Je viens de terminer La colère des aubergines, un recueil de nouvelles ayant pour thème la cuisine indienne écrit par Bulbul Sharma. Souvent empreintes de souvenirs, ces nouvelles nous emportent dans une Inde parfumée d'épices et de senteurs diverses, accompagnant les femmes qui préparent ces mets fins et gouteux. Les histoires se succèdent, chacune tournant autour d'une ou plusieurs recettes, et l'on suit avec ravissement la préparation de celles-ci. Amours blessées, adultères, deuils, piques-niques ou encore fêtes sont l'occasion de préparer et déguster ces repas raffinés.
La lecture de ce roman gastronomique est un réel plaisir des sens. L'auteur nous emmène avec brio dans ces cuisines où les épices sont maîtresses et où les femmes officient. Les anecdotes qu'elle relate sont l'occasion de nous faire découvrir un pan de la gastronomie indienne, ainsi que les coutumes rattachées à celle-ci. Très vulgarisées, ces dernières permettent une immersion totale dans ce pays et ses traditions et permettent d'en avoir un aperçu intéressant... La colère des aubergines est ma deuxième lecture dans le cadre du Challenge Bienvenue en Inde qu'Hilde et moi avons organisé...
A cette occasion, j'ai donc préparé un Curryd'agneau aux épinards (recette prise évidemment dans La colère des aubergines !)
Pour 2 personnes :
*1kg d'agneau en morceaux *1 cuillère à café de curcuma *4 oignons râpés *1 gousse d'ail *3 clous de girofle *2 cuillères à café de gingembre frais râpé *2 gousses de cardamome *1 bâton de cannelle *6 cuillères à café de yaourt *1 cuillère à café de sel *4 cuillères à café d'huile *1 cuillère à café de ghî (que j'ai remplacé par une noisette de beurre) *2 tasses d'épinards légèrement cuits, écrasés *2 grosses tomates hachées
Faites chauffer l'huile et le ghî dans une casserole à fond épais. Faites frire le gingembre, l'ail, la cardamome, le curcuma, la cannelle et les clous de girofle.
Ajoutez la viande, le yaourt et le sel. Faites frire jusqu'à ce que la viande brunisse légèrement. Ajoutez les tomates, une tasse d'eau et les épinards. Laissez mijoter à feu doux jusqu'à ce que la viande soit tendre. Servez avec du riz. Ce plat est toujours meilleur le lendemain !!
J'ai longtemps tergiversé, mais je me suis finalement décidée : je me suis inscrite au Challenge Je lis aussi des albums ! organisé par Hérisson08.
Trois degrés de difficulté dans ce challenge :
*Le baby Challenge : lire au moins 2 albums *Le Petit Challenge : lire au moins 11 albums *Le Big Challenge : lire au moins 24 albums
Le délai ? Décembre 2010.
Pour ma part, je me suis laissée tenter par le Petit Challenge, soit 11 albums dans l'année... Plus de détails sur le blog de Hérisson08, que je félicite pour cette initiative excellente !
Je vous laisse, je pars à la découverte de petits bijoux d'albums...
Je me suis fait plaisir en achetant le dernier tome des aventures d'Amandine Malabul. Cette jeune sorcière, née de l'imagination de l'anglaise Jill Murphy en 1974, étudie la sorcellerie à l'Académie Supérieure de Sorcellerie dirigée par Mlle Jollidodue. Au fil de ses aventures (dont j'étais friande enfant), la jeune sorcière enchaîne les péripéties...
Dans ce sixième opus, la jeune Amandine, piètre sorcière, est fière de recommencer le semestre : elle a réussi à créer, pour le devoir de Mlle Bâtonsec, un sortilège qui donne la parole aux animaux de façon temporaire... Mais cela serait sans compter Octavie Pâtafiel, son ennemie jurée, qui semble étonnamment gentille en ce début de semestre...
J'ai toujours beaucoup de plaisir à retrouver l'austérité de l'Académie Supérieure de Sorcellerie et ses occupantes, exclusivement féminines. Fortement inspirée de la scolarité de l'auteur et de ses années de pensionnat, cette école n'est pas sans rappeler les public school anglaises, dont J.K. Rowling s'est elle aussi inspirée pour Harry Potter... Bien que moins développée que la saga de J.K. Rowling, Amandine Malabul est une série drôle et imaginative, avec laquelle je passe toujours un bon moment. Les illustrations en noir et blanc de Jill Murphy ponctuent l'intrigue tout en permettant aux lecteurs de se représenter les personnages tels qu'elle les a imaginés. La fibre nostalgique n'y est pas pour rien, j'en suis consciente, mais d'un œil que je tente de garder objectif, je maintiens que c'est une très bonne série pour les enfants dès 8 ans... et les adultes !!
Amandine a été adaptée à la télévision et pour être parfois tombée dessus par hasard, je trouve les actrices très fidèles aux illustrations de Jill Murphy !
Commencé un soir, lu dans la continuité, La délégation norvégienne est le deuxième roman de l'écrivain Hugo Boris, après Le baiser dans la nuque.
René Derain part en séjour de chasse avec six inconnus, au fin fond de la forêt norvégienne. Peu avant son arrivée, son chien semble terrorisé par quelque chose dans la forêt. René n'y prend garde et arrive au chalet qu'il a réservé avec les autres convives. Plusieurs nationalités et personnalités s'y côtoient. La partie de chasse s'annonce intéressante ! Mais la tension monte lentement. Rien ne semble normal. Le héros ne comprend pas : les paroles sonnent faux et tout semble factice dans ce weekend. Leur hôte est absent mais personne ne semble s'en préoccuper outre mesure... Le jour où, suite à une tempête de neige, ils se retrouvent isolés dans cette cabane, sans eau ni vivres, la tension atteint son paroxysme et la folie point. Vont-ils s'en sortir ? Et qu'est ce qui les observe, à l'extérieur, aller lentement vers l'inéluctable ?
Roman très court, certes, mais très bien mené. En 267 pages, Hugo Boris transforme une partie de chasse somme toute banale en lieu de toutes les tensions. L'aspect bestial est là, représenté par ces animaux victimes, ces gibiers, mais aussi par le côté carnassier des participants. Une question se pose très vite : qui est le bourreau et qui sera le prochain gibier ? Mais ne vous méprenez pas ! Ni fantastique ni gore dans ce roman, mais plutôt un thriller psychologique qui joue avec les nerfs du lecteur. La tension monte petit à petit, les masques glissent, les apparences s'effondrent... Le héros s'interroge, et avec lui le lecteur. Une intrigue simple mais bien menée, une fin très originale, des personnages humains et inquiétants... Bref, un très bon moment de lecture !
Véritable coup de cœur lorsque nous l'avons acheté il y a 2 ans, Prenez soin de vousest une petite merveille à laquelle m'a fait penser notre précédent billet sur Mots d'amour secrets...
Sophie Calle est une artiste. Le jour où elle reçoit un mail de rupture d'un amant, elle décide de transformer cette blessure en objet d'art :
"J'ai reçu un mail de rupture. Je n'ai pas su répondre. C'était comme s'il ne m'était pas destiné. Il se terminait par les mots : Prenez soin de vous. J'ai pris cette recommandation au pied de la lettre. J'ai demandé à 107 femmes - dont une à plumes et deux en bois -, choisies pour leur métier, leur talent, d'interpréter la lettre sous un angle professionnel. L'analyse, la commenter, la jouer, la danser, la chanter. La disséquer. L'épuiser. Comprendre pour moi. Parler à ma place. Une façon de prendre le temps de rompre. A mon rythme. Prendre soin de moi. "
Ce mail de rupture est donc observé sous tous les angles par ces femmes, certaines connues comme Marie Desplechin, Amira Casar, Yolande Moreau, Arielle Dombasle, ou encore Victoria Abril, d'autres non, mais dont la profession fait sens pour ce projet : linguiste, cruciverbiste, philologue, clown, tireuse à la carabine, consultante en matière de savoir-vivre, exégète talmudiqueou bien avocate, etc. Chacune se l'approprie, le dissèque et l'analyse, le rendant limpide à travers le prisme de sa profession. La rupture est désacralisée, dédramatisée, et chacune prend soin de Sophie, et par là même d'elle, grâce à ce projet. La lecture de ce bel ouvrage est un régal ! Chaque page correspond (ou presque, certaines sont plus loquaces...) à une femme et donne à voir son interprétation de ce drame personnel. Une esthétique rare. Une originalité à couper le souffle. Une réussite ! La mail de rupture, présenté en début sert de base à ce travail de réflexion et le résultat n'en est que plus étonnant : danse, chant, nouvelle, réécriture, analyse de texte, etc. Les productions sont nombreuses et aussi drôles les unes que les autres.
Bref, un incontournable dans mon salon, que j'aime à feuilleter en passant, et, au détour d'une page, sourire d'une interprétation... Ce projet a donné lieu à une exposition à la Biennale De Venise et à la BNF en 2007... Un beau livre à offrir ou se faire offrir (N.B. c'est un livre grand format avec des DVD)
Voilà un joli livre très drôle, reçu dans le cadre d'un partenariat spécial pour la Saint Valentin organisé par et les Éditions Points, qui proposait à plusieurs couples de lire conjointement ce livre et d'en faire une critique commune... Merci à eux deux pour cette belle initiative !
Mots d'amour secrets est un recueil de lettres d'amour fictives, inspirées du célèbre billet que George Sand écrivit à Alfred de Musset, et dont la lecture, une ligne sur deux, révélait un texte caché... Acrostiches, contrepèteries, rébus typographiques, homophonies, boustrophédons et autres paronymes sont donc distillés dans ces belles lettres d'amour pour le plus grand plaisir du lecteur...
Critique de soukee
Lecture à deux, donc de ce recueil, fous rires multiples et réflexion intense pour décoder ces lettres. Les auteurs proposent un livre très drôle, dont chaque jeu de mot est une prouesse littéraire et syntaxique. Les références culturelles sont nombreuses, les jeux de mots ingénieux et très signifiants, bref, un régal de lecture à haute voix ! Dans la droite lignée de Queneau et son Exercice de style, ces lettres d'amour sont classées par catégories - les cinglantes, les comiques, les clandestines, les charmantes et les coquines - tandis qu'un glossaire en fin d'ouvrage nous renseigne sur ces figues de style parfois intimistes. Très bon moment de lecture en tout cas, et cette possibilité d'ouvrir le recueil au hasard et de lire une lettre en se creusant les méninges pour en comprendre la logique est une possibilité grisante !
Critique de Tosty
Pris à l’endroit, de simples billets, lettres, dialogues,
comptes rendus… bref, des fragments
Indiscrets de correspondances diverses et
variées. Retournons le livre, et le livre se fait autre:
Nouveau texte,
nouvelle lecture. Les auteurs livrent, pour les plus paresseux d’entre nous (et
Oui, j’en suis), de véritables formules comme autant de sésames, qui n’ont pas
à rougir devant
Un casse-tête polychrome que je n’ose nommer tant il a
frustré des générations entières. Joie !
Tout devient lumineux !
Rameutez les amateurs ! de la littérature clandestine ! À coup de
Traits langagiers savamment affûtés, les auteurs font ressurgir ce qu’on
croyait disparu :
Osons, le dire,
le goût des mots et la franche drôlerie dans les livres. Tour à tour cinglants,
Sexuellement décomplexés, comiques ou charmants, les mots cachés se font jour
pour
Toujours nous donner l’appétit de ceux qui nous résistent. Un
régal !
Pour vous faire réfléchir, voici une de ces lettres :
Un faux pli
"Chère cliente, j'ai fait suivre ces jours-ci votre commande d'un costume en soie pour votre mari. Mes conclusions, découlant de plusieurs enquêtes réalisées au sein de nos diverses filatures sont assez pessimistes. Votre mari est malchanceux, une épidémie désastreuse sévit actuellement en Europe, avec six ou sept millions de cocons contaminés. Drame de ces créatures que je qualifierai de trop légères ! Des kilomètres de fil de soie à jamais perdus ! Madame, mon conseil est le suivant : faites-en votre deuil. La soie japonaise vous satisfera autant. Et s'il vous faut un partenaire pour la transaction, car la soie est loin d'être une bagatelle, je reste votre serviteur." (p.43)
Je viens de terminer mon premier roman gastronomique (catégorie littéraire dont j'ignorais l'existence avant de participer auChallenge A lire et à mangerde Chiffonnette !!) : Meurtres à la Pomme d'or de Michèle Barrière, historienne militant pour allier le plaisir de la table au respect de l'environnement et de la production agricole en faisant partie du mouvement "Slow Food".
L'intrigue débute à Montpellier en 1556. François, étudiant en médecine dans la prestigieuse Université de la ville, est passionné de cuisine. Délaissant ses études, il s'intéresse davantage aux nouvelles épices et aux condiments qui font leur apparition en France. Mais d'étranges meurtres inquiètent la ville : de malheureuses victimes, sans lien apparent entre elles, meurent empoisonnées dans d'affreuses souffrances, le corps recouvert de tâches jaunes... Quand Laurent Catalan, l'aphothicaire d'origine juive qui loge François, est accusé de ces crimes, le jeune homme décide de mener l'enquête. Dans un climat de suspension religieuse, François et Felix, son acolyte et futur médecin, vont enquêter jusqu'en Italie pour résoudre ce mystère...
Très agréablement surprise par ce roman, je l'ai été encore plus en découvrant le carnet de recettes de la Renaissance en fin d'ouvrage ! Le jeune François nous entraîne dans une aventure haute en couleurs où la cuisine et les mets ont le beau rôle. Entre la gastronomie française et italienne de cette époque, le lecteur est transporté dans des descriptions qui donnent l'eau à la bouche ! Les détails historiques et gastronomiques sont nombreux, complétant l'intrigue sans lourdeur. Les personnages sont attachants, l'époque bien retranscrite. L'intrigue en elle-même sert plus, selon moi, de prétexte aux personnages à voyager et découvrir de nouvelles saveurs. Mais qu'importe ! La plume de Michèle Barrière nous entraîne avec brio dans cette époque fascinante qu'est la Renaissance... Je ne vais m'arrêter là : je viens d'acheter Souper Mortel aux étuves et Natures mortes au Vatican, en attendant la sortie deson prochain opus en avril : Meurtres au potager du Roy... La critique deLatite, qui m'a conseillé ce livre, et que je remercie !! Et parce que cette lecture s'inscrit dans le cadre duChallenge A lire et A manger de Chiffonnettevoici deux recettes extraites de ce roman gastronomique !!
La Dariole
Pour 6 personnes :
*1 fond de tarde brisée *6 jaunes d'œufs *50 gr de crème épaisse *200 gr de sucre en poudre *1 cuillère à café de cannelle *1 cuillère à soupe de gingembre en poudre *5 filaments de safran
Faire cuire le fond de tarte à blanc garni de haricots secs pendant 15 min à 200° (Th.7) Battre les jaunes d'œufs avec le sucre. Ajouter la crème et les épices. Garnir le fond de tarte de ce mélange et faire cuire pendant 30 min à 180°.
L'Hypocras
Dans 1 litre de vin (blanc pour l'apéritif, rouge pour le dessert), ajouter 20 gr de gingembre frais pilé, 1 clou de girofleécrasé, 1 cuillère à café de cannelle et 100 gr de sucre.
Mixer pour bien dissoudre le sucre. Laisser macérer 2h* puis filtrer... Boire frais.
Verdict : l'hypocras est une boisson divine que j'avais déjà eu l'occasion de boire à Lyon dans un resto médiéval et je suis bien contente d'en avoir la recette ! A refaire l'été et à boire bien frais !! Nous l'avions fait avec du vin blanc (c'est évident vue la photo), et laissé macéré 24 heures, comme dans le roman. Ce n'en est que meilleur : les épices ont parfumé le vin à souhait... Quant à la tarte, c'est un dessert un peu lourd et surtout fort en safran... Je ne pense pas la refaire, mais j'étais contente de tester !!
Je viens de terminer le premier tome des aventures de Percy Jackson, actuellement adapté au cinéma par Chris Columbus.
Percy Jackson est un ado dyslexique et assez dissipé qui se fait renvoyer de tous les collèges qu'il fréquente. Le jour où, en visite scolaire, il pulvérise sa prof de maths transformée en créature effrayante, l'adolescent se pose des questions. De nombreux événements inexpliqués se sont déjà déroulés depuis son enfance, mais celui-ci est une sorte de point de non retour : le garçon ne peut plus nier qu'il n'est pas comme les autres. Attaqué par le Minotaure alors qu'il est en vacances avec sa mère, Percy est accueilli à la Colonie des Sang-Mêlé, réservée aux demi-dieux... Percy apprend alors qu'il est un demi-dieu mais ignore l'identité de son père. Chargé d'une mission par Dionysos, le directeur de la colonie, le jeune garçon part à la recherche de l'éclair primitif de Zeus qui a disparu, afin de faire régner l'ordre entre celui-ci et Poséidon...
Curieuse de ce roman pour ado, j'ai été attirée par l'aspect mythologique en me disant que ça changeait de tous ces titres sur les sorciers et / ou les vampires. Après lecture, je dirai que c'est le principal point positif de ce roman. La mythologie est bien développée et sert l'intrigue. Le personnage de M. Brunner, alias Chiron, permet souvent d'en avoir une approche didactique intéressante. Malgré cette originalité louable, je me suis ennuyée... L'intrigue en elle-même est prévisible, empreinte d'un manichéisme lourd (les méchants sont moches, les gentils sont beaux, pour faire court), et souvent très proche de celle de Harry Potter ! Sans vouloir comparer ces deux cycles littéraires, les similitudes sautent malheureusement aux yeux : un jeune garçon brun aux yeux verts martyrisé par les autres enfants, avec le sentiment d'être différent, qui se révèle être un être d'exception avec des dons incroyables pour son âge ; un établissement spécial regroupant les enfants comme lui ; une quête que lui seul peut accomplir et dont les adultes se dédouanent ; le trio deux garçons-une fille ; la prédiction faite par une vieille femme excentrique dans un grenier (La Pythie dans un cas, la prof de divination dans l'autre), etc. La liste est longue... Ces similitudes entraînent malheureusement un ennui à la lecture. Peu de surprise, pas de prises de risque de l'auteur, seulement un déplacement de l'intrigue au niveau mythologique. A ce sujet là, une idée m'a fait littéralement bondir de mon canapé : l'auteur n'a rien trouvé de mieux que de déplacer l'Olympe aux États-Unis, arguant que l'Olympe se déplace toujours à l'endroit où le cœur de l'Occident se trouve... Et, "à l'heure actuelle, les États-Unis sont le fer de lance de l'Occident. " (p.97) Il y a de quoi bondir de lire ça dans un livre pour les jeunes ! L'auteur ne s'arrête pas là : "La Seconde Guerre mondiale fut essentiellement un combat entre les fils de Zeus et de Poséidon d'un côté, les fils d'Hadès de l'autre." (p.148) No comment, mais disons que ces détails n'ont pas aidé à apprécier davantage cette lecture... Celle-ci ne restera pas dans ma mémoire. C'est bien dommage car des romans de littérature de jeunesse audacieux et des auteurs talentueux méritent autant, si ce n'est davantage, la notoriété de celui-ci... Je remercie et pour ce livre reçu dans le cadre d'un partenariat !
Je viens de terminer ce recueil de nouvelles de Kipling, fortement inspirées de sa vie en Inde. Cinq nouvelles le composent, extraites du recueil Simples contes des montagnes, paru en 1887.
Ces nouvelles ont pour cadre la petite ville de Simla, au pied de l'Himalaya, dans laquelle les Anglais, civils et miliaires, sont établis. Loin de leur pays natal, ils patientent dans la chaleur et la moiteur de l'été indien. Des intrigues amoureuses se nouent, des amitiés voient le jour, teintés parfois de drames...
D'une lecture très rapide (moins de 80 pages), ce recueil de nouvelles plonge le lecteur dans l'Inde victorienne. Peu de détails sur l'époque néanmoins, ni sur le pays lui-même, mais plutôt des petites anecdotes nées du déracinement des soldats et de leur rencontre avec ce pays.
Une lecture agréable donc, telle une chronique de cette époque coloniale. Chaque court récit est édifiant, mettant en évidence des histoires personnelles somme toute assez banales. Les personnages sont esquissés, les intrigues rapidement tissées.
Déconseillée donc à ceux qui aiment les histoires fouillées et qui ne restent pas en surface !! Mais cette lecture m'a donné envie de découvrir davantage Kipling et peut-être lire son recueil Simples contes des montagnes dans son intégralité !
Cette lecture était ma première dans le cadre du Challenge Bienvenue en Inde, organisé par Hilde et moi !
Et il s'inscrit encore et toujours dans le cadre du Challenge 2euros de Cynthia !!
Pour vous aider à découvrir l'Inde et sa littérature, Hilde et moi avons constitué cette bibliographie non exhaustive. N'hésitez pas à nous aider à la compléter !
Sarah Dars La morte du Bombay Express, Bengale Hot, Malabar Connection
Sachi Deshpande La nuit retient ses fantômes
Alexandra David-Néel L'Inde où j'ai vécu : Avant et après l'Indépendance
Irène Frain Le Nabab
Catherine Golliau Le roman de l'Inde insolite
Daswani Kavita Mariage à l’indienne
Githa Hariharan Les Mille visages de
la nuit
Indrajit Hazra Le jardin des délices
terrestres
Rudyard Kipling Une vie gaspillée
Dominique Lapierre Il était
minuit cinq à Bhopal, Cette nuit la liberté, La Cité de la Joie
Jean-Claude Lattes, Eric Deschodt Le seul amant
John Irwing L'enfant de la balle
Jhumpa Lahiri L'interprète des
maladies
Kamala Markandaya Le Riz et la Mousson
Sharon Maas Noces indiennes, La Danse des Paons
Yann Martel L'histoire de Pi
Kenizé
Mourad Le Jardin
de Badalpour
Rohinton
Mistry L’équilibre du monde
Anita Nair Le Chat Karmique, Les neufs visages du cœur, Compartiments pour dames
V.S. NaipulLa moitié d'une vie, Semences magiques, Le masseur mystique, Le regard de l'Inde
R.K.
Narayan Mémoires d'un Indien du sud, Le Guide, The painter of Signs
Pablo Neruda La solitude lumineuse
Ruth Prawer
Jhabvala La vie comme à Delhi
ArundhatiRoy Le dieu des
petits riens
Salman Rushdie L’enchanteresse de Florence,La terre sous ses pieds, Les enfants de minuit
Lavanya Sankaran Le tapis rouge
Ravi Shankar Etteth La couleur du deuil
Bulbul Sharma La colère des aubergines, Mes sacrées tantes
Siddhart Dhanvant Shanghvi La Jeune Fille qui
marchait sur l'eau
Indu Sundaresan Au couvent des petites fleurs, Princesse de l'ombre
Vikras SwarupSlumdog millionaire ou Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint
milliardaire
Shashi Tharoor L'Emeute, Le Grand roman indien
Antonio Tabucci Nocturne indien
Seth Vikram Un garçon convenable, Deux vies
Farahad Zama Le bureau de mariage de Monsieur Ali
Littérature de jeunesse
Kanchana Arni Bestiaire indien Samhita Arni Le Mahabharata Kamala DasLe témoin Patrice Favaro L'étoile de l'Himalaya (roman), L'Inde de Naïta (roman) Caroline Laffon et Gwen Le GacAmrita et la fin de la mousson (documentaire) Miguel LarreaLes tribulations de Kip Parvati Jean-Claude Mourlevat et Nathalie Novie, Sous le grand banian (album) Anne PougetLes énigmes du vampire Balwant Singh Une enfance intouchable Suzanne Ficher StaplesLe feu de Shiva (roman)
Bhajju Shyam Mon voyage inoubliable (album) Marc Varvello et Séverine Assous, Oublie les Mille et unes Nuits !
Ameeta Nanji, Mitchell Shelby Crites, Melba Levick, et
Ariel Marinie Aux couleurs de l’Inde Traditions,
artisanat, vie quotidienne
Bénédicte Manier :Quand les femmes auront disparu : l'élimination des filles en Inde et en Asie
Vincent Pierre Etienne Saris et turbans en Inde sur les chemins du vent
Cuisine
Cuisine Indienne, Éditions
Marabout Chef
Cuisine indienne de BikashKumar,
Marcela Kumar, Éditions Hachette Pratique
Bôllyfood ! De Marie-Laure
Tombini, Éditions Mango
Cuisine indienne de Vijay
Acharya, Éditions Solar
Cuisine indienne de Sylvia
Prébois, Aruna Rajendra, Éditions Dormonval
Et le site Internet de Pankaj qui propose des recettes indiennes en vidéo : Pankaj-blog.com (merci Tinusia pour cette adresse et merci Pankaj pour ton autorisation !)
Musiques(elles sont disponibles sur Deezer ou Spotify)
*Aaja Nachle disponible
unique ment sur Youtube ici !