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Bienvenue à Bouquinbourg
30 mai 2016

Bilan de lecture mai 2016

Le moi de mai s'en est allé. 

Il est temps de voir un peu ce que j'ai lu ce mois-ci !

(et pour une fois, je ne suis pas en retard mais en avance pour ce billet !)

Bilan de lecture

Les livres chorniqués

(cliquez sur les couvertures pour lire mes billets)

 

Les livres en attente d'une chronique


Bilan

Un mois assez riche en lecture, malgré des vacances accaparantes et peu productives à ce niveau-là. Je suis dans ma dernière ligne droite pour mes partiels et mon mémoire et le mois de juin risque d'être studieux mais j'ai très envie de succomber au Mois anglais organisé par Lou et Cryssilda qui commence mercredi ! Je vais regarder ce que j'ai dans ma PAL mais j'ai envie de picorer ça et là dans les rendez-vous que les deux compères proposent pour faire coller mes lectures à la météo apocalyptique et digne de novembre de ces derniers temps !

Je vous souhaite un beau mois de juin à tous !

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22 mai 2016

Sorcière Josepha de la Luna : Je veux être une pirate ! Estelle Billon-Spagnol

Sorcière Josepha de la LuneSorcière Josepha de la Luna : Je veux être une pirate ! est un album écrit et illustré par Estelle Billon-Spagnol paru en avril chez Belin et accessible aux petits lecteurs dès 6 ans.

La petite sorcière Josepha veut devenir pirate et répond à une petite annonce postée par un pirate. Barbe-Douce, son auteur, cherche un moussaillon-stagiaire pour l'aider dans une mission de haute importance destinée à impressionner Hildung-La-Magnifique, l'élue de son coeur. Joespha, est embauchée sur le champ ! Accompagnée de Frouk, son hibou, et Markus, son ami vampire, elle part à l'aventure ! Mais elle va très vite déchanter : Barbe-douce est un pirate au coeur tendre qui n'a vraiment rien d'un sanguinaire et les folles aventures que Josepha s'imaginait vivre sont loin d'être la réalité.

Voici un petit album des plus sympathiques ! L'intrigue délivre un joli message sans mièvrerie, les personnages sont attachants -je craque littéralement pour le petit hibou ! - et l'humour est présent à chaque page. Josepha mène à tambours battants cette aventure rigolote qui emmène les petits lecteurs à bord d'une belle aventure humaine.

Les dessins tout en douceur d'Estelle Billon-Spagnol complètent à merveille son texte et lui offrent un univers coloré fourmillant de détails. L'humour est présent dans chaque illustration et c'est un réel plaisir d'observer avec attention chaque page pour en déceler les petits trésors. Une belle lecture, un album qui fait un pont entre deux univers appréciés des enfants : celui de la piraterie et de la sorcellerie. Encore un album que j'aurais adoré découvrir plus jeune ! (le plaisir de lecture était là mais mon regard est, disons, un tantinet différent !)

Un grand merci à France et aux éditions Belin pour cette jolie découverte !

20 mai 2016

Les délices de Tokyo, Durian Sukegawa

Les délices de TokyoLes délices de Tokyo est le premier roman traduit en français du touche-à-tout Durian Sukegawa (vous en connaissez beaucoup des personnes diplômées de philosophie, de l'Ecole de pâtisserie du Japon, romancières, essayistes, poètes, clowns, scénaristes, animateurs radio ? Moi non...). Il est paru en février cette année chez Albin Michel et a donné lieu à une adaptation ciné par Naomi Kawase en 2015.

Sentarô est gérant d'une minuscule pâtisserie tokyoïte spécialisée en dorayaki, ces douceurs japonaises composées de deux pancakes réunis par une pâte de haricots rouges, le an. Le commerce vivote et Sentarô prend peu de plaisir à son activité. Un jour, une vieille dame lui demande du travail. Sentarô accepte à contre-coeur que Tokue, c'est son nom, travaille à ses côtés. La septuagénaire souffre de malformations au niveau des mains et Sentarô craint que cela ne fasse fuir la clientèle. Mais très vite, il se rend compte que Tokue maîtrise à la perfection l'art des doroyaki, préparant une pâte de haricots rouges succulente. A ses côtés, Sentarô reprend goût à la vie et découvre un univers simple et apaisant. Mais Tokue reste très discrète sur sa vie et cache un lourd secret que Sentarô ne tarde pas à découvrir.

Je n'ai jamais besoin qu'on me tente pour avoir envie de manger japonais, c'est une chose communément admise. Mais je ne connaissais pas les dorayakis... Sacrilège pour certains, catastrophe pour d'autres - comme mon porte-monnaie - car ce roman est une véritable ode à cette pâtisserie ! Les description de son élaboration sont minutieuses et je défie quiconque  qui ouvrira ces pages de ne pas se laisser gagner par la faim !

Les délices de Tokyo est un roman tout en douceur et en poésie, qui entraîne son lecteur dans cette minuscule pâtisserie, aux côtés de Sentarô. Le temps s'écoule lentement, au rythme du cerisier planté devant la boutique, et les personnages évoluent doucement. Les liens qui les unissent sont discrets, pudiques, mais bien là et c'est tout en douceur que chacun des personnages change au fil des pages. La traduction du japonais offre une langue fluide, imagée, très poétique. Il est difficile d'en dire plus, sans trop en dévoiler.

Une parenthèse très touchante, une belle plongée dans le Japon d'aujourd'hui et d'autrefois. Un roman qui se déguste du bout des doigts, comme les dorayaki préparés avec amour par Tokue. Une très belle découverte que je suis heureuse de partager avec vous aujourd'hui. (maintenant, il ne me reste qu'à foncer dans une boutique japonaise pour découvrir ces petites merveilles !)

Je vous laisse avec la bande-annonce du film :

16 mai 2016

La fille du train, Paula Hawkins

La_Fille_du_trainLa fille du train est un thriller de la britannique Paula Hawkins publié en 2015 chez Sonatine.

Rachel prend tous les jours le même train, pour rejoindre Londres depuis la banlieue qu'elle habite avec Cathy, sa colocataire. Tous les jours le même trajet, pour mentir à son amie et faire semblant d'aller travailler, alors que Rachel a perdu son emploi il y a quelques mois, à cause de ses problèmes d'alcool. Alors dans le train, en sirotant la plupart du temps du gin tonic, Rachel regarde le paysage défiler. Et tous les matins, alors que le train s'arrête sur la voie, elle regarde une maison en particulier, observe le couple qui y habite et se prête à imaginer leur vie. Jess et Jason, comme elle les nomme, sont heureux et amoureux. Ca, c'est ce qu'elle imagine jusqu'au jour où elle surprend celle qu'elle prénome Jess avec un autre homme chez elle. Rachel se sent investie d'une mission : prévenir Jason que sa femme le trompe. Mais alors qu'elle se persuade que c'est la meilleure des choses à faire, Jess disparaît et tous les soupçons pèsent sur Jason. Rachel voit une occasion de se rendre utile en l'aidant. Mais entre ses souvenirs hésitants et ses matins hagards d'alcoolique, Rachel n'est pas la plus à même pour l'aider...

C'est Mona Lisa Overdrive qui a réussi à me convaincre de succomber à ce thriller qui avait enflammé la blogosphère l'an dernier. Et pourtant, j'avais dit que les thrillers et moi, c'était fini fini... Mais comme elle a su me persuader que je ne finirais pas terrorisée au fond de mon lit, je me suis lancée dans ce roman, lors d'un trajet en train qui plus est (oui, je pousse le vice jusqu'au bout pour m'identifier à l'héroïne... Non, je n'ai pas bu de gin tonic pour parfaire l'illusion !^^)

Et bien m'en a pris ! Je me suis vraiment régalée avec ce thriller psychologique très intense, qu'il est difficile de lâcher. Paula Hawkins prend en otage son lecteur de façon efficace, en alternant les narrateurs. Le personnage de Rachel prend majoritairement en charge la narration, et tout est fait, dès les premières lignes, pour que le lecteur ne lui fasse pas confiance. Son alcoolisme et le fait qu'elle doute de ses souvenirs n'aident pas à lui donner une quelconque crédibilité. Et sa mémoire vacille, à cause de l'aclool. Rachel doute de tout, de tous. Et le lecteur de douter avec elle. Ou d'elle ? Ses mensonges répétés à tous les autres personnages l'empêtrent dans des situations délicates et n'inspirent aucune empathie. Et le lecteur de subir cette narratrice anti-héroïne par excellence qui cumule les tares et les défauts.

Megan - le vrai prénom de celle qu'elle prénomme Jess et qui disparaît au début du roman - et Anna -la femme de l'ex-mari de Rachel - se chargent également partiellement de prendre en charge la narration et possèdent elles aussi quelques secrets que le lecteur peine à percer. Les trois narratrices se succèdent, et avec elles le mystère s'épaissit...

Les époques alternent, les narrateurs aussi, et le suspense croît progressivement. Le lecteur n'accorde sa confiance à personne, doutant des dires de chacun, cherchant dans les bribes de souvenirs une once de vérité. Et comme dans tout  policier, il sait qu'un des personnages est coupable. Reste à savoir lequel ! Et je dois vous avouer que, malgré le nombre incalculable d'Agatha Christie que j'ai dévorés, je me suis fait mener par le bout du nez par l'auteure quasi jusqu'à la fin. Et quel final ! Un dénouement stressant mais ô combien bien orchestré. Bref, un régal ! Merci beaucoup Mona Lisa Overdrive de m'avoir convaincue de dévorer ce roman. J'ai très envie de découvrir dans la foulée Avant d’aller dormir de S. J. Watson que tu me conseilles aussi. Et je dois vous avouer que je lève la tête le matin dans le train maintenant. Qui sait ce que je peux apercevoir, au détour d'un jardin ?

15 mai 2016

Demain j'arrête ! Gilles Legardinier

Demain j'arrête, Gilles LegardinierDemain j’arrête ! est un roman du polyvalent Gilles Legardinier – tour à tour écrivain, scénariste, producteur et réalisateur – paru en 2011 chez Fleuve éditions et vendu à plus de 950 000 exemplaires.

Julie a vingt-huit ans et une vie assez calme. Cumulant les histoires d’amour désastreuses, la jeune femme se partage entre son travail dans une banque et son quartier où elle a ses habitudes. Mais le jour où un nouveau voisin vient s’installer dans son immeuble, la curiosité de Julie est titillée. Mais qui peut bien s’appeler Ricardo Patatras ? Intriguée, la jeune femme va tout faire pour rencontrer ce voisin – qu’elle imagine charmant et intéressant – et rentrer dans sa vie.

Qui n’a pas vu ces couvertures ornées de chatons déguisés, notamment dans les presses des gares ? Bon, on les a tous vues. Je ne pensais pas avoir un jour la curiosité d’ouvrir un roman dont la couverture présente un chat orné d’un bonnet péruvien mais finalement si. Exténuée après une semaine et alors que je devais faire un court voyage en train, j’ai opté pour la solution de facilité en achetant ce roman (et avec un Pumpkin Spice Latte de Starbucks pour faire la paire !) et je me suis plongée dedans durant l’heure et quelques que durait mon voyage. Et le problème, c’est que j’ai dû rudement intriguer mes voisins de cabine ! Parce que, voyez-vous, je n’ai pas arrêté de glousser en lisant les aventures de Julie. Oui, c’est prévisible, oui, Julie est la caricature de la fille maladroite et malchanceuse qui se met dans des situations drôlatiques, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce qui lui arrivait et plus d’une fois je me suis retrouvée dans sa maladresse (ceux qui me connaissent savent ô combien je suis maladroite…)

Gilles Legardinier prouve avec ce roman qu’il a l’habitude de travailler dans le cinéma et nous offre une écriture cinématographique très visuelle. C’est ce qui permet à l’humour d’éclore si facilement. Il dépeint son personnage et ses péripéties avec moult détails qui permettent une visualisation très concrète.

Je ne vous dirais pas que c’est le roman de l’année, vous vous en doutez, mais j’ai été étonnée de me prendre autant au jeu. Demain j’arrête ! offre un excellent moment de détente et de rires (si si !). Et parce que je me demandais si j’étais la seule à tomber sous le charme de Julie et ses péripéties dans mon entourage, j’ai prêté ce roman à deux de mes acolytes du club lecture du lycée et leur avis a corroboré le mien : elles ne l’ont pas lâché, dévoré en trois jours, et ont ri franchement de nombreuses fois. Tout a été dit donc. Pour résumer : vous voulez une détente facile et efficace ? Ouvrez Demain j’arrête ! (et dites-moi si vous aussi vous ressemblez à Julie !)

Voilà une nouvelle participation au Challenge Feel Good que j'organise

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11 mai 2016

Le début de la fin, Jasper Fforde

Le début de la fin, Jasper FfordeLe début de la fin est le cinquième tome de la série Thursday Next imaginée par le génial écrivain britannique Jasper Fforde, paru en 2008 en France chez Fleuve Noir.

Souvenez-vous... Thursday avait évité la fin du monde et réduit à néant le groupe Goliath. Quatorze ans plus tard, la pimpante détective littéraire est mère de Friday, devenu un adolescent léthargique, excellent représentant de sa tranche d'âge, et de Tuesday et Jenny.
Alors que les OpSpecs ont été dissouts, Thursday continue son travail dans le Monde des livres tandis que l'Angleterre ne sait plus comment réduire son Excédent de Bêtise et se noie dans des émissions de télé-réalité médiocres et lobotomisantes. Alors que Thursday tente de gérer la chute dramatique de la lecture et l'inquiétude croissante des personnages de fiction, la Jurifiction, dont elle est devenue un membre éminent, lui confie une stagiaire... qui n'est autre que son double de papier ! Car les aventures de Thursday ont rencontré un tel succès qu'elles ont été adaptées en livres. A Thursday de gérer son alter ego fictif qui est loin de lui ressembler. Et comme si ça ne suffisait pas, elle doit également faire attention à la menace qui rôde : on chuchote qu'un projet de livre interactif permettrait aux lecteurs d'éliminer les passages ennuyeux des livres...

Bon, je défie quiconque qui n'a pas lu les précédents tomes de comprendre un traître mot de ce que je viens d'écrire. D'ordinaire, je déteste faire ça, j'aime que mes articles soient accessibles même à ceux qui ne connaissent pas une série, mais il est vraiment difficile - voire véritablement impossible ! - de rester cohérent et compréhensible pour les non-initiés avec les romans de Jasper Fforde
Ce cinquième tome offre encore une fois une nouvelle perspective et donne du grain à moudre à notre détective littéraire préférée. Jasper Fforde ose une splendide mise en abîme en introduisant un double de papier à un personnage de papier. Voilà qui est fort ! Et Thursday de s'occuper de son double fictif, alors qu'elle est elle-même un personnage de fiction. Chez Jasper Fforde, les frontières entre le réel et la fiction sont toujours si floues... 
L
es références littéraires sont toujours nombreuses et fines, perpétuant l'hommage littéraire qui sert de fil conducteur à la série.

En très grande fan que je suis, je ne peux que vous encourager encore et toujours à découvrir cette série déjantée mais ô combien truculente. Jasper Fforde a su créer un monde complètement barré mais aux règles pourtant compréhensibles, dans lequel il fait bon vivre quand on aime lire. C'est simple : amoureux des livres, vous ne pouvez pas passer à côté de cette série ! C'est humainement impossible. Parce qu'ouvrir un tome de cette série c'est porter un autre regard sur le monde des livres et se prendre à rêver aux côtés de Thursday. Et si les frontières entre réel et fiction s'abolissaient ?

Pour lire mes billet sur les quatre premiers tomes,

c'est par ici !

   

Que ceux de mon entourage qui n'ont pas lu au moins le premier lèvent le doigt...

Parce que je vous préviens, vous n'allez pas y couper longtemps !

4 mai 2016

Wild, Cheryl Strayed

Wild Cheryl StrayedWild est le second livre de la romancière et essayiste américaine Cheryl Strayed publié en 2012 et adapté deux ans plus tard en film par Jean-Marc Vallée avec Reese Witherspoon dans le rôle-titre. 

Le Pacific Crest Trail - PCT pour les initiés - est un sentier de randonnée de 4240 km qui relie la frontière mexicaine à la frontière canadienne. Alors que sa vie s'effondre à la mort brutale de sa mère, Cheryl Strayed, fraîchement divorcée, se lance un défi : parcourir seule 1700 km de ce sentier. Sans préparation, sans connaissance ni condition physique particulières, elle s'élance vaillemment, sac sur le dos, maigres économies en poche. Souffrance, épuisement et découragement feront partie de son quotidien, mais dans cette expérience Cheryl parviendra à surmonter le chagrin dû à la disparation de sa mère et apprendra beaucoup sur elle.

Dévoré durant mon escale de 9h en Chine alors que je revenais de mon trip solo au Vietnam, Wild m'a fait l'effet d'une décharge électrique. Quelle expérience, quel parcours, quel courage surtout ! Cheryl Strayed s'est dépouillée de tout, durant sa randonnée sur le PCT - brûlant au fur et à mesure les chapitres des livres qu'elle lisait pour alléger le poids de son sac - mais a conservé un petit carnet dans lequel elle a consigné ses impressions. Et quel témoignage ! J'ai été littéralement happée par ces pages et j'ai eu l'impression de parcourir à ses côtés cette célèbre randonnée (à la différence près que j'ai gardé mes ongles de pied, moi, contrairement à elle...)

Arrivée à un point de rupture dans sa vie - sans lien avec sa famille, tout juste divorcée, sous l'emprise de drogues et de relations toxiques sans lendemain - Cheryl Strayed effectue un virage des plus audacieux en décidant de randonner seule. Cette expérience lui permet un retour aux sources salvateur et libérateur. Dépouillée de considérations matérielles, en perpétuel face-à-face avec elle, c'est sur le PCT qu'elle va se trouver et faire du tri dans sa vie. 

Je peine à trouver les mots pour vous exprimer l'émotion qui m'a saisie à la lecture de ce texte. J'ai eu l'impression de rentrer dans l'intimité de cette personne incroyable qui a réussi à vaincre ses démons à force de persévérance. Il y a tant de belles leçons de vie dans ce livre que je ne fais que le conseiller autour de moi depuis ma lecture. A bon entendeur...  Un gros coup de coeur, c'est évident...

"Le silence était incommensurable. Le vide écrasant. C'est ce que j'étais venue chercher, ai-je pensé. C'est ce que je voulais."

"Même dans mes heures les plus sombres - que je vivais précisément à cette époque -, j'avais toujours cru au pouvoir de l'obscurité. Oui, je m'étais perdue et je l'étais encore, mais, grâce à ces errances, j'avais appris des choses qui me seraient restées inconnues dans d'autres circonstances."

"Pour moi, la solitude avait toujours été un lieu plus qu'un sentiment, une petite pièce dans laquelle je pouvais me réfugier pour être moi-même. L'absence totale d'êtres humains sur le PCT avait altéré cette sensation. La solitude s'était étendue à l'univers tout entier, que j'occupais d'une façon toute nouvelle pour moi."

"J'étais juste venue, je commençais à le comprendre, pour surpasser ma peur et tout le reste - tout ce que je m'étais infligé, tout ce qu'on m'avait fait subir."

"Peut-être qu'en effet j'étais la personne la plus seule au monde. Mais peut-être que c'était bien."

"On ne peut jamais savoir pourquoi certains événements arrivent et d'autres non, ce qui provoque quoi, ce qui détruit quoi. Quelles choses permettent à d'autres de naître, de mourir ou de changer de cours."

"Les larmes que j'avais senti monter près du pont se sont enfin mises à couler. "Merci, ai-je pensé. Merci." Pas seulement pour cette longue marche, mais pour tout ce que je sentais enfin fusionner en moi ; tout ce que le chemin m'avait appris et tout ce que je ne savais pas encore, mais qui était déjà là, quelque part."

"Tout ce qui comptait, c'était l'authenticité de ce que je venais d'accomplir. Et le fait que j'en comprenne le sens même si je n'étais pas encore capable de le formuler."

 

 Pour terminer, la bande-annonce du film

(que je n'ai toujours pas vu...)

3 mai 2016

Bilan de lecture avril 2016

Et zou ! Encore un mois passé à la vitesse de l'éclair !

Un point rapide sur ce que j'ai lu, chroniqué, et ce qui attend

au chaud que j'écrive un billet...

Bilan de lecture

Les livres chroniqués

(cliquez sur les couvertures pour lire mes billets)

Le livre en attente d'une chronique

Bilan

Un mois d'avril pluvieux, propice à la lecture. Et en regardant ce bilan je me rends compte que j'ai eu des lectures très diverses - feel good, essais, thriller, ovni littéraire, etc. Un mois de lecture très riche, mais durant les vacances, ma cadence a bien ralenti ! La vraie vie a pris un peu plus de place et est venue bousculer mon rythme habituel de lectrice, comme toujours.

Je vous souhaite à tous un merveilleux moi de mai en lecture !

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