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Bienvenue à Bouquinbourg
feel good
29 septembre 2018

On regrettera plus tard, Agnès Ledig

On regrettera plus tard, Agnès LedigOn regrettera plus tard est un roman d'Agnès Ledig - révélée par Juste avant le bonheur - paru chez Albin Michel en 2016. 

Eric vit dans sa roulotte avec sa fille, Anna-Nina, parcourant les routes de France. Un soir de violent orage, dans les Vosges, il s'arrête chez Valentine, professeure des écoles. Valentine vit seule, mais sa maison est accueillante et chaleureuse. Les blessures du passé sont là, entre eux, et séparent ces deux âmes solitaires mais le temps qu'Eric répare la roulotte, ils font connaissance.

Si j'ai évidemment entendu parler de Juste avant le bonheur, je n'avais jusqu'alors pas encore découvert la plume d'Agnès Ledig. Le résumé de celui-ci et sa disponibilité en livre audio, m'ont permis de me plonger dedans pendant que je déballais mes cartons.   
L'intrigue fonctionne bien, l'écriture est fluide et la plume légère. Les personnages sont rapidement attachants et possèdent une psychologie bien ficelée, évitant toute caricature. Le duo Eric et Anna-Nina revisite la thématique père-fille et Agnès Ledig y ajoute ce qu'il faut d'émotion et d'intensité pour le rendre vraisemblable. Les amours blessées, la mort, la solitude mais aussi l'amitié, l'amour et l'adultère sont évoqués dans ces pages et c'est avec un élan d'optimisme qu'on en ressort. Un bon feel good que j'ai eu plaisir à découvrir. Et qu'on se le dise : je prends de plus en plus plaisir aux livres audio... 

Challenge Feel good

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5 septembre 2018

Mamette T.1 Anges et pigeons, Nob

Mamette 1

C'est l'heure de la reprise de la BD de la semaine et c'est avec cet album tout doux que je la fais. Mamette est une série d'albums jeunesse de Nob éditée par Glénat. Le premier tome, Anges et pigeons, est paru en 2006.

Mamette est retraitée, trésorière du club des seniors et pleine d'énergie. Haute comme trois pommes, avec son petit chignon, c'est une douce grand-mère, veuve de son Jacques dont elle aime aller fleurir la tombe, très gourmande et joyeuse. Loin des plaintes des retraités qu'elle côtoie parfois, Mamette s'entoure de ses copines pour boire un peu de champagne, déguster un gâteau maison (et qu'importe le diabète !) et refaire le monde. Parce que le monde d'aujourd'hui est bruyant, fatiguant et parfois incompréhensible pour les trois compères. Et le jour où Mamette doit garder Maxou, six ans, son quotidien est bouleversé.

Cela fait longtemps que je lorgne sur cette petite série jeunesse, attirée par la petite grand-mère en couverture, promesse d'une lecture douce et drôle. Je n'ai pas été déçue par ce premier tome, fidèle à cette promesse. Loin des Vieux fourneaux, à l'humour caustique et bien réaliste sur la question de la vieillesse, Mamette dresse plutôt un monde idéal de personnes âgées, dans lesquelles les questions essentielles consistent à savoir s'il faut ou non réintégrer le Monopoly aux activités du mercredi.
Drôle, attachant, léger, ce premier tome est promesse d'une série doudou qui donne le sourire à partir de situations du quotidien.

Planche 1

Planche 2

La BD de la semaine

Cette semaine chez Moka

 

Challenge Feel good

 

2 septembre 2018

Les divines glaces à l'italienne d'Anna, Abby Clements

Les divines glaces à l'italienne d'Anna, Abby ClementsLes divines glaces à l'italienne d'Anna est le second roman de la londonienne Abby Clements paru en 2016 aux éditions Prisma.

Anna est désormais heureuse avec Matteo, son mari, à Brighton. Ensemble, ils ont repris la petite boutique de crèmes glacées de Viviane, la grand-mère d'Anna. Le couple a trouvé son rythme et la naissance de leur petite Bella n'a fait que renforcer leur amour. Mais lorsque Matteo lui confie du mal du pays, Anna pressent que les difficultés vont commencer. Le couple décide de partir passer l'été sur la côté amalfitaine en travaillant dans une boutique de glaces à louer. De son côté, Imogène la voyageuse a trouvé une certaine stabilité dans les bras de Finn. Mais la bougeotte la reprend vite et le quotidien à Brighton la lasse rapidement. L'été s'annonce chargé pour les deux soeurs.

Suite de La merveilleuse boutique de crèmes glacées de Viviane, ce roman nous replonge dans les aventures d'Anna et Imogène, cette fois entre Brighton et Sorrente, en Italie. 
Si le premier tome des aventures des deux soeurs m'avait divertie, en juin dernier, je dois avouer que cette suite m'a parue des plus ennuyeuses. L'intrigue est prévisible au possible, les personnages échappés d'une mauvaise série TV, les lieux caricaturaux, et l'ensemble baigne dans une guimauve évidente et indigeste. Les grains de sable qui viennent coincer l'engrenage de la vie d'Imogène et d'Anna sont à chaque fois minimes, et l'auteure d'en faire des tonnes, à coup de dialogues insipides
. 
C'est bien simple, j'ai mis 2 mois à lire ce roman, le délaissant le temps de mon voyage au Japon au profit d'Outlander, et le retrouvant sans réel plaisir à mon retour. Je suis toujours partante pour du feel good (et je suis en train de remanier le Challenge du même nom !) mais là, je dis non. Pas sûre qu'Abby Clements me revoie après ce roman...

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30 juin 2018

La merveilleuse boutique de crèmes glacées de Viviane, Abby Clements

La merveilleuse boutique de crèmes glacées de VivianeLa merveilleuse boutique de crèmes glacées de Viviane est le premier roman de la londonienne Abby Clements paru en 2013 aux éditions Prisma.

Anna et Imogene sont soeurs. Mais si Anna mène une vie paisible et routinière à Brighton dans le service marketing du centre culturel de la ville, Imogene est plus baroudeuse et tente sa chance depuis quelques mois en Thaïlande, en préparant une expo photo sur les fonds sous-marins. Quand Viviane, leur grand-mère, décède, les deux jeunes femmes héritent du Sunset 99, sa petite boutique de crèmes glacées sur le front de mer ouverte au milieu des années 50. Les deux soeurs n'hésitent pas et décident d'honorer la mémoire de leur grand-mère en reprenant sa jolie boutique. Mais très vite, les ennuis s'accumulent : la météo capricieuse attire peu de clients et des commentaires haineux les discréditent sur internet. Anna décide de partir se former une semaine en Italie auprès d'une spécialiste des gelati pour revenir avec des recettes originales tandis qu'Imogene tient la boutique en vendant des glaces retro en l'attendant.

Si vous souhaitez un roman feel good pour cet été, ne cherchez plus : celui-ci est parfait ! Un charme so british, une histoire de famille un brin compliquée (la tante malveillante qui souhaite racheter la boutique), des personnages attachants (mention spéciale aux commerçants et amis de Viviane), un cadre idyllique (la petite boutique est un enchantement qui rappelle celle de Vianne Rocher dans Chocolat de Joanne Harris) et un chouïa de romance. L'ensemble forme une intrigue certes un peu prévisible mais qui fait du bien. Léger bémol pour la traduction française un peu lourde mais quand on ouvre un roman feel good, on ne s'attend pas à une plume du tonnerre donc le préjudice est moindre. 
L'échappée florentine d'Anna est un régal et la douceur de vivre de la ville vient contrebalancer l'été humide mais cosy de Brighton. Les glaces à la framboise rivalisent avec celles au caramel au beurre salé et au chocolat et ne sont pas sans rappeler l'échappée gourmande d'Elizabeth Gilbert dans Mange, prie, aime   
En bref, un roman doudou qui fait du bien, parfait pour clôturer le Mois anglais de Lou et Cryssilda. Merci à Fondant de m'avoir donné envie de le lire quand elle l'avait chroniqué. A l'heure où l'été bat son plein, il est agréable de se glisser dans ce genre de romans qui détendent autant qu'ils donnent le sourire. Je n'ai qu'une hâte : découvrir la suite des aventures des deux soeurs avec Les divines glaces à l'italienne d'Anna.

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15 juin 2018

Toute résistance serait futile, Jenny Colgan

toute resistance serait futileToute résistance serait futile est le dernier roman de la romancière britannique Jenny Colgan paru en mars 2016 aux éditions Milady. 

Quand Connie MacAdair est nommée à l'Université de Cambridge, elle ne s'imagine pas une seconde que ça n'est pas en qualité de professeur. La mathématicienne découvre à son arrivée qu'elle va participer à un travail de recherche classé secret défense portant sur une séquence numérique indéchiffrable. Accompagnée de confrères de sa discipline, elle se met alors à la tâche. Mais très vite, ils se rendent compte que ledit code est un message venant d'une autre planète. Tout se complique lorsque le directeur du laboratoire est retrouvé assassiné, son cadavre rendu translucide comme une sculpture de glace. 

Vous connaissez mon amour pour Jenny Colgan et ses deux romans La petite boulangerie du bout du monde et Une saison à la petite boulangerie, deux romans feel good comme je les aime, bien ficelés et dans un décor so british au charme fou. Et vue la couverture de la version poche, je me suis plongée dans les pages de ce roman avec les mêmes attentes et pensant y retrouver le même type d'ambiance.      
Oui, mais... Mais si Jenny Colgan a rajouté un T. a son nom, c'est en référence au Tardis, la machine à remonter le temps de la série Doctor Who. Et ça, c'est indiqué dès la biographie de l'auteur dans les premières pages. Ce détail aurait dû me mettre la puce à l'oreille, tout comme la référence à Star Trek avec le titre, parce que l'intrigue bascule de romance à science-fiction en quelques pages. Autant être prévenu ! Passé un moment d'incompréhension et d'adaptation, j'ai finalement aimé me plonger dans ce roman rocambolesque et feel good quand même.     
L'intrigue est bien ficelée et interroge certains sujets intéressants comme la différence et la tolérance, et malgré quelques longueurs, avance à bon pas. L'
humour est bien présent - les piques entre physiciens et mathématiciens alternant avec les vannes sur les geeks - et les personnages féminins consistants, Connie et Evelyn étant des scientifiques renommées qui vont à l'encontre des stéréotypes du genre.    
Si vous pensiez comme moi que l'intrigue allait se dérouler sur le campus de Cambridge et qu'elle ressemblerait au quasi huis-clos de La petite boulangerie, détrompez-vous ! Mais Jenny Colgan réussit le changement de genre et nous offre un roman de science-fiction drôle et bien ficelé  avec une bonne pincée d'amitié et d'amour. 

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Et zou ! Une énième participation à mon Challenge Feel Good et ma quatrième au Mois anglais de Lou et Cryssilda (avec le joli logo de Syl. !) 

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12 juin 2018

Agatha Raisin enquête T.5 Pour le meilleur et pour le pire, M.C. Beaton

Agatha Raisin enquête TPour le meilleur et pour le pire est le cinquième tome des aventures d'Agatha Raisin inventées par la britannique M.C. Beaton. Il est paru en mai 2017 chez Albin Michel.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le séduisant James Lancey a succombé au charme de l'acariâtre et grincheuse Agatha Raisin ! Les deux tourtereaux s'apprêtent à s'unir lorsque surgit à Carsely Jimmy, l'ancien mari d'Agatha. Ce dernier, toujours uni à la tempétueuse quinquagénaire, refuse qu'elle convole à nouveau. James, furieux d'apprendre que sa promise est toujours mariée, l'abandonne devant l'autel, en pleine cérémonie. Agatha est au comble du désespoir. Mais lorsque le lendemain le cadavre de Jimmy est retrouvé dans un fossé, James et elle n'ont d'autre choix que d'unir leurs intelligences pour résoudre cette enquête dans laquelle tout les désigne comme coupables.

Je vous avais dit que ma lecture du quatrième tome m'avait plu mais laissée un peu sur ma faim. Mais M.C. Beaton est très forte et m'a une nouvelle fois donné envie de connaître la suite des aventures d'Agatha et je me suis précipitée sur ce cinquième opus de la série une fois le quatrième refermé.    
Comme dans les tomes précédents, l'intrigue est rocambolesque, l'enquête prévisible et les péripéties un peu grosses mais le charme opère quand même. Le duo formé par Agatha et James est irrésistible et le charmant petit village des Cotswolds est à nouveau le théâtre de spéculations en tous genres. Le charme anglais est toujours là, à chaque page, et suffit à offrir à la série un petit quelque chose d'irrésistible. Reste à savoir si je vais continuer la série, ayant lu ces deux derniers tomes l'été dernier (non non, je n'ai pas de retard sur ces chroniques !^^) et n'ayant pas éprouvé le besoin ni l'envie jusqu'à présent de découvrir le sixième tome...

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Et voilà une nouvelle participation au Challenge Feel Good et ma troisième participation au Mois anglais de Lou et Cryssilda (avec le joli logo de Syl. !) pour le rendez-vous du jour, "Let's meet Agatha" (Agatha Frost, Raisin ou Christie !)

9 juin 2018

Agatha Raisin enquête T.4 Randonnée mortelle, M.C. Beaton

Agatha Raisin enquête TRandonnée mortelle est le quatrième tome des aventures d'Agatha Raisin imaginées par la romancière britannique  M.C. Beaton paru en nomembre 2016 chez Albin Michel. 

Après un séjour de six mois à Londres pour aider son ancienne boîte de relations publiques, Agatha n'aspire qu'à une chose : retrouver ses chères Cotswolds, son cottage au toît de chaume à Carsely et sa vie bien rangée. Quand elle apprend que son charmant et célibataire voisin James Lancey a monté un club de randonnée, Agatha enfile ses chaussures et se joint aux marcheurs. Mais elle reprend très vite aussi sa casquette d'enquêtrice : Jessica, une jeune femme qui militait pour le droit de passage de son club de randonneurs, est retrouvée assassinée. Les pistes sont nombreuses, entre les propriétaires terriens et les membres du club agacés par Jessica, mais Agatha garde la tête froide et se lance dans l'enquête !

Entre Agatha et moi, c'est une drôle d'histoire ! A chaque fois que je lis une de ses aventures, je la trouve facile et prévisible, me disant que je vais arrêter là ma lecture de la série, mais à chaque fois, je rempile pour un nouveau tome, cherchant une détente indéniable aux côtés de cette retraité acariâtre et bourrée de mauvaise foi.   
Et force est de constater que M.C. Beaton fait mouche à chaque fois, avec une intrigue drôle et décalée, des personnages attachants et un décor de rêve (les Cotswolds jouent beaucoup en faveur de cette série, le charme anglais opérant à chaque page). Alors ce n'est pas un coup de coeur, ni un roman incroyablement novateur, mais je l'ai lu l'été dernier quand j'étais moi-même dans les Cotswolds et j'avais été grandement divertie (je vous rassure, mon brouillon était rédigé et attendait d'être publié !). Il me reste encore dans mes brouillons Pour le meilleur et pour le pire et je verrai si je reprends la suite de la série cet été ! L
es avis de  Alex-Mots-à-MotsFondant, MéloSharon, etc.

 Le lien vers mes chroniques de trois premiers tomes :

Agatha Raisin T Agatha Raisin T 119673049

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 Une nouvelle participation au Challenge Feel Good   
et ma première au Mois anglais (avec le joli logo de Syl. !)

 

4 juin 2018

Mauve, Marie Desplechin

Mauve Marie DesplechinMauve est le troisième et dernier tome de la trilogie consacrée à Verte et imaginée par Marie Desplechin. Il est paru une première fois en 2014 avant d'être réédité le mois dernier avec une nouvelle couverture de Magali Le Huche. 

Rien ne va plus ces derniers temps : Verte et Pome sont d'une humeur massacrante et claquent les portes. Serait-ce une crise d'adolescence qui pointe le bout de son nez ? C'est d'un banal et ne ressemble pas aux deux petites sorcières. Mais le jour où Pome revient avec un hématome sur la joue, le doute n'est plus possible : il se passe quelque chose au collège ! Depuis l'arrivée d'une nouvelle, Mauve, tout a changé. Verte et Pome refusent d'en parler car une aura sombre semble planer au-dessus d'elle. Heureusement, Papi Ray, Gérard, Ursule, Clorinda, Anastabotte et son amie Euphronie leur viennent en aide. 

La semaine dernière, je m'étais régalée avec Pome, renouant avec les personnages de Verte et retrouvant avec plaisir le petit univers créé par Marie Desplechin. J'ai tout naturellement enchaîné par la lecture de ce troisième et dernier tome de la série pour en connaître le dénouement.      
Marie Desplechin introduit un nouveau personnage, Mauve, qui incarne le Mal, et met à mal le fragile équilibre que la petite communauté a réussit à trouver, Pome venant régulièrement chez Papi Ray pour être avec Verte et échapper à l'humeur un peu sombre de Clorinda, sa mère, tandis que Verte alterne les semaines chez Gérard, son père et Ursule, sa mère, et les cours de sorcellerie chez sa grand-mère Anstabotte. L'auteure aborde avec finesse des thèmes sensibles comme la séparation des parents, l'amitié, les relations intergénérationnelles, les discriminations aussi - les hommes sont en minorité dans la série et non autorisés à pratiquer la sorcellerie - le harcèlement, aussi, dans ce tome, le tout sous couvert d'une intrigue légère et joyeuse dans laquelle il est agréable, à tout âge, de plonger. Ce tome clôt parfaitement la série tout en lui apportant un dynamisme certain avec le combat contre le MalUne série à mettre entre les petites mains, sans hésiter une seconde - j'aurais adoré la découvrir plus jeune ! - et à relire adulte avec gourmandise.      
Un grand merci aux éditions L'Ecole des Loisirs de m'avoir permis de découvrir ce roman.     

 

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27 mai 2018

Pome, Marie Desplechin

Pome, Marie DesplechinPome est un roman jeunesse signé Marie Desplechin paru originellement en 2007 aux éditions L'Ecole des Loisirs. Une nouvelle édition avec une couverture de Magali Le Huche est paru la semaine dernière. Pome est le deuxième tome de la trilogie formée par Verte et Mauve

Verte est une petite sorcière, comme Ursule et Annastabotte, sa mère et sa grand-mère. A la fin du premier tome, elle a retrouvé Gérard, son père, qui ignore tout de sa condition. Elle partage donc son quotidien entre l'appartement de sa mère et de son père et les enseignements de sorcellerie que sa grand-mère lui délivre le mercredi après-midi. Mais lorsqu'emménage en face de chez son père une fille de son âge, Verte n'est plus seule et trouve illico une amie. Car Pome, c'est son nom, est une sorcière aussi. A elles deux, les deux espiègles vont révolutionner la vie de leurs proches, à commencer par Ray - Papi Ray comme elles l'appellent - le père de Gérard, qui endosse à la perfection le rôle de grand-père idéal en leur préparant de faramineux goûters et de délicieuses frites et en les amenant le mercredi chez Anastabotte.

J'avais adoré Verte, il y a quelques années et j'avais adoré découvrir l'adaptation en BD de ce roman par Magali Le Huche l'an dernier. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que je me suis plongée cet après-midi dans Pome, ce deuxième tome.     
Marie Desplechin reprend les ingrédients qui ont fait de Verte un roman jeunesse de référence et en offre une excellente suite. Pome est drôle, les personnages toujours aussi attachants et les thèmes abordés tout autant actuels. Relations intergénérationnelles, amitié, confiance, famille, en un peu plus de 150 pages Marie Desplechin fait mouche avec une simplicité désarmante. L'intrigue est bien ficelée et la narration prise en charge à tour de rôle par les personnages (avec un clin d'oeil à la probable adaptation en BD par Magali Le Huche à chaque chapitre avec un dessin du personnage narrateur), marque de fabrique de la série, offre un rythme dynamique à l'ensemble.
Bref, un must have de la littérature de jeunesse que cette trilogie à lire à tout âge. Elle rejoint mon panthéon des séries jeunesse feel good et bien ficelées avec Sauveur & FilsUn grand merci aux éditions L'Ecole des Loisirs de m'avoir permis de découvrir ce tome. Je vais de ce pas dévorer Mauve, le dernier titre de la série !

"Dans cette vie faite d'événements saisissants, j'ai connu un "avant" et un "après". Ou plutôt un "avant" et un "avec". Avant Pome. Avec Pome. La séparation entre les deux époques est bien visible : "avec" est mon histoire, "avant" ma préhistoire." (p.98)

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5 avril 2018

Agatha Raisin enquête T.3 Pas de pot pour la jardinière, M.C. Beaton

Agatha Raisin enquête TPas de pot pour la jardinière est le troisième tome de la série Agatha Raisin imaginée par la romancière britannique M.C. Beaton. Il est paru en 2016 chez Albin Michel. 

A son retour de vacances dans son paisible village des Cotswolds, Agatha Raisin apprend avec stupeur que son taciturne voisin James Lacey est tombé sous le charme d'une nouvelle venue. Mary Fortune, c'est son nom, est drôle et élégante, et possède un incroyable talent de jardinière. La journée portes ouvertes des jardins de Carsely approche à grand pas et Mary est certaine d'y triompher. Mais la jalousie d'Agatha n'a pas le temps de parvenir à son apogée : Mary est retrouvée morte, la tête enfoncée dans un grand pot de fleurs. Encore une enquête pour Agatha ! 

J'avais succombé au charme d'Agatha il y a deux ans, et cette chronique patiente dans mes billets de lecture depuis l'été dernier, alors que j'étais moi-même dans les Cotswolds. Heureusement que j'en avais rédigé le brouillon ! Si le premier tome m'avait enchantée, j'avais trouvé le deuxième un peu gros et prévisible. Et c'est malheureusement le cas aussi avec ce tome, cousu de fil blanc. L'intrigue est trop rapidement esquissée pour être crédible et le paisible petit village des Cotswolds se transforme, au fil des tomes, en théâtre de faits divers rocambolesques.  
Mais malgré ce gros bémol, je dois avouer que j'ai passé un bon moment à Carsely avec Agatha. Cette dernière est toujours aussi comique, pleine de mauvaise foi et dotée d'un sacré caractère, et si le lecteur ne peut pas réellement éprouver de l'empathie pour elle, il peut néanmoins s'attacher à cette célibataire endurcie que la vie n'a pas épargnée. Un bon moment de lecture, drôle et divertissant. 
Les avis de Alex-Mots-à-Mots, Chroniques Littéraires, Fondant, Melo, Sharon sur ce tome et celui de Chicky Poo sur l'adaptation télévisuelle de la série !

Le lien vers mes chroniques de deux premiers tomes :

Agatha Raisin T Agatha Raisin T

 

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