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Bienvenue à Bouquinbourg

20 mars 2011

Toxique, Françoise Sagan

toxiqueCe titre, cette couverture jaune et l'auteure de ce livre m'avaient follement attiré l'oeil chez Cynthia il y a peu. Lorsque je suis allée errer dans une librairie le weekend dernier et que mes yeux se sont posés sur cette couverture, je n'ai pas hésité une seconde.

En 1957, Françoise Sagan est victime d'un accident de voiture. Grande amatrice de voitures et de vitesse, l'auteure de Bonjour Tristesse souffre tant pendant trois mois, que les médecins lui prescrivent un dérivé de la morphine, le palfium, autrement appelé le "875". La souffrance s'atténue, mais son départ rime avec accoutumance et dépendance
Un mal en chassant un autre, Françoise Sagan est obligée de suivre une cure de désintoxication. Toxique est le journal qu'elle a rédigé à cette période.

Récit de ces souffrances, tant physiques que psychologiques, Toxique est un magnifique texte. Tout en pudeur et en retenue, Françoise Sagan nous livre ici ses angoisses, ses réflexions mais aussi ses espoirs quant à sa situation. Magnifiquement illustré par Bernard Buffet, le texte de Sagan prend toute sa dimension. Le corps est mis en scène, squelettique, en souffrance, tandis que le quotidien prend une tonalité sombre pour la jeune narratrice.
Un texte fort, à lire d'une traite pour appréhender l'entièreté des sentiments de Françoise Sagan.

 challenge_sagan_by_delphineJ'ai longtemps résisté au Challenge Françoise Sagan organisé par Delphine et George, mais avec ce titre, je capitule !

J'inscris donc cette lecture dans ce challenge, et annonce par là-même ma participation dans la catégorie "Mini-Challenger" (Lire 1 ou 2 romans et / ou biographie). Je n'ai pas d'autres titres de Sagan dans ma PAL, mais je me laisserai peut-être tenter, qui sait ?

Et parce que j'aime beaucoup Françoise Sagan et que j'aime aussi énormément Sylvie Testud, je ne peux que vous conseiller le biopic qui avait été réalisé en 2008 par Diane Kurys et dont voici la bande-annonce :

 
 
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18 mars 2011

Ma boîte à poèmes, anthologie réalisée par Michel Piquemal

9782848015637Du 7 au 21 mars, partout en France, c'est le Printemps des poètes. Le thème de cette année ? "Infinis paysages". L'occasion de se replonger avec délice dans la poésie sous toutes ses formes !

Et pour initier les plus jeunes, Michel Piquemal propose, aux éditions Tourbillon, une anthologie poétique dans un joli coffret cartonné composé de 80 fiches classées par thèmes. Et pour clore en beauté cette initiation poétique, un atelier d'écriture permet aux plus jeunes de s'initier aux joies des jeux langagiers, à travers diverses contraintes linguistiques.

piquemal_michel_boite_poemes_L_v4KqGBOutre l'aspect de ce coffret vraiment réussi (tant les illustrations de Julia Wauters que les couleurs utilisées), j'ai vraiment adoré son contenu ! 
Le classement et la numérotation des fiches permet de naviguer facilement dans le coffret, tandis que les couleurs rendent leur rangement facilité.
 
Enfin, la présence de bribes de textes sous forme d'aimants à assembler au gré des envies est une idée vraiment géniale pour stimuler la fibre poétique des plus petits...
Une excellente façon d'initier les enfants à la poésie !

 Je remercie grandement Aurélie et les Éditions siteon0_130x51, spécialisées en littérature de jeunesse, pour cette belle découverte !

 

Deux haïkus, pour le plaisir :

"Debout sur la cime
Le corps lavé par la marche
Vivre nous respire."

(Patrick Jonquel)

 

"Un monde de douleur
et de peine
Alors même que
les cerisiers
Sont en fleurs."

(Issa)

17 mars 2011

Ceux qui sauront, Pierre Bordage

Ceux_qui_sauront_Pierre_Bordage_Uchronie_J_ai_LuEt voilà la première uchronie chroniquée sur mon blog ! Pour ceux qui commencent déjà à se demander de quoi je parle, une uchronie "est un temps imaginaire, une autre Histoire que celle que nous connaissons", pour reprendre les mots d'Alain Grousset, directeur de la collection Ukronie chez Flammarion.

Nous sommes en 2008. La Révolution française n'a pas eu lieu. La société est régie par des règles inégalitaires :  les masses populaires n'ont pas accès à l'éducation et sont maintenues dans l'ignorance. La monarchie en vigueur leur interdit toute scolarisation et l'accès aux progrès technologiques.
Deux adolescents, Jean et Clara, tentent d'échapper à leur condition. Le premier en apprenant clandestinement à lire pour ne pas subir les conditions de vie de sa classe sociale ; la seconde en fuyant le mariage arrangé pour le prestige de sa famille. Mais les tensions sociales, très prégnantes, sourdent, et les deux adolescents sont entraînés malgré eux dans la violente opposition sociale.

J'avais ce livre dans ma PAL depuis quelques temps et je suis vraiment contente de l'en avoir sorti ! Pierre Bordage nous entraîne avec brio dans cette uchronie aux relents actuels. Evidemment, la Révolution française a bien eu lien en 1789, mais quand on regarde de plus près la société  française actuelle, très inégalitaire, l'intrigue de Ceux qui sauront n'est pas loin...
En réécrivant ainsi notre Histoire, Pierre Bordage imagine une France encore monarchiste, dans laquelle le peuple n'a pas accès à la lecture et pour qui l'éducation est prohibée pour éviter tout soulèvement. Le propos est certes accentué par rapport à notre situation, mais peu s'en faut...
Pour en revenir à ce roman, l'intrigue est bien ficelée et fonctionne très bien. L'alternance de chapitres avec un narrateur féminin et un narrateur masculin permet de séduire un vaste public.
Pierre Bordage mêle inextricablement le destin de deux personnages que tout oppose : l'une riche, l'autre pauvre ; l'une pour qui l'éducation est un fardeau, l'autre pour qui la lecture est synonyme de liberté. Bien entendu, tout converge vers leur rencontre (et je dois dire que je l'attendais un peu plus tôt dans le roman...) qui occasionne une remise en question des deux côtés.
Le présent imaginé par Pierre Bordage est un savant mélange de ce qui fut et de ce que nous connaissons aujourd'hui (internet est ainsi appelé R2i pour Réseau International et Informatique), même si certaines technologies n'ont pas vu le jour, par peur des dirigeants d'être utilisées comme contre-pouvoirs (comme le téléphone par exemple)

Un roman qui se lit très vite, au rythme étourdissant, et à l'intrigue intéressante 59552646_pqui évite de sombrer dans l'écueil de la facilité. Une approche sombre d'une société perdue, qui résonne étrangement avec les événements mondiaux actuels... J'inscris cette lecture dans le Challenge  Winter Time Travel de Lhisbei, consacré aux uchronies.
L'avis d'Emmyne, qui avait lu ce roman à sa sortie en 2009.

 

16 mars 2011

Le gourmet solitaire, Jiro Taniguchi et Masayuki Kusumi

leGourmetSolitaireJ'ai découvert Jiro Taniguchi avec Quartier Lointain, un de mes coups de coeur en 2010. Malgré cette rencontre si fructueuse, je n'avais pas poursuivi jusqu'alors ma découverte de ses bandes dessinées... Jusqu'à la lecture du Gourmet solitaire. Et en ces périodes douloureuses pour le Japon, j'ai eu envie de vous parler de ce titre aujourd'hui.

Le personnage de cette bande dessinée est un solitaire dont on apprend le minimum : il travaille dans le commerce d'articles de mode, est célibataire et vit à Tokyo.
Au fil de ses déplacements professionnels, il déambule dans les quartiers de la mégalopole et de ses alentours. A chaque fois, c'est l'occasion pour lui de déjeuner dans un lieu différent, goûtant aux spécialités de la maison, découvrant de nouvelles saveurs, ou se laissant emporter par l'attitude des habitués...

C'est simple : ouvrir cette BD, c'est s'exposer à avoir faim immédiatement ! Jiro Taniguchi fait faire à son lecteur un vrai marathon culinaire des spécialités japonaises, en poussant le vice jusqu'à les dessiner ! A chaque début de chapitre, le titre du plat que son personnage va découvrir au détour d'une ruelle.legourmetsolitaire1
La plume de Taniguchi nous emporte dans cette ode à la gastronomie japonaise et finalement, qu'importe la vie de son personnage, l'important réside dans son rapport à ses petites gargotes dans lesquelles il s'arrête et les petites merveilles qu'il y découvre.
On a plaisir à prendre le temps, comme lui, de déguster chaque vignette, de le voir savourer chaque assiette et se laisser porter par l'ambiance du lieu.
Encore une fois une lecture vraiment délicieuse (facile, je sais...) que je vous conseille avidement !

Et voici ma deuxième participation 
au rendez-vous hebdomadaire de
Mango !

Logo_BD_du_mercredi_de_Mango_1

14 mars 2011

L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafon

696941_gfComme j'en ai entendu parler de ce roman... A en croire certaines blogueuses, c'eût été sacrilège de passer à côté. Bon, j'aime Barcelone et la quatrième de ce roman m'intriguait, donc j'ai succombé (c'est rare que je résiste, vous remarquez ?)

Barcelone, 1945. Le père du narrateur emmène son fils dans un endroit aussi mystérieux que source de fantasmes : le Cimetière des Livres Oubliés. Sont entreposés ici tous les livres dont personne ne se souvient. La règle ? La première fois que l'on s'y rend, en adopter un, pour qu'il continue à vivre grâce à ce nouveau lecteur. Daniel Sempere, le narrateur, choisit un livre sans savoir que celui-ci va bouleverser sa vie. Quelqu'un veut à tout prix le récupérer tandis que ceux qui ont connu son mystérieux auteur se taisent à son sujet...

L'Ombre du vent fait partie de ces romans fleuves qui parcourent les années à partir d'une intrigue très bien ficelée. Histoire et fiction se mêlent inextricablement autour de personnages à la psychologie solide.
Si j'ai aimé me plonger dans la Barcelone de ces années là, j'ai été peut-être un peu déçue par cette lecture. Et pourtant, je crois que cette déception n'est absolument pas due au roman en lui-même mais plutôt à mes attentes par rapport à cette lecture. Je m'attendais peut-être à un roman plus fort, plus poignant, ou une intrigue plus alambiquée. Je ne sais pas...

J'ai néanmoins passé un très bon moment de lecture et trouvé la plume de Zafon poétique à souhait et son imagination assez fascinante. L'intrigue est très bien ficelée et m'a tenue en haleine tout au long du roman, jusqu'à son dénouement vraiment imprévisible. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la nouvelle La bibliothèque de Babel de Borgès quant à ce fameux
Cimetière des Livres Oubliés. Mais je pense sincèrement que cette lecture aurait pu davantage me plaire si je n'en avais pas eu tant d'éloges si dithyrambiques.

Les avis de Cynthia, Iluze, Alex-Mots-à-Mots, Héloïze, Mazel, Choupynette et des citations choisies par L'Ogresse de Paris.

"Dans ce lieu, les livres dont personne ne se souvient, qui se sont évanouis avec le temps, continuent de vivre en attendant de parvenir un jour entre les mains d'un nouveau lecteur, d'atteindre un nouvel esprit." (p.13)

"Je pensais à mon envie de me réfugier dans son regard insaisissable, dont je craignais qu'il ne fût transparent, vide. Je pensais à la solitude qui allait m'assaillir, cette nuit, quand je l'aurais quittée, quand je n'aurais plus de stratagèmes ni d'histoires pour me concilier sa compagnie. Je pensais au peu que j'avais à lui offrir et à tout ce que je voulais recevoir d'elle." (p.235)

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13 mars 2011

Blog, Jean-Philippe Blondel

Blog_Blondel_Actes_SudLa couverture de ce roman publié chez Actes Sud en mars 2010 avait retenu mon attention il y a quelques mois chez Cynthia. Finalement, je l'ai découvert il y a peu dans le cadre de mon travail.

Lorsque le narrateur découvre un jour que son père lit son blog depuis quelques mois, le sentiment de voir son intimité violée est fort. Sa vie entière est ressassée sur ces pages, et l'adolescent se sent trahi. Il décide de se venger et de ne plus parler à son père. Mais lorsque celui-ci dépose une mystérieuse boîte devant sa chambre, les rôles s'inversent...

Il est difficile de ne pas trop en dire sur ce court roman...Son originalité  réside dans la sensibilité de son ton et l'approche psychologique par un héros masculin d'une activité souvent connue pour être appréciée par les filles, la rédaction d'un journal. L'emploi de la narration à la première personne permet de s'identifier rapidement au personnage principal et de comprendre son ressenti.
L'idée de comparer blog et journal intime n'est pas en soi originale mais permet d'aborder des problématiques de conflit génrationnel par ce biais. Le héros et son père réussissent à trouver des points communs à leurs jeunesses respectives et renouer ainsi le dialogue.
Une intrigue bien ficelée, portée par un narrateur adolescent, qui aborde aussi bien les problèmes familiaux que les dangers d'internet, le tout sans démagogie ni moralisme, et un  texte fragmenté qui ne tombe pas dans l'écueil d'employer le langage des jeunes pour les séduire sans pour autant laisser transparaître la parole de l'adulte qui écrit derrière. Bref, une lecture que j'ai vraiment appréciée et qui, je pense, saura conquérir un lectorat d'adolescents, filles comme garçons, qui sauront s'identifier au narrateur, autant que les adultes !
Quant à Jean-Philippe Blondel, rencontré au Festival Encres Vives à Provins le weekend dernier, il m'a conquise par son humour et sa gentillesse (ce qui m'a poussée à acheter This is not a love song et Le baby-sitter)

12 mars 2011

Lectures communes pour le défi "L'Inde en fêtes"

logo_IndePour vous accompagner tout au long de cette année indienne, Hilde et moi vous proposons des lectures communes.
C'est l'occasion de vous rappeler qu'il est possible de programmer des lectures et / ou des lectures communes (LC) en  dehors des dates du chVignette_LCallenge et d'y apposer le logo du challenge pour qu'elles soient inscrites dans le récap.

Notre idée avec Hilde reste de promouvoir la littérature indienne et les livres sur ce pays en général. Donc aucune obligation de rester rivé aux dates que nous vous proposons si cela ne convient pas à votre emploi du temps.

 Je vous avais proposé dans ce billet ma PAL indienne. N'hésitez pas à proposer d'autres idées selon votre PAL et vos envies !

Calendrier des lectures communes :

 

54121291

23 avril

Hilde
soukee

 

India_dreams_V3_018

27 avril

L'Ogresse de Paris
Hilde
soukee


nocesindiennes

7 mai

Elea23
soukee

 

palais_des_miroirs

12 mai (à l'occasion du Puram à Thrissur)

L'Ogresse de Paris

 

sari

17 mai (à l'occasion Festival d'été au Mont Abu)

L'Ogresse de Paris

 

une_passion_indienne_8056244

 20 mai

Elea23
soukee

 

 

D'autres idées ? D'autres envies ?


10 mars 2011

Les leçons du Mal, Thomas H. Cook

MALThomas H. Cook est un romancier américain, grand nom de la littérature policière contemporaine. Son dernier roman, Les leçons du Mal, paraît aujourd'hui aux Editions du Seuil.

Lakeland, petite bourgade du Mississipi. Jack Branch, fils de bonne famille, est revenu dans la ville où sa famille a prospéré pour enseigner au lycée.
Son cours sur le Mal et ses incarnations revêt une importance toute particulière à ses yeux, dans le climat social encore marqué par la guerre de Sécession.

Lorsque ses élèves doivent choisir une personne incarnant le Mal absolu à leurs yeux, Jack encourage l'un d'eux, introverti et mis à l'écart, à travailler sur son père, meurtrier rendu célèbre pour avoir assassiné une étudiante et avoir été abattu en prison.
Mais, lancés dans ce projet de dépasser la notion de Mal et la question d'hérédité qu'elle pose, Jack et Eddie, son élève, vont aller trop loin...

Les Etats-Unis ne m'ont jamais fait rêver en littérature et ne font que peu fonctionner mon imaginaire. Or, j'ai eu un peu de mal à m'immerger complètement dans une intrigue quand je n'arrive pas à me représenter mentalement les lieux de l'action. J'ai donc eu quelques difficultés à rentrer dans ce roman qui se déroule au Mississipi dans les années d'après-guerre.
Mais une fois l'intrigue lancée, il ne m'a plus été possible de le lâcher ! Premier roman que je lisais de cet auteur, Les leçons du Mal jouit d'une construction absolument talentueuse : différentes époques se succèdent au cours d'un même chapitre, évoquant, dès le début, un procès, ce qui participe grandement du suspense distillé au fil des pages. Sans jamais être confus ni brouillon, Thomas H. Cook nous entraîne d'une main de maître dans cette histoire.

L'intrigue est simple mais fonctionne bien : un jeune enseignant pousse un de ses élèves à se pencher sur l'histoire de sa famille pour s'en détacher et réfléchir à la notion de Mal. Mais cette notion leur échappe finalement à tous deux, et les conséquences en sont dramatiques...
Les personnages possèdent une psychologie finement étudiée grandement en lien avec l'histoire du sud des Etats-Unis avant les mouvements des droits civiques. La société était alors régie par des règles qui divisaient les classes sociales, reléguant certaines familles, voire certains quartiers, sous la domination des nantis. Jack, que l'on pourrait qualifier de bien-né, tente ainsi d'aider Eddie, issu d'une famille modeste, dans un souci de libérer ce dernier du fardeau de son ascendance. Il lui rêve un avenir et le pousse à transcender ses origines. Mais la vie n'est pas si manichéenne, et le Mal revêt bien des formes...
Bref, une très bonne lecture qui a su me séduire malgré mon peu d'enthousiasme pour le lieu de l'intrigue et qui me donne envie de découvrir les autres romans policiers de Thomas H. Cook.

 Un grand merci à  logo2 et aux seuil pour ce roman policier reçu dans le cadre du Jury Policier 2011.

jury_polar

9 mars 2011

J'aurais adoré être ethnologue..., Margaux Motin

j_aurais_ador_tre_ethnologue_22905441J'avais découvert Margaux Motin avec La théorie de la contorsion et, ayant beaucoup ri, j'ai décidé de lire la première BD qu'elle avait faite : J'aurais adoré être ethnologue...

Une nouvelle fois, Margaux Motin nous livre ici des planches à l'humour féroce, alternant blagues potaches et réflexions sur la vie d'une jeune femme-mère-fashion qui aurait adoré, si elle n'avait pas été illustratrice, être ethnologue... (cf. l'illustration de la couverture, très probante !)
Les illustrations sont toujours aussi réussies et donnent au texte de Margaux Motin un dynamisme certain. La jeune illustratrice avait 
déjà fait preuve de sa verve humoristique avec ce premier tome qui n'a rien à envier à sa suite évoquée plus haut.
planche_j_aurais_adore_etre_ethnologue1275482381_f115cBref, encore une fois j'ai beaucoup ri avec cette BD, peut-être un peu plus vulgaire que la seconde, mais cela participe du charme de Margaux Motin... Que c'est bon, d'ouvrir une BD comme celle-ci et de rire à gorge déployée ! Merci Margaux Motin pour ces instants précieux !
Les avis de
c.l!ne et Héloïse, enthousiastes aussi !

Et voici ma première participation au rendez-vous hebdomadaire de Mango!

Logo_BD_du_mercredi_de_Mango_1

7 mars 2011

Cendrillon, Alexandra Huard (d'après Charles Perrault)

id_5960cendrillon1J'aime beaucoup découvrir des albums de contes classiques. Qu'ils soient fidèles au texte originel ou s'en détournent, ce sont des lectures qui me ravissent à chaque fois.
La collection Tam Tam du Monde des Editions Tourbillon est parfaite pour ça puisqu'elle propose un catalogue d
e contes du monde entier, dans un petit format carré à couverture cartonnée.
Le Petit Poucet côtoie ainsi Kerwan et le dragon de l’océan ou encore Le dernier noël des trolls.

Pour ma part, j'ai été ravie de découvrir Cendrillon illustré par Alexandra Huard, une jeune illustratrice originaire d'Annecy primée pour son projet d'illustration à la carte à gratter au festvial d'illustration de Bologne en 2010.c_illustration2w

Ses illustrations aux tonalités sombres ont su moderniser ce conte de Perrault tout en se détachant sensiblement des illustrations courantes qu'il a occasionnées. J'ai été séduite par la précision de son trait tant dans son traitement des personnages que dans ses décors. Un album que j'ai adoré découvrir...

Je tiens à remercier une nouvelle fois Inès Adam et les Éditions siteon0_130x51, spécialisées en littérature de jeunesse, pour cette belle découverte !

Et pour en savoir plus sur cette jeune illustratrice de talent,
on file sur son blog !

Capture

  Et voici ma huitième participation au Challenge Des contes à rendre de Coccinelle !

 

 

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