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Bienvenue à Bouquinbourg

1 octobre 2010

Le chemin de Sarasvati, Claire Ubac

sarasvatiAyant reçu ce roman en cadeau pour mon anniversaire en avril dernier, je n'avais pas encore pris le temps de le lire... Honte à moi ! Ce retard m'a permis d'organiser avec Hilde et paikanne une lecture commune !

A la mort de sa mère, Isaï
se retrouve seule avec son oncle et sa tante. Depuis le départ mystérieux de son père, la jeune fille était le souffre-douleur de l'épouse cruelle et méprisante de son oncle.
Voulant à tout prix retrouver son père, la jeune fille s'enfuit et décide de traverser son pays pour comprendre pourquoi ce père si aimant les a abandonnées, sa mère et elle. En compagnie de Murugan, un jeune garçon de la caste des intouchables, elle part sur les routes.

Quel roman prenant ! Destiné à un public adolescent, ce roman est une lecture vraiment agréable. L'intrigue développée est intéressante, les personnages ont une psychologie bien esquissée et le rythme de la narration est très bien dosé.
Les connaissances de Claire Ubac sur l'Inde sont assez poussées et permettent d'avoir un bon aperçu sur ce pays, l'organisation de sa société et ses traditions.
Bref, encore une fois, Claire Ubac m'a charmée !
inde

Vignette_LCPuisqu'il s'agissait d'une lecture commune, je vous invite à aller lire l'avis d'Hilde et Paikanne sur ce roman. Pour ma part, j'inscris bien entendu cette lecture dans notre Challenge Bienvenue en Inde et je remercie grandement les êtres chers qui m'ont offert ce roman après avoir su que j'avais adoré Le fruit du dragon de la même auteure...
 

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29 septembre 2010

Rentrée littéraire #2 Quand blanchit le monde, Kamila Shamsie

9782283024454FSDeuxième roman reçu cet été dans le cadre de la sélection adhérents Fnac, Quand blanchit le monde est le cinquième roman de l'écrivaine Kamila Shamsie, et a été finaliste du prix Orange en 2009 en Grande-Bretagne.
Exceptionnellement, je cède la place aux éditions Buchet Chastel pour le résumé de ce roman :

"Quand le 9 août 1945 au matin, Hiroko Tanaka sort sur sa terrasse en kimono aux motifs d'oiseaux, elle est enivrée par le bleu du ciel de Nagasaki, son coeur bat à tout rompre. Sur ses lèvres, elle a encore l'empreinte de celles de Konrad Weiss, son amant allemand, et à ses oreilles résonne toujours sa demande en mariage. Mais, à peine née, leur histoire s'achève déjà.
Car, d'un coup, le monde blanchit... Contrairement à Konrad, Hiroko survit à la bombe atomique, et les graves brûlures sur son dos prennent alors la forme de grands oiseaux noirs qui lui rappelleront toute sa vie ce qu'elle a perdu..."

Roman fleuve s'il en est, Quand blanchit le monde est un livre dont on ne sort pas indemne. Je l'avais sélectionné pour qu'il fasse partie de la sélection des adhérents de la Fnac, mais d'autres ont eu ce privilège à sa place. C'est bien dommage...
D'une écriture poignante, Kamila Shamsie nous entraîne dans le sillage de ses personnages, au gré des pays et des époques, chacune apportant son lot de tragédies intimes et de joies partagées.
Très dense, ce roman est absolument bouleversant tant dans son intrigue que dans la façon dont l'auteure la relate. On tourne les pages en retenant se respiration, en priant à chaque instant que les personnages soient épargnés et leurs souffrances amoindries.
Je ne vous le cacherai pas, c'est un roman qui peut parfois être dur car les sujets abordés sont à la fois actuels et universels car historiques et nous atteignent de plein fouet sans prévenir. Mais quel plaisir ! Quelle force ! Quelle poésie au détour de chacune de ces pages !
Du Japon à l'Inde en passant par les États-Unis et l'Afghanistan, de la Seconde Guerre mondiale à nos jours, l'intrigue se déroule avec fougue sous nos yeux, riche en détails sur chacun de ces pays et leurs traditions.
Que dire de plus si ce n'est que ce roman est une excellente découverte à laquelle je ne me serais peut-être pas intéressée au détour d'un rayon ?

27 septembre 2010

Le fantôme de Baker Street, Fabrice Bourland

9782264045027FSLors du fameux festival lyonnais Quais du Polar, j'avais acheté ce roman de Fabrice Bourland (ainsi que La dernière enquête du chevalier Dupin, dont le billet est ici !) J'ai enfin pris le temps de le lire...

Londres, 1932. Un mystérieux spectre semble hanter le 221 de la rue Baker Street, rendue célèbre par Conan Doyle et son non moins fameux détective, Sherlock Holmes.
Dépêchés sur place, Andrew Singleton et James Trelawney, détectives amateurs, oscillent entre scepticisme et séance de spiritisme.
Mais lorsque des meurtres atroces perturbent Londres, les deux compères se doivent d'agir. Surtout quand ils se rendent compte que ces meurtres trouvent écho dans des grandes œuvres du patrimoine littéraire...

Je ne suis pas très enthousiaste lorsqu'il s'agit de fantômes et autres esprits en littérature. Mais ayant discuté avec Fabrice Bourland et l'ayant trouvé à la fois intéressant et drôle à Quais du polar, j'avais succombé à son roman.

Quelle bonne idée ! Alternant fiction et éléments réels (notamment sur Conan Doyle), ce roman est un petit régal. On suit avec plaisir l'enquête que mènent les deux détectives du dimanche imaginé par F. Bourland, tout en imaginant de nombreux scénarios possibles. Entre vraisemblance et fantastique, l'intrigue chancèle un instant, avant de basculer définitivement.

Fabrice Bourland, de sa plume aiguisée, nous entraîne avec brio dans cet entrelacs de rêve et de réalité, laissant à peine le temps à son lecteur de se retourner avant de poursuivre son but. Très documenté sur cette époque et sur la relation qu'entretenait Conan Doyle avec son personnage le plus célèbre, Fabrice Bourland nous livre ici un roman intelligent et bien mené. Je l'en remercie !

Petit plus : l'interview de Fabrice Bourland pour la revue NRP (Nouvelle Revue Pédagogique): 

25 septembre 2010

Dwarf T.1 Wyrïmir, Shovel

couverture

Je m'intéresse tout particulièrement aux BD en ce moment, sûrement car je reconnais ouvertement mes limites dans ce domaine.
Lorsque Babelio a lancé la nouvelle édition de son opération Masse Critique il y quelques semaines, j'ai donc postulé pour cette BD, premier tome d'une série que je pense très prometteuse...

Résumé de l'éditeur :
Oth, un jeune nain, marqué le jour de sa naissance par la marque funeste, a été désigné traître à sa race. La loi aurait voulu que son père le tue de ses propres mains mais ce dernier a bravé la colère du roi et des dieux, et a été contraint de fuir dans la forêt. Élevé en secret, quelle n'est pas la surprise du proscrit lorsqu'un crapaud lui annonce qu'il est l'héritier du trône de Landée...

1
Autant vous le dire tout de suite : je suis accro à cette BD ! Je n'ai pas pu m'empêcher de la dévorer, me laissant emporter dans son intrigue riche et ses graphismes magnifiques...
Je ne suis pas experte en fantasy mais j'ai pris beaucoup de plaisir avec cette lecture qui, si elle s'inscrit directement dans cette lignée, ne manque pas pour autant d'originalité.
Shovel montre ici un échantillon de l'univers qu'il a imaginé, tout en distillant un suspense très efficace. La preuve : je guette avec impatience la sortie du deuxième tome !
Une réussite totale : l'intrigue est poignante, les graphismes soignés et oniriques, les personnages et diverses créatures drôles et dotés d'une dimension tragique.
Bref, une lecture qui vaut un grand détour et une série qui risque de faire grand bruit !

Merci encore à logo2et aux éditions delcourt_logo pour cette belle découverte !

Dwarf tome 1 Wyrimir par Shovel

Dwarf tome 1 Wyrimir
Shovel

Critiques et infos sur Babelio.com

24 septembre 2010

Neige, Maxence Fermine

9782020385800FSDécouvert il y a quelques mois chez Cynthia, ce premier roman de l'écrivain français Maxence Fermine publié en 1999 faisait partie de mes priorités de lecture.

1884. Le jeune Yuko, promis à une carrière militaire ou religieuse, fait le choix de devenir poète. Son sujet ? La neige. Sa méthode ? Des haïkus, poèmes japonais en trois vers et dix-sept syllabes.
Pour se perfectionner dans son art, le jeune homme part à la rencontre d'un vieux peintre spécialisé dans les couleurs.

D'une beauté époustouflante, ce roman subjugue son lecteur dès la première page. L'écriture de Maxence Fermine est d'une poésie rare, en écho au sujet de son roman : les haïkus.
L'intrigue développée est simple : le jeune Yuko veut perfectionner son art auprès d'un vieil homme, afin de donner de la couleur à ses haïkus monochromes consacrés à la neige. 
On suit avec délice le délicat parcours de ce jeune poète, ponctué de haïkus d'une beauté rare.
Que dire de plus si ce n'est que je suis enchantée au plus haut point et charmée par l'écriture de Maxence
Sans_titre_2Fer
mine ? Vous en dire plus serait vous gâcher le plaisir de découvrir ce très court roman (96 pages) que je sacre douzième coup de cœur de mon année 2010. De quoi décider les indécis, non ?

"La neige est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers.
Ce poème vient de la bouche du ciel, de la main de Dieu.
Il porte un nom. Un nom d'une blancheur éclatante.
Neige." (p.13)

"Un matin, le bruit du pot d'eau qui éclate dans la tête fait germer une goutte de poésie, réveille l'âme et lui confère sa beauté.  C'est le moment de dire l'indicible. C'est le moment de voyager sans bouger. C'est le moment de devenir poète." (p.16)

"Un matin, on se réveille. Il est temps de se retirer du monde pour mieux s'en étonner.
Un matin, on prend le temps de se regarder vivre." (p.16)

"Le plus difficile, pour le poète, c'est de rester  continuellement sur le fil qu'est l'écriture, de vivre chaque heure de sa vie à hauteur du rêve, de ne jamais redescendre, ne serait-ce qu'un instant, de la corde de son imaginaire. En vérité, le plus difficile, c'est de devenir un funambule du verbe." (p.81)

 

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23 septembre 2010

Le cadavre du métropolitain, Lee Jackson

9782264042323FSTrouvé par hasard sur les étals d'un bouquiniste, Le cadavre du Métropolitain est le premier tome d'une trilogie ayant pour héros l'inspecteur Webb.

Londres, fin XIXe. Une jeune femme est retrouvée étranglée dans  le métro, tout juste inauguré. L'inspecteur Webb est dépêché sur place pour mener l'enquête. Celle-ci va le mener tout droit au foyer d'Holborn pour femmes repenties où logeait la jeune victime...

J'ai lu ce roman très rapidement, sans y trouver une originalité folle. Le Londres de l'époque victorienne est bien décrit, certes, mais il est une toile de fond assez éculée des romans policiers et ne permet pas à ce roman de le faire sortir du lot.
L'intrigue est assez banale, (j'ai même eu peur, un instant, qu'il s'agisse de prostituées étranglées...Merci l'originalité !) et avance bien, mais sans laisser une très grande impression après coup.

Un détail a souvent gêné ma lecture et m'a empêchée de me plonger dans le lieu et l'époque de l'intrigue : le style descriptif de certains passages qui semblent prendre le lecteur à partie :
"Minuit. Laissons Baker Street pour l'instant et allons deux ou trois kilomètres plus loin vers l'est, au vénérable square de Lincoln's Inn Fields. Dans une modeste maison d'une rue secondaire, près de cet ancien enclos, une femme travaille à la lueur d'une lampe." (p.12)

J'ai trouvé ce procédé narratif vraiment grossier, comme si  un marionnettiste nous invitait à venir voir derrière son rideau, nous empêchant de se plonger dans son spectacle...
Bref, une lecture que j'ai trouvée facile, sans réelle surprise, et qui ne me laissera pas de grands souvenirs d'ici quelques temps... Et aucune envie de poursuivre ma découverte de cette trilogie avec l'inspecteur Webb !

22 septembre 2010

Double assassinat dans la rue Morgue, adapté par Jean David Morvan et illustré par Fabrice Druet

poeRepérée chez Anne Sophie il y a quelques temps, cette BD m'intéressait au plus haut point. Il s'agit en effet d'une adaptation en BD de la célèbre nouvelle de Poe, parue en 2008 aux Éditions Delcourt.
Quelle bonne surprise de la découvrir dans le nouveau CDI où je travaille ! Ni une ni deux, je l'ai bien entendu empruntée...

Deux femmes sont retrouvées atrocement mutilées rue Morgue, à Paris. Le meurtrier, doté d'une force exceptionnelle au vu des blessures, a mystérieusement disparu alors que la porte est verrouillée de l'intérieur... Le Chevalier Dupin décide de mener l'enquête.

Première apparition du célèbre détective imaginé par Poe, cette nouvelle est aussi une des plus célèbre de cet auteur. Son adaptation ici en BD est un véritable défi : il s'agissait non seulement de retranscrire  grâce aux illustrations l'atmosphère propre aux nouvelles macabres de Poe,
mais aussi d'adapter la courte nouvelle à ce nouveau genre littéraire.
Pari réussi ! Les illustrations de Fabrice Druet oscillent entre réalisme et approche cinématographique. Les doubles pages sont organisées chacune d'une manière différente et mettent en lumière certains détails sur lesquels la narration insiste (un bijou, un geste, etc.) de façon tout à fait intéressante.9782756004693_pg
L'adaptation de la nouvelle en elle-même est aussi très bien menée, éludant certains passages  qui peuvent parfois être longuets dans l'œuvre de Poe (notamment au niveau des parties de whist), tout en conservant les paroles essentielles entre les deux personnages principaux, sans noyer pour autant les cases sous des bulles immenses v
oire des didascalies trop prégnantes.

Bref, une excellente adaptation d'un classique en BD ! Je ne suis jamais déçue avec les éditions Delcourt et leurs adaptations (j'ai notamment adoré Sans Famille) Pourvu que ça dure !

21 septembre 2010

Soie, Alessandro Baricco

9782226088819FSCela faisait longtemps que je voulais lire ce court roman d'Alessandro Baricco, publié pour la première fois en France en 1997. Après avoir longuement réfléchi, j'ai décidé de le classer non pas en littérature italienne (où il aurait tout à fait sa place) mais en littérature japonaise, même si l'appellation"littérature sur le Japon" serait plus appropriée (mais dans ce cas là, je ne m'en sortirai pas des catégories !)

1861. Hervé Joncour s'occupe d'acheter et de vendre des vers à soie pour les filatures du petit village de Sud de la France où il vit, paisiblement, avec son épouse.
Alors qu'il commerce d'ordinaire avec des pays méditerranéens, cette année, une dramatique épidémie s'abat sur les vers à soie et leurs précieux œufs.
Pour sauver son village de la ruine, Hervé s'embarque pour le Japon, où, dit-on, les vers à soie sont saufs.
Une fois là-bas, il fait la rencontre d'une jeune occidentale envoûtante...

Qu'il est difficile de ne pas en dire trop ! La longueur de ce roman ne me permet pas de développer outre mesure son intrigue, sous peine d'en dévoiler ce qui fait son essence.
Je vais donc rester évasive, et vous parler plutôt des sensations que j'ai éprouvées durant cette lecture. Beaucoup de plaisir, déjà, à la découverte de la plume de Barrico, imagée et poétique à souhait. Un sentiment bizarre d'immersion totale dans cette intrigue dramatique empreinte de poésie.
Malgré les 120 pages de son roman, Alessandro Baricco nous entraîne dans un univers de lenteur où certains gestes sont décortiqués à l'extrême. Paradoxalement, les années passent rapidement, rythmées par certaines répétitions, tant dans l'intrigue que dans la narration... Je n'en dirai pas plus !
Se plonger dans ce roman c'est comme embarquer avec Hervé Joncour pour le Japon, contrée inconnue et ô combien source de fantasmes au XIXe.
Petit florilège des citations qui m'ont marquée :

"On était en 1861. Flaubert écrivait Salammbô, l'éclairage électrique n'était encore qu'une hypothèse et Abraham Lincoln, de l'autre côté de l'Océan, livrait une guerre dont il ne verrait pas la fin." (p.7)

"Elle pleuvait, sa vie, devant ses yeux, spectacle tranquille." (p.36)

"Elle gardait les lèvres entrouvertes, on aurait dit la préhistoire d'un sourire." (p.53)

20 septembre 2010

Rentrée littéraire #1 Jardin d'hiver, Thierry Dancourt

Rappelez-vous, au mois de juin je vous avais annoncé faire partie des heureux lecteurs choisis par La Fnac pour lire en avant-première certains romans de la rentrée littéraire. Je vous avais dévoilé les quatre romans reçus en exclusivité.

Pourtant, je n'ai jamais réellement suivi l'actualité éditoriale de la rentrée littéraire, préférant picorer mes lectures au gré de mes envies et de mes trouvailles. Quoiqu'il en soit, cette opportunité a été l'occasion pour moi de lire ces romans et de donner mon avis pour participer à l'élection des Talents de la rentrée littéraire selon la Fnac.
L'heure est donc aujourd'hui venue de vous livrer mes impressions sur ces quatre lectures, en commençant par Jardin d'hiver, le second roman de Thierry Dancourt.

9782710367338
Pascal Labarthe. le narrateur de Jardin d'hiver, arrive un soir d'hiver brumeux à Royan. A l'hôtel l'Océanic, où il prend une chambre, il fait la connaissance de Serge Castel, le seul autre client. En ce lieu désolé et désertique, il prétend avoir rendez-vous. Rendez-vous avec qui, avec quoi ?

D'une lecture très rapide et porté par une écriture très fluide, Jardin d'hiver est un roman à la lenteur délectable. L'intrigue avance pas à pas, alternant passé et présent, distillant au fil des pages les clés de sa compréhension.
J'ai eu l'impression de me plonger dans un roman de Giono, un de ces romans où la lenteur est au service de l'écoulement d'un récit sans heurts.
L'ambiance générale de l'intrigue est empesée, lourde parfois tant le récit de micro événements prend le pas sur le quotidien.
J'ai beaucoup apprécié m'immerger dans cette station balnéaire mélancolique en plein hiver, et accompagner le narrateur dans sa quête. Une très bonne lecture qui me laisse, déjà deux mois après, des souvenirs très nets.

18 septembre 2010

Wilt 1, Tom Sharpe

9782264042439FS51641037Reçu de la part d'Héloïze dans le cadre de son Swap En avant l'été, Wilt 1 est le premier roman que je lisais de Tom Sharpe.

Henri Wilt est prof de culture générale dans un lycée technique londonien. Sans ambition, il poursuit sa vie sans passion, entre des élèves très peu intéressés par sa matière et une épouse castratrice qui le rabaisse constamment. Lorsque celle-ci décide de se libérer sexuellement et de partir avec un couple d'américains, Wilt prend la décision d'assassiner celle qui a fait de sa vie un enfer. Mais devenir un meurtrier n'est pas si simple...

Wilt 1
fait partie de ces livres qu'on dévore sans s'arrêter. On se délecte des malheurs de ce pauvre personnage dont la vie pathétique et sans aspérité est triste.
L'intrigue est rapide, bourrée de rebondissements aussi nombreux qu'imprévisibles, ce qui rend le rythme très dynamique.
Même si finalement les événements en eux-mêmes sont très peu crédibles ni vraisemblables, il est bon de se plonger dans ce roman rocambolesque s'il en est.
Quand on sait que le sous-titre choisi par l'éditeur français est : "Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore", on peut se douter que le bon goût ne sera pas à toutes les pages, mais on rit quand même grâce au talent de Tom Sharpe.
Un grand merci Héloïze pour cette lecture qui m'a détendue cet été !

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