques et périls un tueur à gage en passant par les deux flics qui mènent l'enquête sur les meurtres, le lecteur voit défiler devant ses yeux une foule de protagonistes à la psychologie minimale, sans pour autant que cela pénalise l'intrigue. En lisant Le livre sans nom, le lecteur pénètre dans une ambiance particulière, un mélange de western à la Clint Eastwood et de films de Tarantino avec une pointe de fantastique sur la fin, où les flingues sont monnaie courante et les morts parmi les vivants. Les frontières entre réel et surnaturel s'abolissent au fil des pages, donnant à ce roman une tournure qui le rend quasiment inqualifiable...

L'intrigue est soignée, bourrée de rebondissements (et de morts, mais je crois que vous l'aviez compris), les histoires se mêlent et les personnages se croisent jusqu'à l'apogée de cette Fête de la Lune et de l'éclipse.

Je n'ai pas pu décrocher de cette lecture, hypnotisée par le talent de cet anonyme, qui ferait mieux de 54150614_pdévoiler son identité. Écrire un thriller sans psychologie ou presque, faisant référence à un inconscient collectif cinématographique, le tout avec une originalité rare... Je m'incline avec respect. Et je vous le recommande. Sans hésiter une seule seconde, et parce que j'ai passé un moment de lecture rare et précieux, je le consacre neuvième coup de cœur de cette année 2010, riche en pépites littéraires !

Je remercie grandement 54250062_p et Capture pour ce livre reçu dans le cadre d'un partenariat.

18 avril 2010

Les vestiges de l'aube, David S. Khara

lueurs01Reçu cette semaine, j'ai dévoré d'une traite Les Vestiges de l'aube, premier  roman de David S. Khara. Et je n'ai pas été déçue !

Barry Donovan, flic New Yorkais, est empêtré dans une enquête pour meurtre. Depuis les attentats du 11 septembre, sa vie est brisée et le désespoir le submerge.
Sa rencontre avec Werner Von Lowinsky, sur internet, redonne un sens à sa vie. Son interlocuteur est une oreille bienveillante et sa présence virtuelle est apaisante.
Mais ce que Barry ignore, c'est que Werner  n'est pas un homme comme les autres... Werner est un vampire. Un vampire vivant reclus dans le sous-sol de son ancienne propriété. Et sa rencontre avec Barry lui insuffle un regain de vitalité et d'humanité très grisant. Les deux hommes s'entraident au gré de leurs discussions régulières, et entre eux naît une amitié peu commune...

Autant vous le dire tout de suite, je me suis régalée avec ce roman ! Et pourtant, les vampires  dans la littérature et moi... Surtout en ce moment avec cette déferlante de bit-lit plus ou moins réussie... Bref, disons que je suis une lectrice exigeante avec ce thème !
Et avec ce thriller, j'ai été satisfaite au-delà de ce que j'espérais ! Le personnage de Werner, le vampire, est doté d'une humanité rare, de sentiments d'empathie et de compassion étonnants. L'intrigue, centrée sur les deux personnages principaux, avance à bon rythme, tout en laissant une grande place à la psychologie de Barry et Werner.
Ces deux personnages en souffrance trouvent un réconfort inattendu dans leur correspondance virtuelle quasi quotidienne. La lecture est fluide, les chapitres alternant la focalisation sur l'un ou l'autre (symbolisée par une police en italique ou non).
On est loin du mythe du vampire gothique, écumant les cimetières et saignant avec délectation de pauvres humains, victimes faciles et inoffensives. Werner est un vampire très humain, dont la vie a pris fin lors de la guerre de Sécession, et qui cherche, désormais, à reconquérir ses sentiments et un semblant de vie. Sa rencontre avec le personnage de Barry, brisé par la tragédie des Tours jumelles, va être le déclic dans son éternité d'inaction et d'attente.
Un excellent thriller qui modernise le mythe du vampire sans céder à la facilité. Un vampire qui se nourrit tous les cinq ans, raffole d'électro-ménager et navigue sur le web, quelle bonne idée !
Dernière interrogation, et non des moindres : à quand la suite Monsieur Khara ?? Je l'attends avec impatience !
Je remercie 47286893 et les Éditions Rivière Blanche pour ce livre reçu dans le cadre d'un partenariat. Et je remercie David S. Khara de m'avoir dédicacé son livre !

"Je me nomme Werner Von Lowinsky. Mon père était prussien et ma mère française. Mélange ô combien explosif si l'on se replace dans le contexte historique de mes jeunes années. Je suis né en 1812 à New York. Je suis un vampire. Voilà. Croyez-moi ou pas, craignez-moi ou pas, peu importe. Les choses sont ainsi." (p.11)

"Bien loin des caricatures décrivant des goules putrides, je corresponds plus à l'image d'un dandy qu'à celle d'un cadavre décomposé." (p.11)

30 mars 2010

Le buveur d'encre, Eric Sanvoisin, Martin Matje

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Souvenez-vous, lors du SwapÔContes organisé par Emmyne, Tinusia m'avait offert un petit album génial : Le Petit buveur d'encre rouge, en référence, bien entendu, au Petit Chaperon Rouge.
L'intrigue ? Celle d'un petit garçon devenu buveur d'encre après avoir été mordu par un vampire particulier... Draculivre, c'est son nom, est un vampire qui se nourrit non pas de sang humain mais d'encre de livres...

Ayant vraiment apprécié cette lecture pour les tout petits dès 6 ans, j'ai décidé de poursuivre ma découverte de la série que Nathan a nommée "Draculivre".

J'ai donc acheté le premier tome, Le buveur d'encre, pour en savoir un peu plus sur ce vampire buveur de livres... La lecture de cet album nous permet de comprendre comment Odilon, le héros du Petit buveur d'encre rouge, est devenu lui aussi un buveur d'encre.

D'une lecture très agréable, cet album fonctionne vraiment comme une scène d'exposition, ouvrant des possibles pour la suite. Je comprends pourquoi Draculivre est devenu le nom d'une série : l'idée de l'auteur - faire boire les livres par les héros - permet de nombreuses aventures et suscite l'imaginaire du lecteur en peu de pages.

A ceux qui ne connaissent pas cette petite série, je vous la conseille vivement. Très agréable à lire, rapide, joliment illustrée, originale sans être gnangnan, c'est une réussite !

Pour ma part, je remercie chaleureusement Tinusia de m'avoir fait découvrir cette collection et je continue ma découverte de ces petits albums en achetant : La petite buveuse de couleurs, La cité des buveurs d'encre et Le buveur de fautes d'orthographe !

9782092525470FS  9782092525616FS  9782092521267FS

24 janvier 2010

La dame pâle, Alexandre Dumas

decitreJe viens de terminer cette nouvelle très courte, extraite du recueil Mille et Un Fantômes, d'Alexandre Dumas.

A un auditoire captivé, Hedwige, la narratrice, raconte une aventure incroyable qu'elle a vécue il y a peu et qui explique la pâleur de son teint...
Perdue dans les Carpathes, fuyant l'Armée russe qui approche, la jeune dame trouve refuge dans un château isolé, après s'être fait agressée par des brigands.
Les deux frères qui vivent là, entourés de leur mère, tombent amoureux d'elle, chacun à sa manière...

Difficile d'en parler sans en dire trop. D'un autre côté, la première et la quatrième de couverture sont très explicites quant à la raison de la pâleur de la narratrice...
Pour ma part j'ai passé un agréable moment. Cette nouvelle se lit vraiment très vite et l'intrigue est intéressante. Le mythe du vampire y est une fois de plus exploité, mais de façon succincte.

Une lecture agréable, donc, mais sans plus, car la brièveté de cette nouvelle ne permet ni  au lecteur de s'attacher à un quelconque personnage ni à l'auteur de développer une intrigue très originale, malheureusement. A mon avis, mieux vaut lire le recueil
Mille et Un Fantômes dans son intégralité plutôt qu'une bribe qui, comme ici, ne fait pas sens.

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Et parce qu'il faut rendre à Cynthia ce qui lui appartient, mentionnons (pour la énième fois depuis le début de l'année !) son Challenge 2 euros, dans lequel cette lecture s'inscrit. Et vous trouverez son avis sur cette lecture ici !!

Je ne m'avoue pas vaincue pour autant, il me reste beaucoup de Folio 2 euros dans ma PAL, et j'espère que certains m'enchanteront !!

Et à ce propos, cette lecture fait baisser ma PAL en s'inscrivant dans Mon Challenge "Les PAL c'est tabou!! on en viendra tous à bout !!!! initié par lasardine !

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