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31 octobre 2019

Soeurs Sorcières T.2, Jessica Spotswood

Soeurs sorcières TSoeurs Sorcières est une trilogie de romans jeunesse écrite par l'américaine Jessica Spotswood. Ce deuxième tome est paru en avril 2014 chez Nathan.

Contrainte de rompre ses fiançailles avec Finn et de rejoindre l'ordre des Soeurs à New London, Cate espère protéger ainsi ses deux jeunes soeurs, Maura et Tess
Mais la vie au couvent n'est pas si facile et des tensions règnent entre les sorcières alors que leur doyenne, Cora, est sur le point de mourir
Dehors, les Frères multiplient les persécutions contre les sorcières ou celles qu'ils suspectent de l'être et la tension monte. Certaines Soeurs pensent qu'il faut agir et faire fi de la prudence de Soeur Cora pour libérer les malheureuses enfermées et torturées en prison. Mais Cate n'arrive pas à prendre une décision, alors que ses jeunes soeurs, pour être davantage en sécurité, la rejoignent au couvent.

L'an dernier, au jour près, je me régalais avec le premier tome de cette trilogie ado rondement menée et je n'ai pas résisté à l'idée de dévorer ce deuxième tome lors du Read-a-thon d'Halloween, en début de mois  
Si les ingrédients qui font le charme de cette série sont toujours présents dans celui-ci - le contexte historique soigné, l'évocation des chasses aux sorcières, la sorcellerie - je dois avouer que l'intrigue de ce tome m'a moins séduite. Le rythme est en effet plus lent et le roman de faire office de pivot entre le premier tome - qui pose le cadre de l'intrigue et présente les personnages - et le dernier, qui offrira le dénouement tant attendu.
L'essentiel de l'intrigue repose sur la tension qui monte entre arrestations de sorcières et l'idée d'agir contre les Frères, tandis que Cate s'interroge sur son avenir si elle est l'élue de la prophétie et que les relations avec ses soeurs changent  
Un second tome un peu en dessous, donc, mais nécessaire à faire avancer l'intrigue globale. J'ai néanmoins pris du plaisir à le découvrir et j'ai quand même hâte de connaître le dénouement de cette trilogie ado qui est quand même captivante.

Et voilà ma sixième participation au Challenge Halloween de Lou et Hilde

 Challenge Halloween 2019, logo

 

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20 octobre 2019

Agatha Raisin T.9 Sale temps pour les sorcières, M.C. Beaton

Agatha Raisin TSale temps pour les sorcières est le neuvième tome des aventures d'Agatha Raisin, la quinquagénaire enquêtrice imaginée par l'écossaise Marion Chesney Gibbons et signé sous le pseudonyme de M.C. Beaton. Il est paru chez Albin Michel en mars 2018.

Cette fois, c'est sur la côte qu'Agatha va se ressourcer et tenter d'oublier James, tout en attendant que ses cheveux repoussent (conséquence du précédent tome). Logée dans un hôtel vieillot où habite un petit cercle de retraités, Agatha prend soin d'elle et va jusqu'à consulter une sorcière pour connaître son avenir. Mais celle-ci est retrouvée assassinée le lendemain, ce qui fait d'Agatha le principal suspect ! Tenue de rester dans la ville pour les besoins de l'enquête, Agatha ne peut s'empêcher de fouiner un peu autour d'elle.

Voilà un tome d'Agatha que j'ai adoré ! Dévoré à Amed, sur la côte est de Bali, le cadre de son intrigue était aux antipodes de ce que je vivais et j'ai rudement apprécié !     
Dans cette petit ville balnéaire endormie qui fait penser aux romans d'Agatha Christie, le temps semble s'être figé. Il pleut toujours et fait froid, ce qui encourage les habitants à rester au chaud et à se gaver de plats roboratifs, tandis que dehors la mer se déchaîne et le ciel se voile  
Notre Agatha est amoindrie par son attachement à James, dont elle n'a aucune nouvelle, et accumule les faux-pas avec la gent masculine, dans l'espoir d'oublier son voisin. Elle est agaçante, toujours aussi grinçante, de mauvaise foi, dans le jugement et souffre d'un complexe infério-supério de base mais elle demeure toujours aussi attachante dans sa vulnérabilité  
L'intrigue est très bien menée dans ce huis-clos gris et venteux de la côte anglaise et le dénouement inattendu. Un excellent moment de détente en compagnie d'Agatha !

Et voilà ma troisième participation au Challenge Halloween de Lou et Hilde

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14 octobre 2019

Agatha Raisin T.8 Coiffeur pour dames, M.C. Beaton

Agatha Raisin TCoiffeur pour dames est le huitième tome des enquêtes d'Agatha Raisin imaginées  par l'écossaise Marion Chesney Gibbons et signé sous le pseudonyme de M.C. Beaton. Il est paru chez Albin Michel en novembre 2017.

Agatha, toujours éprise de son cher James, décide de se changer les idées pendant que celui-ci est parti en voyage. Elle essaye un nouveau salon de coiffure et tombe sous le charme de Mr Jonh, un coiffeur aussi séduisant qu'attentionné avec ses clientes  
Mais celui-ci a à peine le temps de courtiser la quinquagénaire qu'il meurt dans ses bras, en plein milieu de son salon de coiffure, empoisonné à la ricine. Agatha se sent investi d'une mission : découvrir ce qui est arrivé au regretté Mr John. Qui pouvait en vouloir à ce génie des ciseaux tant à l'écoute de ses clientes ?

En voilà une intrigue un tantinet capillotractée (et c'est le cas de le dire !). Cette fois, c'est en duo avec son ami Sir Charles qu'Agatha enquête, désespérée que James ne soit pas à ses côtés  
Le rythme de l'intrigue est toujours rondement mené et les visites au salon de coiffure pour dénicher des indices scandent l'ensemble. Le cerveau de la quinquagénaire carbure à plein régime, au risque de court-circuiter l'enquête de police  
Encore un roman divertissant comme il faut, au dénouement un peu prévisible mais qui fonctionne bien, et pourvu de ce charme so british qui fait de la série Agatha Raisin une lecture doudou par excellence !

 

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11 octobre 2019

Les Fleurs du Nord, Valérie Harvey

Les Fleurs du Nord, Valérie HarveyLes Fleurs du Nord est un roman young adult écrit par la québecoise Valérie Harvey et paru une première fois en octobre 2016 aux éditions Québec Amérique avant d'être réédité en 2019.

Sur une île qui ressemble fortement au Japon à l'époque médiévale, installée dans les monts  Sounkyô qu'elle gouverne de génération en génération, vit la famille Kagi, porteuse du pouvoir du feu. Le dernier héritier de ce pouvoir, Tatsuké, maintient la paix sur son territoire tout en protégeant la ville de Fuki. S'entraînant chaque jour dans son camp avec les hommes sous son commandement, le jeune homme n'use de son pouvoir que dans des cas extrêmes.     
Mais le jour où l'un de ses ennemis malmène une jeune femme, Tatsuké intervient et la protège, mettant à mal le fragile équilibre de paix que le royaume tente de préserver. Décidant de placer Midori, c'est son nom, sous sa protection le temps que la menace soit écartée, Tatsuké ne se doute pas qu'il va tomber amoureux de la jeune femme guérisseuse.

Quelle pépite ce roman ! C'est bien simple, je l'ai dévoré en une journée, incapable de le reposer, tant l'intrigue m'a envoûtée et les personnages, passionnée  
Scindé en trois chroniques, l'intrigue épouse la saga familiale des Kagi et entraîne le lecteur au coeur de son quotidien porté par des figures féminines fortes et déterminées et les hommes de leurs vies, le tout sous couvert des pouvoirs des quatre éléments.     
Avec
une plume poétique et précise et une écriture cinématographique, le roman alterne l'exploration du sentiment amoureux et l'art de la guerre, l'ensemble étant toujours très juste. Les descriptions sont soignées et permettent au lecteur de s'imaginer parfaitement les lieux tandis que la psychologie des personnages, très fine, évite les écueils habituels.    
Valérie Harvey imagine un Japon imaginaire où la magie règne et maîtrise son sujet à la perfection. Ayant elle-même vécu à Kyoto durant un an et demi, elle propose à son lecteur une réelle immersion dans ce pays cher à son coeur, glissant même des calligraphies au fil des pages.
Pour les néophytes sur le sujet, un lexique en début de livre permet de se familiariser avec certains termes japonais, tandis que l'auteure complète son récit par un avant-propos expliquant le contexte historique dont elle s'inspire, une carte et une liste des personnages. Et pour aller plus loin, Valérie Harvey a composé deux chansons en japonais disponibles en écoute sur son site.    
Bref, un petit coup de coeur par ici - qui n'a pas été sans me rappeler la saga Le Clan des Otori, lue il y a une éternité (avant la création de ce blog, ça vous donne une idée^^) - et que je ne saurais que conseiller. Ados passionnés par le Japon ou adultes curieux, foncez les yeux fermés, vous ne le regretterez pas !

Et voilà ma première participation au Challenge Halloween de Lou et Hilde

Challenge Halloween 2019, logo

Un grand merci aux éditions Québec Amérique pour la découverte de cette petite pépite !

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16 mai 2019

Tout ce que je sais sur l'amour, Dolly Alderton

Tout ce que je sais sur l'amourTout ce que je sais sur l'amour est le premier ouvrage de la journaliste et chroniqueuse britannique Dolly Alderton. Lauréat du National Book Award 2018, il est paru en février 2019 en France chez Mazarine.

Dolly Alderton, bientôt trente ans, aborde avec beaucoup d'humour la question de sa vie sentimentale. Digne héritière de la génération Y, la jeune femme, qui a grandi dans la banlieue londonienne, raconte avec un humour féroce ses déboires amoureux, des balbutiements des tchats sur MSN aux débuts de Facebook en passant par ses rendez-vous ratés, ses colocations diverses et variées et ses soirées dans les pubs. 

Intriguée par le résumé de ce livre, j'ai eu très envie de découvrir cette Bridget Jones réelle, cette anglaise à l'humour ravageur qui fait état de sa vie sentimentale un brin bancale. Et dès le début, Dolly Alderton donne le ton : "Si on ne vit pas ça à l'âge adulte, c'est qu'on a raté sa vie, comme toutes ces profs d'arts plastiques qui sont des "Mlles" au lieu d'être des "Mmes", portent des bijoux ethniques et ont des cheveux tout frisés." Cinglant, un peu grinçant, le livre s'apparente à une chronique sociale d'une génération désenchantée par les relations amoureuses.  
Tout ce que je sais sur l'amour est irrémédiablement teinté de nostalgie, d'une pointe de regrets parfois. Le lecteur décode à travers les nombreux traits d'humour de la journaliste une certaine forme de solitude, comblée par ses amitiés féminines nombreuses. La pression sociale d'être en couple est palpable, au fil des pages, et le fait de ne pas réussir à l'être, vécu comme un échec. Le conformisme social est fort, et Dolly Alderton n'y échappe pas. 
Malgré cet humour ravageur plus profond qu'il n'y parait, les 423 pages de l'ensemble m'ont paru à la longue un peu indigestes. Je me suis lassée, au fil de ma lecture, des aventures de Dolly parfois répétitives. Je remercie néanmoins les éditions Mazarine pour la découverte de ce livre. 

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13 mars 2019

Et si l'amour c'était aimer ? Fabcaro

Et si l'amour c'était d'aimer, FabcaroEt si l'amour c'était aimer ? est un album de Fabcaro paru en novembre 2017 aux éditions Six pieds sous terre.

Sandrine et Henri sont heureux et amoureux et rien ne semble pouvoir gâcher leur bonheur. Mais un jour, Sandrine tombe sous le charme de Michel, livreur de macédoine à domicile et chanteur d'un groupe de rock un brin ringard. Le bel équilibre de Sandrine et Henri est rompu... 

Quand on aime, on ne compte pas. Deux mercredis BD autour de Fabcaro, mais que voulez-vous, je suis fan. En ouvrant Et si l'amour c'était aimer ?, attendez-vous à un hommage vibrant aux romans photos, avec cucul et ridicule fournis ! L'intrigue est une romance mièvre à souhait qui n'échappe pas à l'humour féroce et l'ironie de l'auteur. La galerie de personnages fait penser à un feuilleton de série B tel Hélène et les garçons et enchaîne les absurderies. L'humour est présent quasi à chaque vignette, avec cette touche propre à Fabcaro, entre absurde, parodie et références aux 90's.  

Le trait de Fabcaro est plus travaillé et ressemble au genre parodié, le dessin en noir et blanc offrant un réalisme désuet aux personnages.   
J'ai ri du début à la fin, de ces répliques cinglantes ou naïves, de ces personnages caricaturaux, de ces références cachées. Du grand Fabcaro ! A lire sans hésiter et un auteur à découvrir de tout urgence pour ceux qui passent ici et qui ne l'auraient pas encore fait ! 

Planche 1 Planche 2

La BD de la semaine

Cette semaine, c'est Noukette qui accueille le rendez-vous des amoureux des bulles !

  

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07 février 2019

Rendez-vous au Cupcake Café, Jenny Colgan

Rendez-vous au cupcake café

Rendez-vous au Cupcake Café est un roman de la britannique Jenny Colgan paru en février 2017 aux éditions Prisma puis en poche en juin 2018 chez Pocket. 

Izzy a toujours adoré la pâtisserie. Depuis sa plus tendre enfance, son grand-père lui a transmis sa passion des cupackes et autres douceurs sucrées et la jeune femme n'aime rien tant qu'en préparer. Alors que son travail dans l'immobilier l'ennuie fortement, Izzie se fait licencier par son supérieur, celui qu'elle considérait comme son petit ami. Seule et sans travail du jour au lendemain, Izzy profite de son indemnité de départ pour se lancer dans un rêve fou : celui d'ouvrir un café spécialisé en cupcakes sur une petite place un peu reculée, dans le quartier de Stoke Newington à Londres. Un projet un peu fou, risqué et un brin utopique, mais Izzy a envie d'y croire. 

J'aime beaucoup les romans feel good de Jenny Colgan (son roman La petite boulangerie du bout du monde est mon chouchou en la matière, mais si vous me lisez, vous le savez certainement !)
J'avais hâte de me plonger dans cette nouvelle série, entre romance et roman culinaire. Et je n'ai pas été déçue ! Du doudou, en veux-tu en voilà ! Jenny Colgan est là où on l'attend pas. Sous couvert d'une intrigue en apparence facile, elle aborde des thèmes plus lourds - les différences sociales, la séparation, les pressions sociétales sur la maternité, les questions liées à l'âge, les relations intergénérationnelles, etc. - et nous offre un roman touchant, entre romance et introspection. 
Izzy est un personnage attachant, très proche de son grand-père aujourd'hui en maison de retraite, qui s'interroge sur la direction à donner à sa vie. Après une histoire chaotique avec son supérieur  hiérarchique, la jeune femme se sent vide et perdue. Jenny Colgan traite toujours avec beaucoup de finesse ces questions fréquentes de nos jours.   
Si vous cherchez un roman feel good, vous serez donc servi avec celui-ci ! Les cupackes et la pâtisserie vous apporteront une touche de douceur (avec des recettes tout au long du roman !), l'amitié et la relation forte d'Izzy avec son grand-père ce qu'il faut comme émotion, et le charmant quartier bohème et multiculturel londonien Stoke Newington un brin de nostalgie. Une recette parfaite ! Je me garde au chaud précieusement pour l'hiver prochain la suite des aventures d'Izzy, Le Cupcake Café sous la neige

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26 janvier 2019

Inspiration du jour : films feel good

Bonsoir à tous,

En ce froid et humide samedi de janvier, je voulais vous présenter deux films feel good, deux films que je regarde régulièrement et qui me donnent le sourire, pour des raisons différentes. Il s'agit de Mange, prie, aime et Bridget Jones.

Mange, prie, aime réalisé par Ryan Murphy (2010)

Adaptation cinématographique du témoignage d'Elizabeth Gilbert, Mange, prie, aime relate le parcours d'Elizabeth, qui, alors qu'elle a tout pour elle, décide de tout quitter. En pleine quête d'elle-même, elle décide de partir un an en voyage. D'abord en Italie, pour retrouver goût à la vie, puis en Inde, pour méditer et se nourrir de façon spirituelle, puis à Bali, pour gagner en sérénité.

Pourquoi ce film ? Parce que j'avais adoré le livre d'Elizabeth Gilbert et que lorsque j'ai découvert le film, j'ai plongé avec délice dans la quête introspective d'Elizabeth Gilbert. Les paysages sont magnifiques, tout comme les lumières, Julia Roberts est parfaite pour le rôle et le parcours d'Elizabeth me parle beaucoup. J'adore le regarder à intervalles réguliers, même si le film est moins dense que le livre. J'en ressors toujours avec le sourire et l'envie de profiter de ma vie comme je l'entends !

Le Journal de Bridget Jones réalisé par Sharon Maguire (2001)

Tout le monde connaît Bridget Jones, la trentenaire célibataire anglaise attachante, un brin alcoolique, un tantinet accro à la comfort food, entourée d'amis aussi barrés qu'elle. En quête du grand amour, Bridget s'est amourachée de son patron, Daniel Cleaver, l'archétype de l'enfoiré affectif, tandis que dans les parages rôde Marc Darcy, le fils des amis de ses parents, un avocat bien sous tout rapport, lisse et rempli de valeurs.

Pourquoi ce film ? J'ai découvert le roman d'Helen Fielding - adaptation de ses chroniques  parues dans The Daily Telegraph entre 1995 et 1996 - lorsque j'étais au lycée. Et dès que l'adaptation est sortie au cinéma, je me suis précipitée pour la voir. Depuis, il ne se passe pas une année sans que je regarde avec tendresse les aventures de cette gaffeuse invétérée, maladroite et si attachante. L'humour british est excellent, la romance prévisible mais bien traitée, le casting parfait - Renée Zellweger, Hufg Grant et Colin Firth - et l'ensemble fonctionne à merveille. Dès que je lance ce film, je sais que je vais passer un bon moment, rire et m'attendrir. Bref, le feel good par excellence pour moi !  

Jour 26 du Challenge Feel Good 

  Retrouvez toutes les informations et l'agenda sur la page du challenge !

      

Films feel good

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28 décembre 2018

La douce caresse d'un vent d'hiver, Sarah Morgan

La douce caresse d'un vent d'hiverLa douce caresse d'un vent d'hiver est le dernier tome de la trilogie Snow Cristal imaginée par la britannique Sarah Morgan. Il est paru chez Harlequin en octobre 2016.

A Snow Cristal, la station de ski familiale dans le Vermont, tout va pour le mieux. Les visiteurs affluent et la famille O'Neil, un temps en difficulté, a réussi à moderniser l'ensemble pour séduire à nouveau. Pour Brenna en revanche, meilleure amie des frères O'Neil et employée en tant que monitrice de ski dans la station, la situation est délicate. Amoureuse de Tyler, l'un des frères, et obligée de le côtoyer au quotidien dans le cadre de son travail, elle fait tout pour garder son secret, persuadée que son inclination n'est pas réciproque. Mais lorsqu'elle est contrainte de laisser son chalet à la location face à l'affluence de visiteurs et que Tyler propose de l'héberger, la jeune femme n'a pas le choix. Mais comment résister au quotidien à l'ex-champion de ski olympique qui la considère comme une soeur ? Noël approche, et pour Brenna, les ennuis ne font que commencer...

J'avais découvert l'an dernier La danse hésitante des flocons de neige et passé un excellent moment à Snow Cristal, station de ski de rêve dans laquelle j'aurai bien aimé me glisser pour profiter d'un des chalets perdu au milieu de la forêt. Délaissant le second tome, j'avais décidé de garder ce dernier tome pour les challenges de Noël.

Si j'ai retrouvé avec plaisir le cadre du premier tome - la station de ski Snow Cristal, ses chalets en bois, sa forêt enneigée - et ses personnages attachants -la famille O'Neil, la famille idéale où chacun trouve sa place, avec le respect des différentes individualités, de l'amour et de la bienveillance à chaque repas de famille - j'ai été un peu moins charmée par cette nouvelle romance, ô combien prévisible, il faut bien l'avouer. Brenna, personnage secondaire du premier tome, trouve ici une intrigue qui lui permet d'exister pleinement et de se développer. Véritable héroïne de ce dernier tome, elle évolue en marge des O'Neil, à côté des trois frères mais sans faire jamais partie de la famille. Ses sentiments pour Tyler l'enferment dans une zone de confort qu'elle va être obligée de quitter, tandis que sa famille, déçue par son manque d'ambition, n'a de cesse de la dévaloriser. L'intrigue se déroule lentement, mais le dénouement est si prévisible que les pages se tournent sans véritable intérêt.

Un tome qui apporte une conclusion a la trilogie mais ne comporte pas de réel intérêt à mes yeux. A lire si vous avez envie de frémir en lisant l'histoire de Tyler, bad boy bourreau des coeurs, père célibataire d'une fille adolescente un peu bourru. Personnellement, ce n'est pas forcément mon genre et même les scènes de sexe m'ont laissée de marbre - non, elles m'ont fait rire en fait - tant elles étaient caricaturales. Bref, j'ai aimé revenir à Snow Cristal et retrouver la famille O'Neil mais cette énième romance m'a laissée sur ma faim...

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23 décembre 2018

Noël à la petite boulangerie, Jenny Colgan

Noël à la petite boulangerieNoël à la petite boulangerie  est le dernier tome de la trilogie imaginée par Jenny Colgan. Il est paru en novembre 2017 aux éditions Prisma.

A Mount Polbearne, Noël approche et Polly et Huckle coulent des jours heureux, entre la boulangerie de la jeune femme et l'exploitation apicole de son compagnon. Mais le jour où Kerensa, la meilleure amie de Polly, lui annonce qu'elle ne sait pas si son mari est le père de son futur enfant, le monde de Polly chavire. La jeune boulangère veut garder le secret tout en ne rompant pas la confiance de Huckle, qui rêve de passer un peu plus de temps avec elle, alors que la boulangerie l'accapare peu à peu. En parallèle, une femme contacte Polly et lui annonce que son père, qu'elle ne connaît pas, est sur le point de décéder et demande à la voir. La veille de Noël est chargée en émotions pour la jeune femme...

J'adore, mais vraiment j'adore, les aventures de Polly ! J'avais dévoré le premier tome (et offert à beaucoup de gens de mon entourage !) et enchaîné sur la suite avec un grand enthousiasme. J'attendais donc avec impatience la fin de la trilogie et son dénouement.

Et je dois vous avouer que j'ai été un peu déçue. Vraiment déçue en fait. Si le cadre est toujours génial - Mount Polbearne, cette presqu'île des Cornouailles accessible que quelques heures par jour par un gué -, les personnages attachants, j'ai trouvé l'intrigue de ce troisième tome vraiment abracadabrante et invraisemblable. Je n'ai aimé ni le traitement de l'enfance de Polly - dont le père ne l'a pas reconnue - ni les questions concernant Kerensa, épouse adultère qui doute de la paternité de son enfant à venir. Les deux sujets sont survolés, manquent de profondeur, et c'est vraiment dommage.

J'attendais aussi que Noël soit magnifié, célébré comme il se doit à Mount Polbearne, mais Jenny Colgan a pris le parti de survoler les festivités et de les associer à une surcharge de travail pour Polly et des tensions dans son couple. Envolées donc, les réjouissances de fin d'année, place aux commandes insurmontables et aux ennuis financiers. Bref, on fait mieux pour faire rêver ! Or, et c'est là que le bât blesse, c'est justement en vendant un peu de rêve que cette série a autant séduit. Reste que ce troisième tome déroge à la règle et nous offre une intrigue un peu réchauffée sur la question de la confiance et de la famille.

Bref, vous l'aurez compris, une lecture largement en demi-teinte. Si je suis contente d'être retournée à Mount Polbearne retrouver Polly, Huckle et Neil, j'ai été vraiment déçue par l'intrigue développée. Dommage que la série se termine ainsi, cela ne lui rend pas hommage...

 Les avis de Chicky Poo, Isabelle, Agdel, Olive, Lilas, Joy, Myrtille, Fondant Grignote et Samarian.

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