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Bienvenue à Bouquinbourg
9 décembre 2012

Le Guide du monde de Bilbo, Stefan Servos

Le Guide du Monde de BilboLe Guide du Monde de Bilbo : dans les coulisses du film de Peter Jackson est un ouvrage de Stefan Servos paru aux éditions de L'Archipel le 5 décembre 2012.

Le néo-zélandais Peter Jackson, après la trilogie Le Seigneur des Anneaux, porte à l'écran une nouvelle oeuvre de J.R.R. Tolkien : Bilbo le Hobbit. Malgré la brièveté du roman destiné à la jeunesse, une trilogie cinématographique est d'ores et déjà prévue.
Alors que la sortie mondiale du premier volet, Le Hobbit : un voyage inattendu, est prévue entre le 12 et le 14 décembre selon les pays, Stefan Servos nous propose, dans cet ouvrage, de nous pencher sur la genèse de ce projet cinématographique. En quatorze chapitres, l'auteur se penche sur la question des droits cinématographiques, sur la bataille quant au lieu de tournage, sur le choix des comédiens, etc. Une mine d'informations pour les fans !

J'ai adoré la trilogie du Seigneur des Anneaux et j'attendais avec impatience cette nouvelle adaptation cinématographique, même si la lecture de Bilbo ne m'a pas particulièrement marquée il y a quelques années.
J'ai donc découvert avec beaucoup de plaisir ce beau livre à couverture souple aux nombreuses photos. Le chapitrage permet de scinder le propos de Stefan Servos et de s'attarder sur différents détails des films à venir. On apprend ainsi que Peter Jackson a bien failli ne pas être le réalisateur de ce projet et avait été remplacé par Guillermo del Toro, que le tournage a failli ne pas se faire en Nouvelle-Zélande à cause d'une grève d'un syndicat, que les droits de ce roman sont passés d'un studio à un autre, que Peter Jackson a été inspiré par une adaptation en dessin animé du Seigneur des Anneaux à l'âge de dix-sept ans, etc. Les détails sont nombreux et ce documentaire se lit très rapidement en offrant des précisions intéressantes.
Un bémol néanmoins : cet ouvrage s'attarde lourdement sur la production du film et peut lasser ceux qui ne sont pas adeptes de Tolkien. D'un autre côté, si vous n'êtes pas fan du grand homme, aucune raison que vous n'ouvriez ce livre consacré à l'adaptation d'un de ses romans !

Je tiens à remercier Julie de Langage et Projets et les éditions L'Archipel pour la découverte de ce livre.

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19 juin 2012

Ce jour-là, Willy Ronis

Ce jour-làCe jour-là est un livre du photographe français Willy Ronis publié en 2006 au Mercure de France dans la collection Traits et Portraits et disponible en poche chez Folio depuis 2008.

Autoportrait, 1947

Willy Ronis présente, dans ce livre, 52 photos qu'il a prises au cours de sa carrière. Qu'elles soient personnelles ou non (son épouse est souvent le sujet de sa photo), prises sur le vif ou posées, chacune est présentée dans ce livre, accompagné d'un texte de Willy Ronis. Chaque photo commence par : "Ce jour-là"...

J'ai commencé à lire ce court livre un peu par hasard, entre deux romans, et bien m'en a pris ! J'ai été complètement happée par ce que Willy Ronis relate. Ce dernier a la capacité, en quelques phrases, d'embarquer son lecteur dans son sillage et de lui donner à voir un aperçu de son regard singulier sur le monde. Chaque nouvelle photo est l'occasion d'apprendre à regarder différemment, de réfléchir, de penser au talent de l'auteur, aussi.
Je ne vous mentirai pas : j'ai très souvent été bluffée par le résultat de chaque photo, sans apprécier pourtant le potentiel du plan de prime abord.
Si Willy Ronis ne possède pas une plume mémorable, il parvient néanmoins à transmettre sa passion dans chacun des textes qui accompagne ses photos. Et, pour ma part, j'ai été conquise... Merci Tosty pour ce conseil de lecture !

Laissez-vous conter la photographie par Willy Ronis !

"Le moment où je choisis de prendre une photo est très difficile à définir. C'est très complexe. Parfois, les choses me sont offertes, avec grâce. C'est ce que j'appelle le moment juste." (p.10)

"Juste avant, il n'y avait rien, et juste après, il n'y a plus rien. Alors, il faut toujours être prêt." (p.98)

"J'ai la mémoire de toutes mes photos, elles forment le tissu de ma vie et parfois, bien sûr, elles se font des signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles tissent des secrets." (p.149)

Willy Ronis  willy-ronis-1-2,M26963

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3 juin 2012

Les disparus de Shangri-La, Mitchell Zuckoff [Concours inside]

Les disparus de Shangri-LaLes disparus de Shangri-La est un livre de l'écrivain et professeur de journalisme américain Mitchell Zuckoff paru en avril chez Flammarion.

L'auteur nous livre ici une histoire vraie. Celle de militaires survivants d'un avion américain qui s'est écrasé, en mai 1945, en plein milieu de la Nouvelle-Guinée. Le terrain est escarpé, entouré de montagnes, la végétation luxuriante, et les peuplades qui y vivent, réputées cannibales. Sur les vingt-quatre passagers, trois survivent au crash. Commence pour eux un combat contre la mort.

Les disparus de Shangri-La est un livre passionnant, et ce à plusieurs niveaux. Passionnant, tout d'abord, par l'histoire racontée. Celle véridique, d'hommes et de femmes partis voir une partie inexplorée de la Nouvelle-Guinée en avion, et pour qui ce moment de détente se transforme en horreur. Brûlés, blessés et sans ravitaillement, les survivants vont aller au-delà de leur souffrance et de leur faiblesse pour tenter de survivre. Mus par l'énergie du désespoir et un instinct de survie sans borne, ils vont combattre la faim, la soif et la maladie qui les ronge pour tenter d'être secoururs. Acculés, ils vont aller au devant des indigènes tant redoutés. Et seront bien étonnés de leur découverte... 
Passionnant, ensuite, par la finesse des recherches de l'auteur. Mitchell Zuckoff nous livre ici un récit très documenté, étayé de nombreuses archives. Photos, extraits de journal de bord et citations complètent ainsi le récit. Une bibliographie et des notes conséquentes permettent, en fin d'ouvrage, de prolonger cette lecture. Ces recherches minutieuses permettent à l'auteur de dresser un portrait précis des acteurs de ces événements et d'en offrir une dimension singulière. 
Passionnant, enfin, par son aspect anthropologique. Mitchell Zuckoff n'hésite pas, en effet, à retranscrire les préjugés de ceux dont il raconte l'histoire. Sans jugement, sans rectification politiquement correcte, il met en lumière ce qu'ils pensaient, en cette fin de Seconde Guerre mondiale, sur les peuplades qui vivaient en autarcie. Et là où cela devient extrêmement intéressant, c'est que son étude anthropologique ne s'attarde pas uniquement sur le point de vue des américains sur eux, mais permet également de savoir ce que les indigènes ont pensé au moment de leur rencontre avec ces hommes blancs. Et la dimension qui nous est offerte grâce à ces divergences culturelles et sociétales est absolument fascinant. La question de la pudeur, de l'art, de l'ornement ou encore de la symbolique est ainsi évoquée et les points de vue confrontés.Coup de coeur 2012 
C'est bien simple : j'ai dévoré ce livre dans la journée. J'ai tremblé avec les passagers, été horrifiée par le crash de l'avion et les conditions sanitaires des rescapés, j'ai souri des rencontres entre indigènes et militaires, ri parfois. J'ai réfléchi en même temps que les occidentaux à notre système de valeurs et à ses failles. Bref, en un mot, j'ai adoré. Vous ne sortirez pas indemne de ce récit véridique poignant, je vous le garantis ! Voici, sans aucun conteste, mon cinquième coup de coeur  de l'année 2012.

"Ils songèrent à Horizons perdus, le film de Frank Capra inspiré du roman de James Hilton. Il y est question d'un pays utopique, mystérieux et pacifique, isolé d'un monde déchiré par la guerre : un pays dénommé Shangri-La." (p.36)

L'avis de Jérôme sur ce livre.

Les disparus de Shangri-La CONCOURS Les disparus de Shangri-La

En partenariat avec les Éditions Flammarion,
je vous propose de gagner un exemplaire de ce livre, par tirage au sort.

Comment participer ? En postant un commentaire sur ce billet m'indiquant précisant que vous souhaitez participer.

Règlement :

  • Ce concours est ouvert du 3 au 10 juin minuit, à toute personne résidant en France métropolitaine et en Europe ayant posté au moins un commentaire sur ce blog.
  • Le gagnant sera tiré au sort.
  • L'annonce des résultats se fera le 11 juin après-midi sur mon blog.

Edit du 4 juin : Devant le très grand nombre de participants que je ne connais pas et qui semblent venir sur mon blog appâtés par la perspective d'un livre gratuit, je prends la décision de ne pas publier ces commentaires.

Je le dis donc et je le répète : ce concours est réservé aux personnes que je connais ou qui ont déjà laissé un commentaire ici. 

Bonne chance à tous !

 

7 janvier 2011

Les neuf vies de Dewey, Vicki Myron et Bret Witter

DeweyConnaissez-vous l'histoire vraie de Dewey, ce chaton abandonné par une froide nuit d'hiver dans la boîte de retours de livres d'une petite bibliothèque de l'Iowa ? Devenu la mascotte de ladite bibliothèque pendant près de deux décennies, ce chat est devenu un symbole Outre-Atlantique.

Vicky Myron, la bibliothécaire qui a recueilli le chaton frigorifié, avait déjà écrit l'histoire de ce chat dans un livre intitulé Dewey. Les neufs vies de Dewey n'est pas à proprement parler la suite de Dewey, mais un prolongement. Vicky Myron y relate en effet neuf histoires de chats qui sortent de l'ordinaire. De la siamoise qui vouait une affection sans borne à sa maîtresse au chat qui vécut dans une Eglise, Vicki Myron relate avec force détails ces histoires vraies entre chats et humains.

Si j'ai été attirée par le titre (vu mon métier, c'est normal...) et l'histoire incroyable de la vie de Dewey dont j'avais eu beaucoup d'échos, j'ai été un peu ennuyée par ces neufs histoires de chats, envoyées par des lecteurs à Vicky Myron. Je leur ai trouvé  un sentimentalisme et une mièvrerie trop prononcées à mon goût, ce qui a grandement contribué à me désintéresser progressivement de ma lecture. Le style de l'auteur - et la traduction qui en a été faite - est néanmoins intéressant et sans lourdeur et permet de rentrer rapidement dans chacune des histoires racontées.

De plus, Vicki Myron verse parfois dans une psychologie facile qui m'a largement rebutée. Les histoires qu'elle a sélectionnées présentent souvent les chats qui en sont les héros comme ayant certains traits humains (bien qu'elle s'en défende plusieurs fois). Les histoires présentées sont certes vraies, mais elles ne m'ont pas particulièrement attendrie voire captivée. Bref, je ne peux vraiment pas dire que j'ai été conquise par ce livre. Je m'attendais peut-être pas à autre chose au vu de la quatrième de couverture...  J'aime les chats, certes, mais j'avais surestimé ma patience à lire un recueil d'histoires vraies les concernant. A lire si vous êtes fanatique de cet animal ou à offrir aux personnes de votre entourage qui le sont !

Merci àlivraddict et aux Editions Jean-Claude Gawsewitch pour ce livre découvert dans le cadre d'un  partenariat.

15 novembre 2010

Saveurs indiennes, Catherine Bourzat et Laurence Mouton

9782812302084Honte à moi de ne pas avoir parlé plus tôt de ce petit bijou ! Il m'a été offert par ma copine Héloïse lors du Swap En avant l'été qu'elle avait organisé (mon colis ici ).

Voilà un magnifique ouvrage, savant mélange entre un recueil de recettes et un carnet de voyage sur l'Inde. Illustré par des photos magnifiques, Saveurs indiennes nous emporte dès la première page dans une Inde colorée et protéiforme.
Divisé selon les grandes villes de l'Inde, il nous entraîne tour à tour à Delhi, Cochin, Madras, Calcutta, Bombay, etc. Les photos aux couleurs chaudes sont un appel aux saveurs épicées et aux mariages gustatifs étonnants que l'on découvre à chaque chapitre.
Un magnifique voyage, à la fois enchanteur et instructif. Au détour des pages, une recette, une anecdote, une réflexion plus générale sur l'Inde... Une petite merveille pour la rêveuse que je suis... Et ce n'est pas le répertoire de recettes en fin d'ouvrage qui tarit mon envie de cuisiner ces recettes savoureuses...
Un grand merci Héloïse pour ce livre qui est devenu un incontournable de ma bibliothèque !
54717781indeJ'inscris bien entendu cette lecture dans notre Challenge Bienvenue en Inde, premier livre de cuisine indienne que je chronique dans le cadre de ce challenge ! (il n'est jamais trop tard...)

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26 octobre 2010

Ecrire, de la page blanche à la publication, Marianne Jaeglé

9782916628837FSIl n'a pas fallu grand chose pour que je succombe à l'appel de ce guide. Tout d'abord parce que les deux premiers que je possède des éditions Les Carnets de l'info m'ont ravie (C'est décide je pars ! et Je suis une Fée du logis), mais aussi parce que j'ai commencé cette année un atelier d'écriture permettre aux mots qui surgissent de se fixer sur une page blanche.

Marianne Jaeglé, l'auteure de ce guide, anime elle-même des ateliers d'écriture et nous livre, dans ce précieux guide, des conseils pour se lancer dans cette joyeuse activité. De la peur du débutant aux relations entre la lecture et l'écriture en passant par les doutes propres à cette activité ou encore la rédaction d'un texte long, ce guide est une mine d'informations !
Marianne Jaeglé délivre des conseils tant psychologiques que rédactionnels pour permettre à chacun de se sentir à l'aise dans cette activité.
Pour ma part, j'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir ce guide, y piochant des conseils au gré de mes attentes.
Une chose a cependant grandement gêné ma lecture : tout le guide est écrit à la deuxième personne du singulier. Ce "tu" permanent et omniprésent m'a donné l'impression d'être infantilisée. J'ai trouvé peu judicieux cet emploi qui donne à voir une fausse familiarité avec l'auteure, voire une connivence comme dans les pubs destinées au jeune public...

Un grand merci àlivraddict et aux Éditions Les carnets de l'info pour ce guide découvert dans le cadre d'un  partenariat.

11 août 2010

Je suis une fée du logis, Claire Mazoyer et Alexia Guérin-Petitot

FEEAvec un déménagement imminent, je ne pouvais pas passer à côté de ce titre !
Vu que mon précédent appartement tombait littéralement en ruine
et frôlait l'insalubrité (enfin, sur la fin, il ne faisait pas que la frôler...),
il est vrai que je n'ai pas été une fée du logis très assidue ces derniers temps...

A nouvel appartement, nouvelles résolutions :

1-Organisée tu seras, comme il est préconisé dans ce guide
2-Du ménage tu feras, plus souvent que ces derniers mois...
3-Avec ta moitié tu partageras tes connaissances en la matière...

Avec Je suis une fée du logis, impossible de passer à côté du plumeau à poussière ou de l'aspirateur sans avoir une envie frénétique de ménage (si si, c'est vrai !!)
Malgré un titre qui ferait hurler les lectrices féministes, ce guide est bien précieux...et reconnait le côté misogyne de sa couverture en invitant, dès la préface, les "magiciens du logis" à s'intéresser à son contenu... Ouf ! Me voilà rassurée ! J'ai cru qu'on était dans une société où la parité dans ce domaine n'était pas acquise..............

Bref, du ménage au tri de la maison en passant par l'entretien des appareils ménagers, les dates de péremption de divers papiers et quelques rudiments en matière de couture, ce guide est une mine d'or d'informations ! Saviez-vous que pour ôter une tâche de moisissure il fallait appliquer une pâte faite de bicarbonate et d'eau dessus ?  Ou encore que pour nettoyer sa machine à laver, rien ne vaut un litre de vinaigre blanc versé dans le tambour et un cycle à 60° ?
Pour ma part, j'ai été étonnée au fil des pages des trouvailles de ce petit guide...

Conseils écolo
en matière de ménage, organisation de l'entretien de son intérieur, recettes de grands-mères et autres bons filons se cachent au fil de ces pages. Mon exemplaire et plein de marques-pages pour ne rien oublier de ce que Claire Mazoyer et Alexia Guérin-Petitot , en bonnes fées du logis, nous prodiguent comme conseils.
Encore une fois, je suis ravie de ce guide édité par Les carnets de l'info (rappelez-vous mon enthousiasme pour C'est décidé, je pars !)
Un grand merci à
livraddict et aux Éditions Les carnets de l'info pour ce guide découvert dans le cadre d'un  partenariat.

15 mai 2010

La cité perdue de Z, David Grann

9782221112076FSAvis aux amateurs d'Indiana Jones et autres archéologues en quête de civilisations oubliées : La cité perdue de Z est fait pour vous ! Je n'y ai moi même pas résisté...

En 1925, le monde perdait la trace de Percy Harrison Fawcett, un explorateur anglais passionné par l'Amazonie et ses trésors cachés. Toute sa vie durant, cet homme, d'une constitution hors du commun, a tenté de découvrir une civilisation antique dans l'immensité de la forêt amazonienne. Cette cité, qu'il baptisera "Z", sera le point de départ de bons nombres d'explorations périlleuses. Armé d'une machette et s'aidant d'une boussole et de cartes, l'explorateur est de ceux qui préfèrent une équipe restreinte, sans animal de trait ni technologie, pour s'enfoncer dans la forêt. D'un tempérament passionné, Fawcett sera parfois considéré comme tyrannique par ceux qui l'accompagnent et qui n'ont pas sa résistance  face aux dangers de cet environnement.
Malgré de nombreuses expéditions toutes aussi périlleuses les unes que les autres, celle de 1925 sonnera le glas pour Fawcett : l'Amazonie et ses dangers prendront le dessus sur l'homme et ceux qui l'accompagnent. La disparition de l'explorateur mondialement connu passionnera les foules et bon nombres d'expéditions seront menées pour le retrouver.
En 2004, près de quatre-vingts ans plus tard, le journaliste new-yorkais David Grann se plonge avec ferveur dans l'histoire de Fawcett et décide de se lancer sur ses traces et tenter de comprendre ce qui lui est arrivé...

Êtes-vous prêts à plonger en plein cœur de l'Amazonie et vivre au rythme des expéditions de Fawcett ? Ce documentaire est absolument incroyable ! Moi qui aimais bien les aventures d'Indiana Jones, aussi bien pour leur aspect archéologique (bien que fictif) que pour le côté périlleux de l'exploration, j'étais à dix mille lieues de penser à tout ce qu'impliquait une expédition dans des contrées inconnues.
Le côté hostile de la nature ne m'avait bien sûr pas échappé, même si j'étais loin de me douter du nombre de dangers qui guettaient un explorateur, notamment avec les insectes (entre les asticots qui grandissent sous la peau, les tiques qui font infecter les plaies, les nuées de moustiques qui piquent chaque centimètre carré de peau qui dépasse...), la forêt elle-même (les marécages plein de piranhas mais aussi de poissons tout petits qui s'insèrent dans les orifices corporels et s'accrochent à la peau en vidant l'organisme de son sang....) ou encore les peuplades qui vivent reculées dans la forêt et regardent arriver avec méfiance des explorateurs.
David Grann emmène le lecteur entre le passé et le présent, relatant avec beaucoup de précision l'étendue des recherches menées au début du XXe par divers explorateurs, dont Fawcett. Le récit des expéditions du célèbre explorateur, très détaillé grâce aux multiples références que l'auteur a pu glaner au fil de ses recherches, permet au lecteur de s'immerger complétement dans le projet fou de découvrir cette mystérieuse cité. Le lecteur n'attend qu'une seule chose : savoir si oui ou non Fawcett avait raison de croire en l'existence de vestiges d'une civilisation en plein cœur de l'Amazonie, et si David Grann, qui s'enfonce lui même dans cette forêt hostile près de quatre-vingts ans après, en trouvera la trace.

Je n'ai pas pu lâcher ce livre, encore une fois, passionnée par le récit de la vie de cet homme à la volonté hors du commun et par l'engouement qu'il a su faire susciter à son égard au fil des années. David Grann a réalisé ici un travail de recherche considérable et nous donne à lire un récit extrêmement documenté, tant historiquement que scientifiquement. A lire pour en savoir plus sur cet explorateur génial autant que monomaniaque, mais aussi en apprendre un peu plus sur l'histoire de la cartographie d'une partie de l'Amérique latine et les progrès techniques de cette époque.

Sans_titre_2J'avoue, nouveau coup de cœur pour cette année, le septième. Je n'ai pas su résister ni au travail fourni par David Grann pour la rédaction de ce livre, ni aux références bibliographiques très précises qu'il indique en fin d'ouvrage ni à la forme qu'il a choisie pour nous relater le fruit de ses recherches.
Je remercie 47286519et logo pour ce livre reçu dans le cadre d'un partenariat. 

7 février 2010

C'est décidé, je pars ! Guide de premiers secours pour une expérience à l'étranger, Assia Rabinowitz

v_book_54Reçu grâce à l'Opération Masse Critique de Babelio, C'est décidé, je pars ! Guide de premiers secours pour une expérience à l'étranger est un véritable guide magique pour quiconque se décide à partir vivre à l'étranger pour quelques mois ou plus...

Dedans, vous trouverez une foule de conseils et de recommandation avant votre départ : des formalités administratives en passant par faire reconnaître ses diplômes, se familiariser avec la langue, ou encore les vaccins à faire, les formalités pour la scolarisation des enfants, pour trouver un logement, etc.
Segmenté en plusieurs chapitres, ce guide présente dans un premier temps des conseils relatifs au projet entrepris (une expérience à l'étranger en tant qu'étudiant, bénévole humanitaire, pour se perfectionner à l'étranger ou encore partir à l'aventure).

Dans un second temps nous est présenté une multitude d'adresses Internet et de conseils sur les démarches à entreprendre une fois arrivé, mais aussi lorsque l'envie de rentrer se fait.
Ponctué d'anecdotes diverses,ce guide permet de réfléchir posément au projet entrepris.

Pour ma part, j'ai lu avec beaucoup d'attention les chapitres concernant mon projet et y ai trouvé beaucoup de conseils utiles.
Le nombres de sites Internet recensés est assez considérable et permet de se renseigner facilement et rapidement.
De plus, ce guide permet d'amorcer une réflexion sur les destinations possibles en se fondant sur divers indices qui classent notamment les villes les plus agréables à vivre.
Pour qui veux partir à l'aventure, ce lire recense de nombreuses bourses et sponsors, détaillant pour chacun son credo et les montants moyens des financements accordés.
De nombreux conseils permettent de réfléchir également aux conséquences de l'éloignement, à la façon de rester en contact avec ses proches mais aussi d'aborder une expérience nouvelle et un grand saut dans l'inconnu.
Une fois de retour sur le sol français (si retour il y a !), pléthore de recommandations pour ses démarches administratives, certes, mais aussi pour tout ce qui a trait à la famille et la vie quotidienne (la scolarisation des enfants, le chômage, les prestations familiales ou encore son permis de conduire).

Je suis donc ravie de ce guide, véritable mine d'informations pour bâtir un projet à l'étranger, très fouillé et détaillé.
Livre reçu dans le cadre du programme bad Merci donc à logo2et aux Éditions logo_gris pour cet envoi !

27 novembre 2009

Mon journal de geisha, Komono et Naoyuki Ogino

geishaVoici un ouvrage magnifique que j'ai acheté récemment et que j'ai dévoré d'une traite.

Pour couper court à la méprise courante qui associe
dans l'imaginaire collectif les geishas aux prostituées, depuis la Seconde Guerre mondiale, Mon journal de geisha est le récit de Ruriko, une jeune japonaise qui décide à 15 ans, de commencer l'apprentissage qui fera d'elle une geiko, ou geisha à Kyoto. 
Le parcours est long, les journées interminables et éreintantes, mais au bout le privilège de devenir Komono, son nouveau nom de geisha, et de faire perdurer la tradition japonaise.
L'apprentissage pour devenir geisha demande beaucoup de sacrifices. La rigueur exigée est lourde et les rituels très nombreux mais la jeune fille s'y plie, mue par une volonté hors pair.
De cet apprentissage de cinq ans pour devenir une parfaite geisha, Naoyuki Ogino, photographe indépendant, en a capté le quotidien et les moments les plus importants, suivant la jeune fille durant les instants inoubliables de sa formation, comme sa première représentation en public.

La lecture de ce journal est un réel plaisir. Komono s'y exprime à la première personne, donnant au lecteur l'impression d'être privilégié.
Les photos de
Naoyuki Ogino sont magnifiques et illustrent parfaitement le récit de la jeune geisha. Les couleurs chamarrées sont un délice pour l'oeil et le lecteur tourne les pages de ce documentaire comme s'il s'immisçait dans la vie de la jeune narratrice, partageant avec plaisir son quotidien.
Avec ce livre nous est donnée la possibilité d'avoir accès à cet art japonais ancestral et à toutes ses subtilités, mais aussi de se rendre compte des conséquences que sa disparition entraînerait sur l'artisanat traditionnel du pays, notamment celui des kimonos.
Bref, à lire pour en savoir davantage sur ces femmes si mystérieuses et sur les traditons qui enveloppent leurs vies, pour couper court à toute méprise et appréhender  d'une façon nouvelle cet art japonais. Un petit bonheur d'en savoir un peu plus grâce au témoignage d'une geisha de Kyoto  et de la suivre durant 5ans. De ce projet est né un très bel objet, à lire et à feuilleter régulièrement.

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