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Bienvenue à Bouquinbourg
14 septembre 2015

Le crime du Comte Neville, Amélie Nothomb

imageLe crime du comte Neville est le dernier roman d'Amélie Nothomb paru en août chez Albin Michel.

Le comte Neville est certes propriétaire du Pluvier, un château reçu en héritage, il n'en demeure pas moins qu'il est ruiné et incapable de continuer à l'entretenir. Mais dans le milieu qui est le sien - la noblesse - le paraître l'emporte sur le reste, et  la famille s'est longtemps privée, en vain, pour continuer à donner le change. Contraint de vendre son château, le comte décide de donner une dernière garden-party, fastueuse et inoubliable, pour le prestige de sa famille, et ce, même si la soirée implique bon nombre de sacrifices. Mais lorsqu'une voyante lui annonce qu'il tuera un invité lors de cette fête, le comte s'effondre. Un meurtre ? La pire infamie dans son milieu qui vaudra aux siens une exclusion irrévocable ? Le comte ne peut le supporter. Sa cadette Sérieuse lui propose alors un étrange marché...

Dix ans que je n'avais pas ouvert un Amélie Nothomb (je me suis arrêtée  à Acide Sulfurique), c'est dire. Mais en cette rentrée littéraire, attirée par le résumé, j'ai plongé dans les 144 pages de ce roman avec curiosité. 

L'impression qui en ressort est que la romancière belge semble décliner ses thèmes de prédilection au fil de ses romans, offrant à l'ensemble un air de déjà-vu, ou tout du moins de partie composant un tout. L'adolescence et ses problèmes, le mal-être, la laideur, le vice, sont autant de thèmes qui ressortaient déjà de ses romans il y a dix ans. Dire que je n'ai pas aimé cette lecture est un peu fort, mais disons que je l'ai prise comme un conte en hommage au Crime de lord Arthur Savile d'Oscar Wilde - auquel le comte Neville fait référence. Le roman se lit à une vitesse vertigineuse, l'intrigue se met en place en quelques lignes, et le lecteur d'attendre cette fameuse garden-party pour connaître le dénouement. Une lecture divertissante  avec un petit quelque chose de suranné propre au milieu social des personnages. Un roman d'Amélie Nothomb tous les dix ans, c'est peut-être ce rythme qui me permet de les apprécier.

2/6 pour le Challenge 1% de la rentrée littéraire organisé par Herisson

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Commentaires
H
Amélie Nothomb et moi, c'est un peu compliqué. Il faudrait que je retente un de ces jours. Est-ce qu'il y a un titre qui t'a particulièrement plu?
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A
Je devrais adopter ton "rythme Nothomb" alors.
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C
J'ai une préférence pour les récits autobiographiques d'Amélie Nothomb... Ceci dit, comme il y a un lien avec Oscar Wilde, il m'intéresse ! Bisous :)
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L
Tu as tout à fait raison, elle publie trop pour qu'on ne se lasse pas de ses histoires et de ses thèmes... Mais autant ses romans ne m'attirent plus trop (sauf quand elle s'autorise à l'autobiographie) autant j'adore le personnage. A chaque fois qu'elle passe à la télé je la regarde avec grand plaisir, elle est drôle, original, c'est jubilatoire de l'écouter :0) Je suis sûre qu'elle ferait une super copine :0) Bisous Soukee, à bientôt
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J
Même un tous les 20 ans je crois que j'aurais du mal. Vraiment pas une auteure pour moi. Et puis cette capacité presque mécanique à sortir un roman chaque année, c'est un truc qui en devient risible à force.
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