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Bienvenue à Bouquinbourg
31 mai 2014

Moi après mois... mai 2014

Un rendez-vous initié par Moka.

Un peu de moi à Bouquinbourg. Beaucoup des autres, aussi

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"A la fac, à la cafèt'..." ou la phrase qui fait prendre un coup de vieux énorme /  Une pièce de théâtre jouée par les élèves et des comédiens en herbe vraiment talentueux / Un gilet lapins qui fait des émules. Si si, je vous assure ! /  Un festival des arts des rues sans fanion mais avec des jongleurs, des musiciens géniaux, du soleil et une super copine, je kiffe ! / "Il y a dix ans, en camping..." ou la phrase qui fait prendre un coup de vieux énorme, le retour ! / Des brocantes au soleil, toujours en étant hyper raisonnable / Un apéro super sympa et un feu d'artifice, le premier de l'année, étonnement réussi... On est mauvaises langues Hélène ! / Une voiture qui fait encore des siennes / Dormir jusqu'à midi, cela faisait longtemps / Chocolat-addict, je me dénonce. Merci Pâques ! / Une prise de conscience et un poids qui s'en va / Une bière au soleil / Tout se précipite, et ça me va bien / Des films, des tas de films / Un barbecue parfait lors d'un dimanche ensoleillé, et une merguez offerte étonnement par celui qui n'aime pas ceux qui ne mangent pas comme les autres / Comme une impression d'être en famille. Merci. / Bollywood, me revoilà. Yes ! / Celle qui me charrie, hein Hélène ? / Des semaines en pointillés et un mois de mai tout doux / "Tu es mauvaise perdante, toi ? -Non, mais j'aime pas perdre..." Merci Eugénie, je sens qu'on va rire ! /  L'écovolontariat ? Clairement pour moi ! / Une douce balade main dans la main à Paris / "J'ai l'extension pleine lune" ou la réplique obscure qui sonne comme un nom de code / La lecture du manuscrit brillant d'une élève /  Envoûtée, je suis et je l'assume / Candy Crush, toujours niveau 153. Suis-je un cas ? / De l'excitation d'être dans les cartons / Mussels, my love / Un autre barbecue parfait, dans une maison accueillante et en pleine évolution / Roland-Garros, ou l'atmosphère particulière du mois de mai. Une pensée pour Delerm, bien entendu. / Une soirée DVD qui se transforme en recadrage violent mais nécessaire / Celle qui va peut-être me quitter et qui me manque déjà / Une super soirée sous le signe du bouddhisme. J'y pense, ça fait son chemin. / Une brocante parfaite, un dimanche ensoleillé. Plein de ventes, des échanges, des rires, des frites et des copines. Perfect day. / Celle qui a sorti son bazooka pour la bonne cause / Des services de presse drôles, prenants ou magnifiques. Je suis chanceuse ! / Des amies précieuses, cela va sans dire / Une journée médiévale en perspective avec soeurette et toute la clique / Un nouveau chez-moi, un nouveau départ. Encore. /   

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28 mai 2014

Ekhö Monde Miroir T.2 Paris Empire, Arleston et Barbucci

Ekhö Monde miroir TParis Empire est le deuxième tome de la série Ekhö écrite par Christophe Arleston et dessinée par Alessandro Barbucci, paru en novembre 2013 chez Soleil.

Fourmille Gratule, qui a atterri par hasard sur Ekhö dans le premier tome, s'est installée dans le New York de ce monde miroir du nôtre où les dragons remplacent les moyens de transport et l'électricité n'existe pas. Gérante de l'agence artistique que sa tante lui a léguée, Fourmille doit se rendre à Paris avec Yuri, qui a malencontreusement atterri sur Ekhö lui aussi, et Grace, la secrétaire de l'agence, afin de négocier un contrat. Mais Fourmille est une nouvelle fois possédée et cette fois-ci c'est le fantôme du fils de Napoléon VII qui l'habite. Le mystère de sa mort doit être résolu pour que Fourmille retrouve sa personnalité...

J'avais adoré découvrir le premier tome de cette série, m'immergeant avec beaucoup de plaisir dans cet univers d'heroïc-fantasy très attachant. Le plaisir est intact à la lecture de ce deuxième opus.
L'intrigue esquissée dans le premier tome s'installe progressivement dans cette suite et s'ouvre toujours autant, promettant à la série des aventures rocambolesques.

Les dessins de Barbucci sont encore une fois magnifiques et les larges planches du Paris et du New York d'Ekhö sont un régal pour les yeux. Les détails sont très nombreux et particpent de cette ambiance particulière, à la fois légère et onirique.
L'humour est toujours aussi présent et permet de casser le côté classique de l'intrigue. Le duo formé par Fourmille et Yuri détonne toujours autant par son inadéquation et créé des situations toujours aussi cocasses.
Un deuxième tome prometteur, donc, qui permet d'ancrer la série davantage dans son univers miroir et tisse une intrigue qui s'annonce riche pour la suite.

Je remercie chaleureusement Bénédicte et les Editions pour cette lecture encore une fois très agréable.

  Voici ma 65e participation  à la de Mango
 
et ma 53e au Top BD des blogueurs de Yaneck
  Top BD

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23 mai 2014

Dans les forêts de Sibérie, Sylvain Tesson

Dans les forêts de SibérieDans les forêts de Sibérie est un essai de l'écrivain et voyageur Sylvain Tesson paru en 2011 chez Gallimard et couronné du Prix Médicis la même année. 

Six mois seul dans une isba au bord du lac Baïkal. Coupé du monde, seul face à lui-même et dans l'immensité sibérienne. Voilà le défi que s'est lancé Sylvain Tesson en 2010. Pour regarder la vie différemment. Pour réapprendre la simplicité et se réapproprier la notion de liberté. Dans les forêts de Sibérie est son journal de bord.

Éloge de la lenteur et de la contemplation, cet essai est à la fois une expérience humaine intense et une lecture fascinante. Le choix de Sylvain Tesson de se retirer du monde pour mieux l'analyser est sage, certes, mais sa manière de le faire dénote d'une force de caractère inouïe qui frôle parfois l'inconscience.  
De cette quête tournée vers soi et vers le monde naît une réflexion des plus intéressantes. Sylvain Tesson s'interroge. Sur le monde, certes, mais aussi sur la notion de liberté, de bonheur, de temps. Et le lecteur, au fil des pages, entre dans la solitude de l'auteur pour mieux la contempler, à ses côtés. 
Chaque jour amène son lot de nouveautés, de réflexion. De doutes, aussi. Surtout. Car Sylvain Tesson entreprend un réel travail introspectif qui remet tout en cause. Quitte à y perdre beaucoup. Comme l'amour de la femme qu'il aime. Et c'est tout en pudeur qu'il évoque ces moments-là, sans jamais se départir de son projet fou. C'est émouvant, extrême aussi - à la hauteur du nombre incalculable de litres de vodka qu'il ingurgite ! - et pourtant, chaque phrase suinte une authenticité remarquable. Pour ce voyageur intrépide, la solitude et l'inaction sont contre-nature. Mais c'est dans cette expérience qu'il parvient à trouver une certaine forme de sérénité. 
Je me suis glissée dans l'isba, doucement, à ses côtés. J'ai regardé la neige tomber avec lui. Tremblé quand un ours s'approchait de la cabane. Souffert par empathie des longues marches dans la neige pour atteindre la première habitation. Patienté dans ce temps qui s'étire et cette lenteur qui prend le pas sur tout. Été émue, enfin, par tant de beauté.   
Conquise, c'est certain. Emphatique, je pourrais l'être, sans fin, sur cet essai très poétique. Mais je préfère vous livrer un florilège de citations qui m'ont chamboulée au fil des pages. Comme si j'avais, le temps de cette lecture, remis moi aussi le temps et la solitude à leur juste place.

"J'ai connu l'hiver et le printemps, le bonheur, le désespoir et, finalement, la paix." (p.9)

"Se lever de son lit demande une énergie formidable. Surtout pour changer de vie. Cette envie de faire demi-tour lorsqu'on est au bord de saisir ce que l'on désire. Certains hommes font volte-face au moment crucial. J'ai peur d'appartenir à cette espèce." (p.23)

"J'admire les gens mutiques, je m'imagine leurs pensées." (p.23)

"Quand on se méfie de la pauvreté de sa vie intérieure, il faut emporter de bons livres : on pourra toujours remplir son propre vide." (p.32)

"Il suffisait de demander à l'immobilité ce que le voyage ne m'apportait plus :  la paix." (p.41)

"Un jour, on est las de parler de "décroissance" et d'amour de la nature. L'envie nous prend d'aligner nos actes et nos idées. Il est temps de quitter la ville et de tirer sur les discours le rideau des forêts." (p. 43)

"Marcher sur la neige, c'est ne pas supporter la virginité du monde." (p.45)

"La cabane est un laboratoire. Une paillasse où précipiter ses désirs de liberté, de silence et de solitude. Un champ expérimental où s'inventer une vie ralentie." (p.49)

"Au réveil, mes journées se dressent, vierges, désireuses, offertes en pages blanches. Et j'en ai par dizaines en réserve dans mon magasin. Chaque seconde d'entre elles m'appartient. Je suis libre d'en disposer comme je l'entends, d'en faire des chapitres de lumière, de sommeil ou de mélancolie. Personne ne peut altérer le cours de pareille existence. Ces jours sont des êtres d'argile à modeler. Je suis le maître d'une ménagerie abstraite." (p.51)

"Une fois ankylosé dans la graisse du conformisme et enkysté dans le saindoux du confort, on est mûr pour l'appel de la forêt." (p.159)

"Penser qu'il faudrait le prendre en photo est le meilleur moyen de tuer l'intensité d'un moment." (p.194)

"Il est bon de savoir que dans une forêt du monde, là-bas, il est une cabane où quelque chose est possible, situé pas trop loin du bonheur de vivre." (p.288)

"Ici, j'ai demandé au génie d'un lieu de faire la paix avec le temps." (p.289)

15 mai 2014

N'oublier jamais, Michel Bussi

N_oublier_jamais_Michel_BussiN'oublier jamais est le dernier roman de l'universitaire et politologue Michel Bussi publié le 7 mai 2014 aux Presses de la Cité. 

Jamal n'a qu'une jambe mais un rêve plutôt fou : participer à l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. Pour cet éducateur de la Courneuve, aller s'entraîner à Yport, en Normandie, est une véritable chance. Mais cette semaine de congés va faire basculer sa vie. 
Alors qu'il s'entraîne sur la plus haute falaise d'Europe, Jamal tombe sur une jeune femme désespérée qui menace de sauter dans le vide. Jamal panique, essaye de la sauver. En vain. Traumatisé par ce suicide, il devient vite le suspect numéro un, le dernier à avoir vu la victime vivante. Et les enveloppes anonymes qu'il reçoit dans les jours qui suivent et qui établissent un parallèle entre cet accident et deux meurtres classés sans suite ne font rien pour le rassurer. 

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un roman policier avec autant de plaisir. Michel Bussi est un maître dans l'art de ficeler une intrigue des plus retorses et bien malin qui saura en démêler les écheveaux.
Dès le commencement, le doute s'insinue dans l'esprit du lecteur pour ne plus le quitter. Le récit est à la première personne, pris en charge par le personnage de Jamal et ce dernier affirme, au bout de quelques pages, qu'il est innocent, que les six jours qui ont suivi l'incident de la falaise ont été une véritable chasse à l'homme contre lui mais que tout se termine bien. Intriguant, ce début. Très intriguant même.
Habituée aux romans policiers et ayant en tête un célèbre titre d'Agatha Christie qui déjoue les codes du genre pour mieux endormir son lecteur, je me suis tenue sur mes gardes dès le début. J'ai douté de la parole de Jamal, douté de son honnêteté mais aussi de sa santé mentale. Et s'il était fou, comme il le craint tout au long du roman ? Et si sa parole n'avait aucune valeur parce que Jamal s'est perdu dans ses souvenirs, perdu dans ce qu'il croit avoir vu ? Comment savoir ? 
Et c'est là que c'est brillant ! Cette narration à la première personne n'offre qu'une vue particulière sur cette histoire - celle de Jamal - et pas une seule fois le lecteur ne peut réellement lui faire confiance. Les événements s'enchaînent sans que Jamal, anti-héros par excellence, n'y puisse quoi que ce soit. L'étau se resserre, les personnages secondaires gagnent en opacité et le lecteur est aussi perdu que le personnage. Et ce, jusqu'à un dénouement des plus intéressants !
Dévoré en trois jours, N'oublier jamais est un roman policier comme on aimerait en lire plus souvent. Loin des clichés habituels et s'affranchissant des codes du genre, il fait partie de ces romans qui estomaquent autant qu'ils troublent.  
D'autres avis : Enna, Kathel, Mara, Sandrine, etc.

Un grand merci aux Éditions Presses de la Cité et à Babelio pour ce roman reçu dans le cadre de l'Opération Masse Critique

9 mai 2014

Le journal de Bridget Jones, Helen Fielding

BridgetLe Journal de Bridget Jones d'Helen Fielding est initalement paru sous forme de chroniques dans The Independant et The Daily Telegraph entre 1995 et 1996, avant d'être réunies en roman en 1996. Mondialement connue pour être l'archétype de la trentenaire célibataire, Bridget Jones est rapidement devenue un personnage culte et ses aventures ont ouvert la voie à une veine de chick-lit plus ou moins réussie. 

Londres. Bridget, trente ans, célibataire, à la recherche du grand amour. Entre son boss avec qui elle entretient une liaison, ses amis célibataires aussi désépérés qu'elle, sa mère qui tente de la caser à tout prix, ses amis mariés-et-fiers-de-l'être qui ne comprennent pas sa situation, le ringard Mark Darcy qui finalement ne l'est pas tant que ça, Bridget se cherche. A coup de vodka, de clopes, d'incartades à son régime et de soirées d'intense réflexion avec ses amis. Comment trouver l'homme avec qui partager sa vie ? Et comment le garder ? Bridget se débat avec sa vie... et le fait avec beaucoup d'humour !

J'avais lu les deux tomes des aventures de Bridget quand j'étais au lycée... Ça commençait à dater un peu et si en dehors de ces romans je n'avais jamais succombé à l'appel de la chick-lit, une envie d'y revenir m'a prise, récemment. 
Envie de détente. De retrouver la Bridget des romans plutôt que celle des films. Attention, loin de moi l'idée de dire que Renée Zellweger ne correspond pas à l'image que j'ai de Bridget. Elle campe à la perfection le personnage de girl next door et possède un potentiel comique indéniableJe ne m'attarderais pas non plus sur Colin Firth ou Hugh Grant dans les rôles de Mark Darcy et Daniel Cleaver. Enfin, je pourrais, mais les digressions pourraient être longues (Hiiiii ! La scène d'arrivée de Hugh Grant dans l'ascenceur ! Le "I like you very much" de Colin Firth !! Parenthèse fermée. Cris hystériques contenus). 
Mais, dans mon souvenir, les romans étaient bien plus drôles que les films et j'avais envie de revenir aux origines de Bridget. Et mon souvenir était bon : je me suis marrée tout le temps de ma lecture ! J'ai adoré retrouver le style un peu télégraphique du journal de Bridget, son compte (plus ou moins sincère) de cigarettes/unités d'alcool/calories en début de chaque chapitre, ses tribulations invraisemblables mais vraiment tordantes.
Forcément un brin caricatural, le personnage de Bridget cristallise toutes les angoisses véhiculées par le statut de célibataire. On rit, c'est sûr. Et on apprécie la fraîcheur du ton, en gardant à l'esprit que ce roman a bientôt vingt ans mais qu'il résonne toujours de la même façon. Bridget Jones, porteur d'universalité ? Je n'irai peut-être pas jusque là. Mais presque... Récriture moderne d'Orgueil et Préjugés, Bridget Jones dépeint avec un humour décapant la société et ses travers par le prisme du célibat. A lire ou relire. A consommer sans modération, qu'on se le dise. 

Je ne résiste pas et vous mets la bande-annonce, bien entendu...

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7 mai 2014

Mon ami Dahmer, Derf Backderf

Mon ami DahmerMon ami Dahmer est un album documentaire qui a occupé vingt ans son auteur, Derf Backderf, avant de voir le jour. Vainqueur ex-æquo du Fauve d'Or au Festival d'Angoulême cette année, il est paru en février 2013 aux éditions Ça et là.

Jeffrey Dahmer, enfant solitaire puis adolescent marginal, est devenu un des plus célèbres serial killer américain. Derf Backderf, l'auteur de cet album, a été son camarade au collège et au lycée, dans les années 1970. A la lumière des évènements, il tente de se souvenir de celui qu'il a cotôyé. En interrogeant d'anciens camarades et en plongeant dans ses souvenirs, il cherche à comprendre.

Glaçant au possible, Mon ami Dahmer est un album dont on ne sort pas indemne. Jamais violent ni sanglant malgré son sujet, il fouille  l'enfance et l'adolescence de Jeffrey Dahmer et amène le lecteur aux portes du moment où tout a basculé. Le jour où Dahmer a succombé à ses pulsions. De ces dernières, nous ne saurons rien, tout du moins en images. La postface explique tout en pudeur les troubles de Dahmer - nécrophilie, cannibalisme, démembrement de ses victimes - et tente d'éclairer, grâce à ses propos et son histoire personnelle, ses agissements.
Derf Backderf tente de retranscrire ses souvenirs et c'est un étrange récit que cet album. Les dessins tout en rondeurs et en plis offrent une esthétique particulière au récit. On se croirait dans un comics américain un peu léger. Il n'en est rien. Dès la première page, on est happé. Hypnotisé par le personnage de Dahmer, tel que se le rappellent ceux qui l'ont côtoyé avant. Avant l'horreur. Et cet adolescent un peu à part, extrême, qui adorait jouer au fou, est tour à tour pathétique et glaçant. On essaie de comprendre avec l'auteur. On frémit de voir le nombre de gens qui l'ont connu sans jamais déceler ses troubles. On referme l'album avec un sentiment étrange. Mal à l'aise, apeuré peut-être. En tout cas profondément marqué, c'est sûr. Comme si on avait nous aussi côtoyé Dahmer... Merci C. pour cette lecture que je ne suis pas prêt d'oublier.

D'autres avis : CanelChoco, Jérôme,  Joëlle, Mo', Oliv, Theoma, Yaneck, Yvan, etc.

Voici ma 64e participation à la   organisée par Mango et ma 53e au Top BD des blogueurs de Yaneck.

Top BD

5 mai 2014

Bilan de lecture : février, mars et avril 2014

Un bilan de lecture mensuel pour trois mois ? Cherchez l'erreur...  

Regardons ça de plus près...

 

 Les livre déjà chroniqués

(cliquez sur les couvertures pour lire mes billets)

    

  

  

Les livres en attente d'une chronique

   

  


Bilan

Trois mois de lecture durant lesquels j'ai picoré ce que bon me semblait, quand j'en ai eu envie. Mes choix ont été assez hétéroclites, de l'essai de Bayard à la relecture - dix ans après - de Bridget Jones. Quelques BD aussi, surtout pour le boulot. Mais un fait important : un coup de coeur, le premier de l'année, avec La Famille Fang.
Le mois de mai commence en douceur. J'ai cessé de croire que ma terrasse ensoleillée serait propice à la lecture. Elle l'est, mais à tout autre chose. Je me régale néanmoins avec l'essai de Tesson, Dans les forêts de Sibérie. Absolument pas en adéquation avec le climat, chose étonnante venant de moi, mais un délice quand même.

Je vous souhaite de belles lectures, dans la douceur de mai.

 

3 mai 2014

Otto l'accessoiriste, Vincent Zabus et Renaud Collin

Otto l'accessoiriste

Otto l'accessoiriste est un album écrit par Vincent Zabus et mis en images par Renaud Collin, paru en mars 2014 aux éditions Langue au chat.

Le papa de Léo est parti avant sa naissance. Sa maman est décédée et Léo a été placé dans un orphelinat. Depuis, il ne parle plus.
Un jour, Léo décide d'aller explorer une maison dans laquelle vit un vieil inventeur solitaire qui ne sort pratiquement pas de chez lui. Otto, c'est son nom, est en fait l'accessoiriste du pays des contes. C'est lui qui fabrique tous les objets magiques des contes de fées ! A ses côtés, et malgré le peu de mots échangés, ce dernier va beaucoup apprendre.

Otto l'accessoiriste est un très bel album qui aborde avec délicatesse la question du traumatisme de l'enfant. Muré dans son silence, le petit Léo souffre d'une situation qui semble insoluble. Le monde qui l'entoure n'est que souffrances et mocheté et l'avenir est sombre.
Sa rencontre avec Otto va lui permettre de dépasser ce stade mutique grâce à la présence rassurante de ce bonhomme un peu bourru mais d'une gentillesse sans pareille. Et l'univers dans lequel ce dernier entraîne Léo offre au garçonnet un cadre épanouissant malgré les dangers qui règnent.
Les dessins de Renaud Collin complètent à merveille le texte de Vincent Zabus et entraînent le petit lecteur dans un univers riche où les contes de fées sont prétextes à des bricolages farfelus et des dépassements de soi. Chaque double page est un régal pour les yeux et offre au lecteur une jolie façon de s'évader. Une très belle lecture, dès 6 ans.

Merci aux éditions pour l'envoi de cet album dans le cadre de l'Opération Masse critique organisée par Babelio

Planche 1

Planche 2

2 mai 2014

Moi après mois... avril 2014

Un rendez-vous initié par Moka.

Un peu de moi à Bouquinbourg. Beaucoup des autres, aussi.

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Des pétales en chocolat contre une robe transformée en jupe / Kiffe kiffe yoga, merci soeurette ! / Se perdre, un peu, pour mieux se retrouver / Des habits d'été sortis et de chouettes couleurs qui refont leur apparition / Un petit Ruben enfin rencontré et de jolis sourires échangés contre un gâteau de couches / Un joli bouquet de fleurs jaunes et rouges / Une bourse aux vêtements en excellente compagnie et une impro qui fait sourire / Corail forever ! / Scottish trip parfait, malgré tout / Un anniversaire sous le signe du violet / Des envies, des projets / Un expresso bu dans le café où J.K. Rowling a écrit / Un nouvel anniversaire, loin / Une chouette rencontre autour d'une bière au soleil / Le doux retour de l'heure d'été / Une crêperie entre copines et beaucoup de rires / Etre là pour elles comme elles le sont pour moi / Une journée de rêve avec Alice : spa, resto coréen et goûter dantesque / Pas de couture car pas de temps / Harry Potter en intégrale, un grand merci ma wondercollègue ! / Du tri par le vide qui continue / Un petit déj-anniversaire parfait : crêpes, croissants, chocolat et cadeau de rêve... Merci les filles ! / Découvrir la Toscane avec 41 élèves et aimer / Des mots rassurants sur ma terrasse, autour de cookies maison / Un dernier anniversaire sous le signe du 2 / Du bus, du train, à ne plus savoir qu'en faire / Une maison de convalescence et une avancée significative / Niveau 153 à Candy Crush, te dépasserai-je un jour ? / Un gilet avec des petits lapins que j'aime d'amour / Braveheart, ou la continuité de notre voyage écossais / Un petit déj' de rêve au soleil, accompagnée de soeurette et Chachat / Un défi couture médiéval ? Soyons folles ! / Flo, ou ma copineuh qui fait du bien / De belles lectures, de très belles lectures /  Recommencer à méditer, pour mieux vivre /

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