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Bienvenue à Bouquinbourg

14 octobre 2011

Swap Nouvel An 2012

Herisson remet ça pour la 3e année consécutive...
Et moi, je ne résiste pas au plaisir de participer à nouveau !

swapnouvelan2012

Le colis devra contenir :

  • 2 livres : 1 coup de coeur 2011 et 1 livre autour du temps
  • calendrier ou un agenda pour 2012
  • 1 idée de bonne résolution
  • gourmandise

 

Comment résister ?

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13 octobre 2011

Le bonheur : la chance n'arrive jamais par hasard... Eckart Von Hirschhausen

lebonheur-zLe bonheur : la chance n'arrive jamais par hasard est un essai du physicien et comédien allemand Eckart Von Hirschhausen paru en 2011 en France.

Ce livre se présente comme un guide, une aide, pour trouver le bonheur aujourd'hui. Scindé en cinq sphères, le bonheur est présenté comme un état accessible par tous tous les jours. Qu'il passe par des rapports sociaux, une part de chance, un défi personnel ou encore la détente, le bonheur tient souvent à peu de choses.

Pourquoi avoir lu ce livre ? Je ne sais pas réellement... J'ai été intriguée par la présentation de l'éditeur, attirée notamment par l'humour sensé être omniprésent...
D'humour, je n'en ai pas vraiment décelé. Et puis je n'ai pas trouvé de réponses dans ce livre, dans ces réflexions lancées parfois de façon désordonnée.
J'aurais aimé une réflexion plus profonde, un cheminement intellectuel de l'auteur, une réelle plus-value que je n'ai pas eu l'impression de trouver ici. Faire référence au bouddhisme est attendu voire éculé, merci bien. Trop de poncifs, d'encouragements et de compassion qui m'ont littéralement, et pour un long moment, écoeurée et vaccinée contre les livres de développement personnel. S'il suffit de découper un pingouin ou de résumer sa réflexion à énoncer que le bonheur équivaut à manger du chocolat ou aimer les siens, je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'écrire un livre.
Si certains ont pu trouver quelque chose qui les a aidés dans ce livre, tant mieux. Ce n'est pas mon cas. Au mieux, je l'ai trouvé facile.

Je tiens néanmoins à remercier   logo2   et les éditions leduc  pour ce roman reçu dans le cadre de l'Opération Masse Critique

12 octobre 2011

Long John Silver T.1 Lady Vivian Hastings, Xavier Dorison et Mauthieu Lauffray

9782205056839Long John Silver est une série de BD qui compte 3 tomes à ce jour, publiée chez Dargaud. Sa particularité ? S'intéresser à L'Ile au Trésor de Stevenson et plus particulièrement, vous l'aurez deviné, au personnage de Long John Silver.
Les auteurs, Xavier Dorison et Mathieu Lauffray, présentent ainsi en avant-propos leur projet  : "Cet ouvrage ne prétend pas être une suite de L'Ile au Trésor, mais un humble hommage à cet immense chef-d'oeuvre qui ne cesse de nous émerveiller depuis notre enfance. Son seul et unique objet est de retrouver un peu de la poussière du grand rêve que fit naître Robert Louis Stevenson."

1785. Alors que son mari l'a dépouillée de sa fortune pour découvrir le Nouveau Monde, Lady Hastings, restée en Angleterre, s'entoure de bien des courtisans. Le jour où elle se retrouve enceinte, un messager l'informe que son mari vient de découvrir le mythique trésor de Guayanacapac et désire vendre tous ses biens pour financer sa découverte. Acculée, en colère, Lady Hastings décide de rejoindre son mari en Amérique du Sud,LongJohnSilver05 accompagnée d'une équipe de marins pas comme les autres. Pour se venger de lui et récupérer une partie du trésor, elle a en effet demandé de l'aide à Long John Silver et sa clique de pirates...

Êtes-vous prêt à embarquer aux côtés de Long John Silver et partir à l'aventure ? Xavier Dorison et Mathieu Lauffray réussissent avec brio le pari de faire renaître de ses cendres ce personnage mythique et  poursuivent son histoire là Stevenson l'avait arrêtée.
Porté par des dessins superbes, à la fois sombres et chatoyants, ce premier tome est des plus prometteurs. Le scénario, soigné, évite un manichéisme facile dans lequel il était aisé de sombrer et nous plonge avec délice dans les affres du destin de Lady Hastings.
A savoir si vous souhaitez vous lancer dans cette lecture : considérez vraiment ce premier volume comme une scène d'exposition, un hors d'oeuvre, un doux préliminaire à l'intrigue, sinon vous serez déçu ! Le scénario se met en effet en branle dans ce premier tome, mais l'aventure commence réellement par la suit. Mieux vaut donc le savoir et avoir le deuxième sous la main, sous peine de sortir frustré de cette lecture. A bon entendeur...

 

Bonus appréciable : l'interview des deux auteurs
lors du Festival d'Angoulême de 2009.


  

Et voici ma 26e participation
à la BD du mercredi de
Mango !

Logo_BD_du_mercredi_de_Mango_1


Et ma 17e au Top BD des blogueurs de Yaneck
(note : 16/20)

Logo_top_bd_2011

 

9 octobre 2011

Une femme de ménage, Christian Oster

9782707318497FSUne femme de ménage est le huitième roman de l'écrivain français Christian Oster. Publié pour la première fois en 2001 chez Minuit, il a été adapté au cinéma en 2002 par Claude Berri.

Jacques se retrouve seul après que sa compagne, Constance, l'a quitté. Depuis, il n'entretient plus son appartement et laisse la poussière s'installer. Suite à une petite annonce, il engage Laura. La jeune femme vient nettoyer chez lui une fois par semaine, alors qu'il travaille. Jusqu'au jour où son amant décide de la mettre à la porte. Laura n'a nulle part où aller et demande à Jacques de l'héberger.

J'avais très envie de lire ce roman depuis un certain temps, mais je n'y pensais jamais. J'aime beaucoup l'actrice Emilie Dequenne et je connaissais ce livre grâce à son adaptation ciné. Ainsi, quand je suis tombée sur un exemplaire de ce livre caché chez ma libraire, je n'ai pas résisté et l'ai dévoré en rentrant chez moi.
J'ai beaucoup de mal à exprimer mon ressenti face à cette lecture. Je ne m'attendais à rien. Je ne suis donc pas déçue. Je ne connaissais pas cet auteur. Je ne suis donc pas déçue. Et pourtant... Pourtant ce roman commence bien - focalisation interne au narrateur, Jacques, au point que c'est lui qui retranscrit les paroles des autres personnages , un humour particulier qui m'a fait sourire plus d'une fois, une intrigue qui sort des sentiers battus - mais il ne m'a pas conquise autant que je l'imaginais.
L'intrigue s'engage dans une direction qui m'a totalement échappé. J'ai été perdue par Christian Oster, malgré une adhésion immédiate à son style et son idée de départ. J'ai pensé à Claude Simon, à Christian Bobin, aussi. J'ai un peu perdu pied à la moitié du roman, non que je ne le comprenne pas, mais parce que j'avais cette nette sensation que l'auteur m'entraînait dans une direction que je n'attendais pas.
Une lecture en demi-teinte, donc. Ça aurait pu être un coup de coeur car Une femme de ménage est un roman furieusement intriguant à la construction réfléchie et intelligente. Mais finalement non. Ça reste un bon moment de lecture, avec un sentiment d'errance, sur la fin. Mais peut-être était-ce ce que cherchait Christian Oster ?
Challenge La littérature fait son cinéma 3e catégorie

Une nouvelle lecture pour le challenge La littérature fait son cinéma de Will et la bande-annonce du film de Berry avec Jean-Pierre Bacri et Emilie Dequenne dans les rôles-titres.

 

8 octobre 2011

Le Couvent de la reine T. 1 L'aile des Princes, Lova Pourrier

Couvent_de_la_reine2L'aile des princes est un roman pour les enfants dès 10 ans paru aux éditions Eveil et Découvertes en 2010. Il inaugure une série de romans  historiques de Lova Pourrier intitulée Le couvent de la Reine centrée sur le 18e siècle.

Laure a quinze ans lorsque ses parents l'envoient au Couvent de la Reine, à Versailles. Pour la jeune fille, une nouvelle vie commence là-bas, elle se fait rapidement des amies comme des ennemies.
Le jour où, grâce au concours de poésie qu'elle  remporte, elle a l'honneur d'aller à un bal à Versailles, Laure n'imagine pas que cette soirée changera sa vie. Témoin de la fuite d'une jeune aristocrate en Amérique avec un gentilhomme, la jeune fille n'est pas au bout de ses surprises.

L'aile des princes est un court roman jeunesse vraiment très agréable à lire. Il allie Histoire et fiction avec brio, et nous entraîne dès la première page dans le Versailles de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
Les personnages adolescents -Laure et ses amies Elise et Louison - possèdent une psychologie fine, ce qui évite l'écueil de retrouver des caricatures de jeunes actuels aux préoccupations anachroniques. Ainsi, les jeunes filles se vouvoient entre elles et leurs attitudes représentent les valeurs de leurs rangs et de leur époque.
L'intrigue est bien ficelée et permet au suspense d'éclore très tôt, et au lecteur de se prendre de sympathie pour la jeune héroïne et ses comparses.
Un roman que je ne peux que recommander pour les pré-adolescents et les adolescents dès 10 ans. Je pense qu'il saura les conquérir par son style et sa plongée historique au coeur du Versailles et du XVIIIe siècle.

Je tiens à remercier Jérôme, Lire_pour_le_plaisir et les Éditions  eveil(1)pour ce petit roman reçu dans le cadre d'un partenariat.

Pour en savoir plus sur Lova Pourrier,
l'auteure de ce roman,
n'hésitez pas à jeter un oeil à son site internet
consacré à l'Histoire.

lova pourrier

 

Et si comme moi vous aimez le visuel de la couverture
sachez que celui-ci a été réalisé par la jeune illustratrice Alice Dufeu.
Et pour en savoir plus, rendez-vous
sur son blog !


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6 octobre 2011

Du domaine des Murmures, Carole Martinez

9782070131495FSDu domaine des Murmures est le second roman de Carole Martinez. Le coeur cousu avait été un de mes coups de coeur l'année dernière. Du domaine des Murmures est en lice pour le Goncourt cette année. Nous en saurons plus le 2 novembre...

1187. Esclarmonde, fille de châtelain, refuse l'union que son père a organisée pour elle. Elle décide, à l'âge de dix-sept ans, de consacrer sa vie à Dieu en se faisant emmurer dans une cellule attenante à la chapelle qu'elle a fait construire sur le domaine. Mais le dernier matin de sa vie de liberté, elle se fait violer. Désireuse avant tout de s'offrir à Dieu, malgré la souillure que représente ce viol, elle se tait et se fait emmurer. Une étroite fenêtre munie de barreaux la relie au monde extérieur. Mais très vite, Esclarmonde se rend compte qu'elle n'est plus seule dans sa cellule.

Du domaine des Murmures est une belle histoire, un conte, une fable. Elle nous raconte le combat d'une femme, celui d'Esclarmonde, tout comme nous suivions le combat de Frasquita dans le premier roman de Carole Martinez.
Mais les ressemblances s'arrêtent là. Esclarmonde décide de se retirer du monde à dix-sept ans, croyant ne rien y laisser. Mais elle se trompe. Et son goût pour la vie la détourne de sa foi et de sa dévotion. L'erreur est humaine, mais bien plus difficile à réparer quand on est emmurée à vie et que l'on a voué son existence à Dieu.
La narration à la première personne - c'est Esclarmonde qui s'adresse au lecteur - offre au texte un caractère intime. Sans jamais tomber dans le pathos ou dans une quelconque mièvrerie, Carole Martinez nous présente avec ce personnage l'image d'une femme forte, consciente de ses faiblesses.
Si j'ai été portée par la plume incroyable de Carole Martinez - qui allie poésie, musicalité et figures de style en tous genres - et cette intrigue plutôt originale, j'ai été déroutée par le prologue qui ancre la narration dans le présent. Des promeneurs abordent le Domaine des Murmures, et la voix d'Esclarmonde leur parvient à travers les âges pour leur raconter sa vie. Pourquoi un tel ancrage ? Il est si peu exploité que j'ai soupçonné un truchement pour expliciter le titre. C'est un passage inutile, qui offre un côté fantastique au roman qui n'en a pas besoin. Soit il fallait l'exploiter davantage et ancrer cette histoire dans le présent par le biais d'un narrateur autre, soit commencer le roman directement par la voix d'Esclarmonde, sans relier son récit au présent.

Si ce n'est ce détail, j'ai néanmoins passé un très moment de lecture. Un immense merci à ma très chère Tinusia de m'avoir surprise en m'offrant ce livre la semaine dernière... Une belle découverte d'une auteure dont je ne cesse d'admirer la plume.
Je ne résiste pas à l'envie de vous citer la fin de ce prologue décrié quelques lignes plus haut, afin que vous appréciez le style singulier de Carole Martinez...

"La tour seigneuriale se brouille d'une foule de chuchotis, l'écran minéral se fissure, la page s'obscurcit, vertigineuse, s'ouvre sur un au-delà grouillant, et nous acceptons de tomber dans le gouffre pour y puiser les voix liquides des femmes oubliées qui suintent autour de nous." (p.15)

5 octobre 2011

L'arbre d'Halloween, Ray Bradbury

9782020511117FS L'arbre d'Halloween, de l'américain Ray Bradbury, est un roman publié en 1972 aux États-Unis avant d'être traduit et de sortir en 1994 en France.

31 octobre dans une petite ville du Midwest. Une bande de gamins déguisés frappe aux portes, clamant le célèbre "trick or treat !". Leur excitation les pousse à s'aventurer devant la porte de la maison hantée de la ville... Les voilà embarqués dans un voyage sur les origines d'Halloween, à travers les âges et les pays.

J'avais adoré Fahrenheit 451 de Bradbury. Mon envie de découvrir davantage ses oeuvres est grande, et j'ai commencé par celle-ci, bien moins connue que Les Chroniques Martiennes.
L'arbre d'Halloween
est un texte déroutant, beaucoup plus profond qu'il n'y paraît. Ray Bradbury entraîne son lecteur dans un voyage très poétique à la découverte des traditions de différents pays. Qu'il s'agisse d'El Dia de Muerte au Mexique, de la Toussaint en France ou encore de la fête de Samhaïn chez les Celtes, les façons de rendre hommage aux morts sont nombreuses et diffèrent selon les époques et les traditions.
Accompagnés de Montsuaire, l'habitant de la maison hantée, les gamins traversent les âges et ouvrent les yeux sur cette célébration ancestrale. Un bel hymne à la tolérance, à la différence et à la connaissance. Bref, un très bon moment de lecture !

Première étape du Train fantôme d'Halloween, avec Lou et Hilde
et les participants au Challenge Halloween  :

la maison hantée
!

halloween

5 octobre 2011

Shutter Island, Christian De Metter et Dennis Lehane

shutter-island-bd-732x1024Shutter Island est un thriller psychologique de Dennis Lehane, publié en 2003. Une adaptation cinématographique signée Martin Scorsese est sortie en 2010, avec DiCaprio dans le rôle titre, alors qu'en 2008, Christian De Metter avait fait une adaptation en BD de ce roman, adaptation sortie chez Casterman.

Boston, années 50. Teddy Daniels et Chuck Aule, deux Marshalls fédéraux, sont dépêchés sur Shutter Island pour enquêter sur une disparition. L'ile abrite en effet un hôpital psychiatrique où sont enfermés des criminels très dangereux. Mais dès leur arrivée, les deux hommes sont confrontés à une ambiance pesante. Ni le personnel de l'hôpital ni le personnel de direction ne les aident dans leur enquête. Le doute s'installe dans leur esprit alors qu'une tempête approche. Et s'ils étaient bloqués sur l'île ? Et si les apparences étaient trompeuses et le personnel de l'île pas tout à fait honnête ? 

J'avais adoré le film de Scorsese : son ambiance, son suspense, ses non-dits et sa lumière. J'ai aimé me replonger dans cette intrigue qui, si elle perd un peu de sa saveur une fois le dénouement connu, n'en demeure pas moins passionnante. preview_page
Christian De Metter nous plonge dès la première page dans l'ambiance du roman. Avec des couleurs sépia, il nous entraîne dans les années 50, sur cette île si étrange.
Si les vignettes m'ont fait vraiment penser aux plans de Scorsese (j'ai revu le film récemment) et aux techniques cinématographiques du réalisateur, elles m'ont néanmoins permis de m'immerger complètement dans ce suffocant huis-clos. N'ayant pas encore lu le roman de Lehanne, et comme cette BD en est une adaptation, j'en déduis que le film de Scorsese lui est très fidèle.

J'ai donc passé un bon moment. Certes. Mais en réalité sans plus. Pourquoi ? Parce que j'ai eu l'impression de lire une novélisation du film ou son story-board. Christian De Metter n'a pas su donner à cette BD une singularité qui aurait pu me séduire. Oui, les couleurs créent une ambiance. Oui, son trait est flou, parfois indistinct, et participe de l'ambiance.
Mais la magie n'a pas opéré. J'ai refermé cet album en me disant que je n'avais pas eu une expérience de lecture particulière. Aucune émotion si ce n'est celle de me plonger à nouveau dans une intrigue que j'aime beaucoup. Un rendez-vous raté pour moi. J'attendais autre chose, c'est certain. Et pourtant, ce ne sont pas les éloges qui manquent sur cette BD !

   Et voici ma 25e participation
à la BD du mercredi de
Mango !

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Et ma 16e au Top BD des blogueurs de Yaneck
(note : 13/20)

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2 octobre 2011

Le crime de l'Orient-Express, Agatha Christie

9782253010210FSLe crime de l'Orient-Express, paru pour la première fois en 1934, est un des romans les plus célèbres de la Reine du crime.

Hercule Poirot voyage dans le prestigieux Orient-Express pour rentrer à Londres. Mais un crime est commis durant la nuit, alors que le train est bloqué par la neige et notre détective belge préféré est chargé de résoudre l'enquête. Bien vite, la victime apparaît sous un jour peu flatteur. Les masques se hissent. Les témoins se taisent. Hercule Poirot enquête.

Pourquoi vous parler de ce roman connu de tous ? Parce que c'est une relecture pour moi - j'ai lu quasiment tous les romans d'Agatha Christie quand j'étais plus jeune - et que j'aime, par période, me replonger dans un de ses romans. Il est certains moments durant lesquels le charme suranné des romans d'Agatha Christie m'attire inéluctablement. Un plaisir rassurant en somme.
Si je me souvenais vaguement de l'intrigue, j'avais en tout cas bien en mémoire le meurtrier. Plaisir gâché vous me répondrez ? Non. Même si je connaissais le dénouement, j'ai dévoré ce roman en une soirée, appréciant le style d'Agatha Christie et me délectant des indices qu'elle parsème dans ses dialogues.
Je n'en dirai pas plus. D'autres l'ont fait bien mieux que moi et avant moi. UnChallenge La littérature fait son cinéma 3e catégorie excellent roman policier à découvrir ou à redécouvrir.

Une lecture que j'inscris dans le Challenge La littérature fait son cinéma de Will, avec l'adaptation cinématographique de ce roman réalisée par Sidney Lumet en 1974 avec pléthore de grands acteurs : Albert Finney, Lauren Bacall, Anthony Perkins, Sean Connery et Ingrid Bergman.

 

 

 

 

1 octobre 2011

Sorbet au piment rouge, Pierre Luneval

sorbet_au_piment_rouge_couverture2Sorbet au piment rouge est un recueil de nouvelles de Pierre Luneval paru en 2011 aux Éditions du Bord du Lot. 

Seize nouvelles composent ce recueil. Seize nouvelles très différentes qui alternent humour noir, absurde et dissection du quotidien. De la maîtresse qui accompagne ses élèves au cinéma à l'auteur esseulé lors d'une séance de dédicace en passant par un homme qui vient de perdre sa femme et par là-même son identité, les nouvelles de Pierre Luneval nous entraînent à chaque page dans un univers fantasque aux frontières parfois floues.

Comme à chaque fois que je lis un recueil de nouvelles, un sentiment diffus  m'envahit, un sentiment que j'ai du mal à qualifier et à analyser. Si certaines nouvelles m'ont complètement charmée et immergée dans un univers singulier (je pense notamment à « Première dédicace », « Le café au lait » et « Respire »), d'autres m'ont laissée de marbre. Il m'est donc difficile d'avoir un avis bien tranché sur ce recueil et surtout, un avis harmonieux dans l'ensemble. Ces nouvelles sont très différentes et leur hétérogénéité est parfois trop déroutante pour les apprécier à la suite l'une de l'autre. Si certaines sont liées par des éléments (comme le personnage de Vanitas de Holos), d'autres fonctionnent comme des électrons libres en marge de l'ensemble.
Ce qui est certain, c'est que Pierre Luneval possède un style bien à lui, à la fois poétique et musical, et joue avec les mots avec brio. Si j'ai pensé immédiatement à Philippe Delerm dans la première nouvelle, je n'ai visiblement pas été la seule puisque Pierre Luneval évoque lui-même ce romancier. Une sorte d'hommage, peut-être, de clin d'oeil, sans doute.
Les univers mis en scène dans ses nouvelles sont également bien singuliers et furieusement dérangeants pour certains. On frôle le fantastique parfois, on y sombre littéralement à d'autres moments, on ne sait plus où donner de la tête ni que penser. Ce sont donc seize nouvelles souvent déroutantes que nous présente Pierre Luneval. Des nouvelles parfois amères, parfois cruelles, qui laissent un drôle de goût en bouche, une fois la dernière page tournée. Un recueil qui porte donc bien son nom, et qui porte en lui un piquant à la fois singulier et dérangeant.
Sorbet au piment rouge
est un recueil qui sort de l'ordinaire, qui, s'il dissèque parfois le quotidien, ne le fait que pour se détourner de la réalité et dépeindre celle beaucoup plus fantaisiste de l'auteur. Même si je n'ai pas apprécié toutes ces nouvelles, beaucoup d'entre elles possèdent une saveur bien particulière que je ne suis pas prête d'oublier.

Je remercie  Agents littéraires et les bord du lot pour ce roman reçu en partenariat.

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