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Bienvenue à Bouquinbourg
31 mars 2013

Bilan de lecture : mars 2013

Chaque dernier jour du mois, je vous propose un billet
récapitulatif de mes lectures, que j'aurais eu le temps de chroniquer ou non.

A nouvel habit de blog, nouveau visuel pour ce rendez-vous mensuel.
Là encore, ce logo est susceptible de changer au gré de mes envies...

Bilan de lecture printanier 

Vous trouverez un  bouton "Bilan mensuel de lecture" dans la colonne de droite, pour accéder rapidement aux bilans de chaque mois.

C'est parti donc pour ce mois de mars.

 Les livres déjà chroniqués 
(pour lire mes billets, cliquez sur les couvertures)

 44 Scotland Street, Alexander McCall Smith Jayne Mansfield 1967, Simon LiberatiDe là on voit la mer, Philippe Besson

Le singe de Hartlepool La dame en blanc, Wilkie Collins

 

Les livres en attente d'une chronique

 Je vais passer pour un vieux con, Philippe Delerm Le canapé rouge, Michèle Lesbre Le secret d'Osiris, Nabil Mallat

 

Bilan

Un mois de mars assez chargé au niveau professionnel, une angine foudroyante et beaucoup de fatigue... Mon bilan de lecture ce mois-ci n'est pas à la hauteur de mes attentes. Qu'importe !
J'ai manqué de temps pour chroniquer toutes mes lectures et rattraper mon retard concernant mes billets de lectures professionnelles. Je doute d'avoir le temps de chroniquer tous les romans jeunesse évoqués depuis le début 2013, lus pour mon travail...

Et vous, chers lecteurs, le mois de mars vous a-t-il offert du temps pour lire ?

 

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28 mars 2013

Les Chroniques d'Edimbourg T.1 44 Scotland Street, Alexander McCall Smith

44 Scotland Street, Alexander McCall SmithLes Chroniques d'Edimbourg sont une série de chroniques parues dans le quotidien The Scotsman, directement inspirées de l'expérience d'écriture des chroniques d'Armistead Maupin sur la ville de San Francisco.
Après une rencontre avec ce dernier, Alexander McCall Smith, déplorant la disparition des romans-feuilletons dans la presse, s'est vu proposer par le comité de rédaction du plus ancien journal écossais, The Scotsman, la rédaction de chroniques quotidiennes sur la capitale écossaise.
Ces chroniques ont été regroupées en livres et le premier tome, 44 Scotland Street, est paru en langue anglaise en 2005 et traduit en français en 2007.

Dans l'immeuble du 44 Scotland Street se côtoient des personnalités très différentes. Il y a la jeune Pat, vingt ans, qui cherche un logement pour sa deuxième année sabbatique, Bruce, son colocataire, expert immobilier obsédé par son physique avantageux, Mme Macdonald, ancienne anthropologue avide de ragots et Bertie, un enfant surdoué que ses parents ont bien du mal à canaliser. Lorsque Pat emménage, elle ne se doute pas que son quotidien va être bouleversé par ces rencontres.

C'est grâce à CottageMyrtille que j'ai découvert Alexander McCall Smith. Il faut dire que la miss n'arrêtait pas les allusions élogieuses sur cette série. Comme je vénère le Royaume-Uni de tout temps à jamais et que je me suis plongée il y a quelques mois dans Les Chroniques de San Francisco, il ne m'en a pas fallu plus pour succomber à l'appel de ce premier tome !
J'ai donc plongé dans Edimbourg en compagnie des personnages d'Alexander McCall Smith. Leurs aventures possèdent une fraîcheur très agréable et si certaines péripéties sont assez prévisibles, elles n'en possèdent pas moins un côté léger.
Dès les premières pages, le lecteur se glisse en catimini au 44 Scotland Street et observe, à la manière de Perec, ce qui se passe aux différents étages. Les chroniques alternent les points de vue pour que chacun des personnages se révèle au fur et à mesure au lecteur. Il n'y a donc pas une intrigue mais un noeud d'intrigues, dans ces chroniques. Et si certaines finissent par se rejoindre, d'autres demeurent un mystère propre à un personnage... pour mieux faire naître le fameux suspense !
Alexander McCall Smith glisse de l'humour et de la finesse au détour de chacune de ses pages et dresse, dans ces premières chroniques, le portrait de personnages attachants et vraisemblables. Pat c'est un peu notre voisine, notre copine, nous, parfois.

Et si j'aime beaucoup le principe d'une chronique quotidienne, cette contrainte d'écriture influe néanmoins sur la forme même de ce livre -  fragmenté en de courts chapitres - mais aussi sur le fond. Chaque chapitre/chronique possède son lot de rebondissements ou de  péripéties qui dynamise beaucoup la lecture. Contrairement à un roman - entité dont chacun des chapitre s'articule avec les autres -, ce recueil de chroniques ne possède pas de temps mort, ni de chapitre où rien de majeur ne se déroule pour l'intrigue. Il ne faut pas oublier que ces chroniques, publiées chaque jour dans un quotidien, devaient retenir l'attention du lecteur dès les premières lignes, et ce même si ledit lecteur était déconcentré dans les transports ou fragmentait sa lecture sur la journée. Un exercice de style donc, difficile à manier, mais qu'Alexander McCall Smith réussit avec brio. Il distille ce qu'il faut d'informations à chaque chronique pour tenir le lecteur en haleine et balayer le spectre de ses différents personnages.
Pour ma part, j'ai adoré me promener dans Edimbourg en compagnie de Pat, Bruce et les autres. J'ai apprécié la fraîcheur des situations et la légèreté de ces chroniques. J'ai eu l'impression de retrouver une bande d'amis, en toute simplicité. Vous savez que c'est assez rare pour être noté : j'ai été assez conquise pour suivre la série et j'ai commencé aujourd'hui le deuxième tome, Edimbourg Express.
D'autres avis sur ce livre : Alex-Mot-à-Mots, Kathel, Lounima, etc.

Ce livre me permet d'avancer dans deux des challenges auxquels je participe :

  • C'est ma lettre M du Challenge ABC de Babelio
  • Ma première participation au Alexander Mc Call Smith Challenge organisé par Emy.

                                                    Challenge ABC Babelio 615583379

24 mars 2013

Triplement taguée : c'est parti pour 23 questions loufoques !

Moi qui avais déjà répondu à ce Tag des 11 questions l'an dernier,
me revoilà triplement taguée par Asphodèle , Coralie et Lasardine.
Merci les filles !

Vingt-trois nouvelles questions m'ont été posées.
De l'inédit, des révélations, du snobisme, du barré comme je l'aime...
Voici leurs questions et mes réponses !
InterrogationLes questions de Lasardine Interrogation

1) Quel métier aurais tu rêver d'exercer, et pourquoi ? Sauveuse d'orangs-outans à Bornéo ! La disparition de ces grands singes m'horrifie et j'ai longtemps rêvé m'embarquer dans une expédition vétérinaire pour traquer leur braconnage et tenter de sauver cette espèce. Mais les études de lettres modernes étant très peu propices à cet avenir et mon niveau scientifique m'orientant largement dans une voie littéraire, j'ai opté pour les métiers du livre. Du coup, je ne sauve rien du tout*, et je ne suis pas en Indonésie mais en région parisienne. (* si, je sauve certains livres de mes élèves qui adorent se battre avec...Oui, un brin puéril pour des lycéens, mais que voulez-vous ?)

2) Tu es plutôt mer ou montagne ? Les deux mais cela dépend vraiment de quelle mer. Je suis (attention, snobisme en vue) plage désertique de sable blanc avec mer-chaude-mais-sans-requin-ni-algues-s'il-vous-plait. Ce qui est assez rare. Parce que la mer quand on est les uns sur les autres, dans les odeurs de fritures, les cris des gamins et que l'entrée dans l'eau ressemble à un vaste plat d'épinards, bof bof. Sinon montagne avec grand plaisir : rando, camping, balades, j'adore en été !

3) 24h avec un auteur... lequel ? Didier Van Cauwelaert. Ses yeux bleus m'ont enchantée à chacune de nos rencontres (rencontres qui se soldaient souvent par un ricannement béat qui avait le don d'agacer M. Tosty...) Didier qui est aussi à l'origine de notre rencontre, M. Tosty et moi. Didier forever !

4) Le livre qui t'as le plus marqué(e) ? La Cité des livres qui rêvent de Walter Moers, encore et toujours. Au fil des tags, je le dis, je le redis. Si vous en doutiez encore, c'est que vous ne me connaissez pas assez !

5) On t'offre de tourner dans un film, lequel ? Le prochain Almodovar, sans hésiter.

6) Quel sport pratiques-tu ou as-tu pratiqué ? Ah ça... J'ai essayé beaucoup de choses : rock, cirque, danse indienne, sport en salle, équitation, tennis, natation... A l'heure actuelle, je fais du yoga et de la zumba... mais je change à nouveau en septembre !

7) Le pire souvenir d'un prof de lycée ? Pour faire dans l'original, mon prof de maths de première. Gentil, au demeurant, mais il n'a jamais su m'intéresser à cette matière prise en option (pour une littéraire, prendre Maths en option facultative, c'était déjà du suicide en soi...) Déjà que ne bossais pas du tout ces cours, que je ne comprenais quasi rien, alors quand je passais au tableau, c'était souvent fou rire général garanti. Même le prof rigolait du coup... Bon, que l'honneur soit sauf : j'ai réussi à décrocher un 11 au bac dans cette option. Je me souviens vaguement d'une datation d'un os au carbone 14 à calculer...

8) On te propose de changer radicalement de vie, tu fais quoi ? Je pars ouvrir un café-librairie à New York ou dans le Sud, avec ma copine Marie qui joue au loto dans l'espoir de financer notre reconversion ! Joue encore Marie, on y est presque !

9) Le concert auquel tu voudrais assister ou auquel tu as assisté dernièrement ? Eiffel, dans une salle près de chez moi. Électrique, onirique et vibrant, comme je m'y attendais. Romain, Romain !!

10) La plus grosse honte de ta vie ? Inracontable, sinon ça ne serait pas la plus grosse ! 

HeinLes questions d'Asphodèle et de Coralie Hein

1/ A tout seigneur tout honneur, commençons par le commencement : quel est votre dernier livre coup de coeur  ? Plus de coup de coeur pour moi : ma réaction face à une lecture dépend de trop de critères pour être pérenne et c'est lors de mon bilan 2012 que je me suis rendu compte que des livres que j'avais estampillés "Coup de coeur" au cours de l'année ne m'avaient laissé que peu de souvenirs et d'impressions. Édifiant ! Mais comme je ne rechigne pas à vous indiquer ce qui m'a plu ces derniers mois, je citerais Rien n'est trop beau de Rona Jaffe et Agatha Christie, la romance du crime de François Rivière.

2/ Et le dernier qui vous est tombé des mains (idem) ? Pas tombé des mains à proprement parler car je suis allée au bout des 157 pages (quel exploit !) mais qui m'a franchement déplu : Jayne Mansfield 1967 de Simon Liberati.

3/ Quel est votre personnage de fiction incontournable, inoubliable ? Madame Bovary. Une héroïne qui me fascine et dont j'aime lire les pastiches et adaptations (Gemma Bovery, Contre-enquête sur la mort d'Emma Bovary, etc.)

4/ Que vous évoque les contes de Canterbury ? Ceux qui l’ont lu ont-ils souffert ? Rien lié au texte car je ne l'ai pas lu, mais cela me fait penser à ma visite de la Cathédrale de Canterbury, il y a cinq ans... Quelle édifice gigantesque !

5/ Salée ou sucrée ? Salée, définitivement salée : je suis bien plus sensible à la palette gustative du salé, qui m'apparaît bien plus intéressante, qu'à celle du sucré, plus franche mais aussi plus simple.

6/ Biscuits ou bonbons ? Aucun des deux, je suis un bec salé je vous ai dit !

7/ Ovin ou caprin (et bovins non ?) (justifiez vos réponses que diable) ? Félin, de tous temps à jamais. Et ma petite boule de poils noirs qui grignote les campanules de ma terrasse ne fait que confirmer mon attachement à cette famille d'animaux. Les autres, c'est pour se nourrir, désolée.

8/ Où étiez-vous le 13 mars 2013 vers 20H30 ? Sexy en diable sur mon canapé, abrutie par les antibios contre mon angine, un neurone en activité, devant un DVD de Friends. Oui je sais, un mythe s'effondre. Mais en fait, y avait-il un mythe ?

9/ Y a-t-il de la vie sur Mars ? Et pourquoi n'y en aurait-il pas ?

10/ Connaissez-vous la réponse à la grande question de la vie, de l’univers et du reste ? Et la question ? J'y suis presque !

11/ Si vous étiez un super-héros ou une super-héroïne, comment serait votre costume ? Quelque chose de simple, pas trop voyant, sobre et élégant : un tutu rose avec un collant zébré, des fantastiques escarpins rouges et un diadème lumineux. Tout dans la sobriété, je vous avais prévenus.

12) Sans réfléchir trop, quel livre offririez-vous à vos amis les yeux fermés ? Deux me viennent à l'esprit (et je les ai offerts et conseillés de nombreuses fois !) : Beignets de tomates vertes de Fannie Flagg et Le treizième conte de Diane Setterfield.

13) Quel genre de littérature n’achèterez-vous jamais ? Et pourquoi ? Je n'aime pas dire jamais, mais quand même, je suis mal partie pour acheter de la chick-lit et de la bit-lit. L'un est trop mièvre pour moi, l'autre trop marketing et éculé.

Et comme ce tag a décidément vraiment trop tourné sur la blogosphère en deux ans, je romps la chaîne. Personne ne sera tagué de ma petite main... Mais si l'envie vous prend de nous en dire plus sur vous, libre à vous de reprendre ces questions !

Interrogation  Interrogation 

Hein

22 mars 2013

Jayne Mansfield 1967, Simon Liberati

Jayne Mansfield 1967, Simon LiberatiJayne Mansfield 1967 est un court roman de Simon Liberati paru chez Grasset en 2011 qui obtint le prix Femina la même année.

Dans la nuit du 29 juin 1967, sur la route US 90 qui relie Biloxi à La Nouvelle-Orléans, une Buick Electra 225 bleu métallisé percute violemment un camion. Les secours interviennent rapidement et dégagent trois enfants de la carcasse de la voiture. Leur stupeur est grande lorsqu'ils se rendent compte que leur mère n'est autre que la célèbre actrice Jayne Mansfield, et que cette dernière se trouvait à l'avant du véhicule.

Voici un billet qui sonne comme le glas. Un billet d'une rencontre qui n'eut pas lieu. Un billet d'une lecture qui laisse en bouche un goût amer de déception. Ma tête résonne de phrases commençant par comment : Comment un tel livre peut-il être publié ainsi ? Comment un tel livre peut-il être primé (bon ça encore, les magouilles et autres arrangements des prix littéraires m'ont toujours laissée de marbre) ? Comment un tel livre peut-il recevoir des critiques élogieuses ? Comment... C'est sans fin, ou presque, tant mon désarroi face à une telle oeuvre est grand.
Le genre de ce livre pose problème dès la première page. Le doute est semé par le sous-titre liminaire "Roman" et persiste tout au long du livre. Roman ? Biographie ? Mélange étrange de faits tristement réels et glauques ? Je n'ai pas su arrêter mon choix, mais le terme de roman m'a profondément gênée. Où se trouve le romanesque dans ce livre ? Je cherche encore.
En revanche, Simon Liberati nous livre ici le fruit de ses recherches sur la fin de vie de l'actrice. Avec un voyeurisme dérangeant et écoeurant, il s'attarde sur l'épave de la voiture, les restes humains retrouvés, la question du corps sans vie et ses aspects platement physiologiques. Les détails scabreux se succèdent, comme si l'auteur se délectait de nous indiquer que Jayne Mansfield a tâché la belle Buick bleue de sa cervelle. La langue est plate, le style journalistique. Aucune poésie dans ces lignes, mais des descriptions informatives souvent malsaines et sordides. Pourquoi donc ? Je serais curieuse de le savoir.
Loin de se contenter de cette épisode dramatique, Simon Liberati se propose de revenir sur l'année 1967 de Jayne Mansfield, et égraine à une vitesse fulgurante les derniers mois de la jeune femme. En guise d'hommage, un portrait décadent et vulgaire, où l'actrice apparaît dépassée et perdant pied. 
Pour ma part, je ne connaissais Jayne Mansfield que de nom. Je ne connaissais ni ses succès, ni ses frasques, ni sa triste fin. J'ai eu l'audace de croire que ce livre, encensé par la critique littéraire, me permettrait d'en savoir plus sur celle qui termina strip-teaseuse dans un cabaret glauque et isolé. Je suis bien naïve, me répondrez-vous, de penser qu'en un peu plus de 150 pages, l'auteur allait satisfaire à mon besoin. En effet, il n'a rien satisfait du tout, au contraire.
J'ai refermé ce livre sans finalement avoir compris la visée de l'auteur. Un hommage, comme indiqué en quatrième, alors que l'actrice est dépeinte sous son plus mauvais jour, en fin de carrière, droguée et alcoolique, nymphomane et désabusée ? Une tranche de vie - la fameuse année 1967 - où finalement rien n'advint de bien positif dans la carrière de celle qui fut longtemps un sex-symbol ? Un roman inspirée de faits réels ?
Un rendez-vous complètement manqué, comme annoncé en préambule. Je n'ai pas été conquise une seconde. Je n'ai été au bout que parce que ce livre ne fait que 157 pages. Pour ma part, je demeure perplexe quant aux critiques élogieuses et au prix décerné. Et cette lecture renforce ma position quant à la qualité des textes primés.

D'autres avis sur ce livre : Argali, Arieste, Asphodèle, Sharon, etc.

 

21 mars 2013

Swap de printemps chez Asphodèle + Achats du mois de mars

 Un an que je n'ai pas fait de swap.
Vous rendez-vous compte ?
Il fallait y remédier... Oui, il le fallait.

Du coup, je n'ai pas pu résister à celui organisé par Asphodèle
en l'honneur d'une saison que j'apprécie tout particulièrement :
le Swap de Printemps.

femme-printemps-charles-savage-homer-butterfly-girl

Et pour l'heure, ma binômette ne sera autre que Mrs Pepys !

Préludes au printemps

Et comme je vous l'avais annoncé dans mon message de bonne annéeune de mes résolutions en 2013 consistait à me faire plaisir de façon régulière en achetant des livres tous les mois. Pour certains, cela ne ressemblait pas à une résolution, mais pour moi si : je peux rester longtemps sans acheter de livres, puis craquer lors d'une visite en librairie sur des titres qui ne m'attiraient finalement pas tant que ça. D'où l'idée de me faire plaisir au jour le jour de façon raisonnable pour éviter que la frustration s'installe et que je tue ma CB à coup d'achats malheureux.

Je ne vous ai pas montré mon achat du mois de février car il consistait en un livre de réfection de fauteuils. Oui, je sais, ça n'intéresse vraiment personne à part moi (et une copine qui se retrouve comme moi avec un fauteuil à refaire). Donc passons.

Voici les quatre romans qui ont rejoint ma PAL ce mois-ci et qui, je pense, n'y resteront pas longtemps.

Achats de mars

  • L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet de Reif Larsen
  • Le club des philosophes amateurs d'Alexander McCall Smith
  • Loup y es-tu ? d'Henri Courtade
  • Le Bal d'Irène Némirovsky

 Et vous, chers lecteurs, des achats ? Des envies ?

 

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20 mars 2013

Le singe de Hartlepool, Lupano et Moreau

Le singe de HartlepoolLe singe de Hartlepool est un album écrit par Wilfrid Lupano et illustré par Jérémie Moreau paru en septembre 2012 chez Delcourt.

1814. En pleine guerre napoléonienne, un navire français fait naufrage au large d'Hartlepool. Unique survivant de ce naufrage, le chimpazé mascotte de l'équipage, affublé de l'uniforme tricolore. Pour les anglais qui n'ont jamais rencontré leur ennemi, nul doute possible : il s'agit d'un français et il doit être traîné en justice !

S'inspirant d'un triste fait réel, cet album aborde avec un humour grinçant la question de l'autre et de la différence. Si la méprise paraît énorme - confondre un singe avec un être humain, pensez donc ! - elle n'en est pas moins le reflet de la bêtise humaine et des conséquences qu'elle peut avoir.
J'ai tellement entendu parler de cette BD ces derniers temps que je ne m'attendais pas tout à fait à cette tonalité d'intrigue. Je la pensais peut-être plus légère, moins tragique. Mais le propos n'en est que plus fort et l'humour plus noir.
Le dessin de Moreau, au trait à la fois précis et paradoxalement flou à certains moments, porte l'absurdité de cette histoire à son paroxysme. Les couleurs, pastels et douces, permettent une ambiance désuète qui semble un temps synonyme d'espoir que cette bêtise cesse. Je n'en dirai pas plus. Une lecture moins légère qu'il n'y paraît mais très belle.

Planche 1D'autres avis sur cet album : Colimasson, Jérôme, Mango, Mo, Moka, Noukette et Yvan.

 

Voici ma 51e participation

 à la BD du mercredi de Mango
  

    Et ma 42e au Top BD des blogueurs de Yaneck
(note 18/20)

  Top BD

 

16 mars 2013

A vos agendas #Mars 2013 : ma sélection de manifestations littéraires en France

Sans titre 1J'inaugure aujourd'hui une nouvelle rubrique concernant les manifestations littéraires qui se déroulent tout au long de l'année, partout en France.
L'occasion de vous donner des envies de bougeotte pour aller à la rencontre de vos écrivains préférés !

Ce rendez-vous sera mensuel : chaque début de mois, je vous proposerai un agenda de manifestations littéraires que j'aurais sélectionnées avec les informations les concernant : dates, lieu, formes de la manifestation, visuel, lien vers le site, etc.

Je vous souhaite à tous un très beau mois littéraire !

Au programme du mois de mars

agenda Du 15 au 17 mars 2013 : Festival Rue des Livres à Rennes agenda

Affiche-rdl-2013On y va pour...

*Aborder la thématiques de la ville et de ses relations avec ses habitants en littérature
*Assister à l'une des conférences proposée (celle sur l'école française du polar, par exemple)
*S'essayer à la calligraphie arabe lors d'un atelier
*Rencontrer des blogueurs : Hilde, Clara, Canel, Arieste, Yaneck...

Ils seront présents à cette édition 

Fabrice Bourland, Evelyne Brisou-Pellen, Mary Hooper, David S. Khara, Stéphane Marchand, Vivianne Moore, Eric Sanvoisin, Marie Zimmer, etc. (la page du programme et des invités)

Toutes les informations sur la page du festival

 

agenda Du 22 au 25 mars 2013 : Le Salon du Livre de Paris agenda

salon_livre_2013_315On y va pour...

*Redécouvrir Barcelone, la ville-invitée, à travers la littérature catalane
*Admirer des trésors de livres : des livres d'art et de collection exposés de façon exceptionnelle
*Se perdre dans le Square culinaire, l'espace dédié aux livres de cuisine
*Visiter l'exposition consacrée au 60 ans du Livre de Poche

Ils seront présents à cette édition 

Trop pour que cette liste soit exhaustive, mais citons dans le désordre Jean-François Kahn, Tatiana de Rosnay, Jérôme Ferrari, Françoise Bourdin, Serge Joncour, Michel Serres, Didier Van Cauwelaert, Boris Cyrulnik, etc. (la page du programme complet des dédicaces)

Toutes les informations sur la page du festival

 

  agenda Du 29 mars au 1er avril 2013 : Quais du Polar à Lyon agenda

Quais-du-polar-2013On y va pour...

*Mener une enquête grandeur-nature dans la ville de Lyon avec comédiens et mises en scène, telle une murder party (souvenez-vous de mon expérience en 2010)
*Faire une balade en compagnie de Sherlock Holmes et assister à un spectacle de nuit
*Frissonner lors d'une conférence en compagnie d'Henning Mankell
*Danser au Lavoir noir, le grand bal donné à l'occasion du festival, et débusquer les criminels sur la piste de danse !

Ils seront présents à cette édition 

Des pointures en matière de polar : Harlan Coben, Patricia Cornwell, Jean-Christophe Grangé, Jean-Hughes Oppel, Sire Cédric, P.D. James, Donna Leon, Henning Mankell, Marcus Malter, Peter May, Thanh-Van Tran-Nhut, Franck Thilliez, etc. (la page du programme complet des dédicaces) 

Toutes les informations sur la page du festival

agenda agenda agenda

Un mois riche en manifestations littéraires. Pour ma part, j'irai peut-être au Salon du Livre de Paris, mais rien n'est moins sûr car j'ai un weekend très chargé. Je regrette de ne pouvoir aller à Rennes ou à Lyon car les deux programmes sont très alléchants.

Et vous, allez-vous à une de ces manifestations ? A une autre dont je n'ai pas parlé ?

 

Les blogueuses en vadrouille

Hilde nous raconte sa virée à Rue des Livres à Rennes.

Asphodèle, pour sa part, a frissoné à Quais du Polar à Lyon.

Mrs Pepys, quant à elle, est allée faire un saut au Salon du Livre de Paris.

 

15 mars 2013

De là, on voit la mer, Philippe Besson

De là on voit la mer, Philippe BessonDe là, on voit la mer est le dernier roman de Philippe Besson paru en janvier 2013 chez Julliard.

Louise est romancière. Pour trouver l'inspiration pour son dernier roman, elle loue une maison en Toscane, laissant son mari résigné à Paris.
Là, sous la chaleur écrasante de l'été italien, isolée de tout, elle se plonge dans l'écriture. Mais l'arrivée du jeune Luca dans sa vie bouleverse cette solitude et réveille ses sens. L'accident de voiture de son mari à Paris la ramène bien vite à la réalité et la confronte à son couple et à ses failles.

Roman sur la solitude nécessaire à l'acte d'écriture, De là, on voit la mer nous entraîne dans le sillage de Louise et de ses réflexions.
Son activité d'écrivain contraint l'héroïne à fuir son quotidien, Paris et son mari pour trouver en elle les mots. Mais si cette solitude est justifiée par l'écriture, elle n'en demeure pas moins floue et blessante pour celui qui partage sa vie, François, et qui subit au fil des ans ce caractère imprévisible et indépendant.

L'accident de ce dernier contraint la romancière à ôter son masque et cesser son jeu cruel. Les questions fusent, les réponses aussi. La vérité jaillit. Mais est-ce bien elle ? Quand des choix doivent être faits, que reste-t-il des détours et des esquives ordinaires ?
Philippe Besson nous livre ici une ode à la liberté, portée par une plume poétique à souhait. Louise, son héroïne, est un personnage singulier, à la psychologie finement dépeinte. L'heure des aveux arrive pour elle et les doutes ne sont plus permis.

Ce roman dévore son lecteur et le laisse en proie à des questions bien plus universelles que son intrigue le laisserait penser de prime abord. Il fait chaud, il fait très chaud sous le soleil toscan et l'on aimerait, un temps, embrasser le parcours de Louise et être à ses côtés, dans cette villa italienne au calme apaisant. Mais cela ne dure qu'un temps. Quand le drame se produit et que la belle Louise doit assumer, le lecteur se détache irrémédiablement d'elle.
J'ai aimé me plonger dans cette intrigue et me laisser emporter dans son tourbillon de questions, non sans une pensée pour
Le Soleil de Scorta de Laurent Gaudé. La moiteur et la touffeur de ces villages italiens se ressemblent, c'est indéniable.

"Donc elle écrit dans la chaleur épouvantable d'un été toscan qui ne veut pas mourir." (p.19)

Je tiens à remercier  Babelio et les Editions  Capture pour l'envoi de ce roman à l'occasion de l'opération Masse Critique.

13 mars 2013

La Dame en blanc, Wilkie Collins

La dame en blanc, Wilkie CollinsLa Dame en blanc est, avec Pierre de Lune, l'une des oeuvres les plus connues du romancier britannique Wilkie Collins. Ce contemporain et ami de Dickens, s'il connut un certain succès lors de la parution de ses romans, resta néanmoins longtemps oublié des lecteurs francophones. Publié en 1860, La Dame en blanc est considéré aujourd'hui comme précurseur du roman policier.

Londres, époque victorienne. Walter Hartright, jeune professeur de dessin, est engagé pour enseigner cet art à deux jeunes filles, Marian et Laura, dans la belle demeure de Limmeridge House. Loin de Londres, dans cet endroit bucolique, le jeune homme tombe vite sous le charme de la blonde et frêle Laura. Mais il ne sait pas qu'elle est déjà fiancée pour honorer le dernier souhait de son père. Éperdu d'amour, Walter renonce à son bonheur et part en Amérique. Mais durant son absence, Laura, tout juste mariée, tombe entre les mains de son odieux mari, Sir Percival, et de son ami italien, le Comte Fosco.

Éblouissant par sa construction narrative, La Dame en blanc est un roman haletant à l'intrigue diablement inventive.
Wilkie Collins distille au fil des pages quelques indices de ce qui se trame sans jamais laisser au lecteur le soin de comprendre où il veut en venir. On comprend très vite que la délicate Laura et son mari ne s'entendent pas et que ce dernier en veut à son héritage, mais une fois que l'on a l'impression de déceler les dessous de l'intrigue, Wilkie Collins, tel un magicien, sort une à une les cartes de sa manche. Et autant vous le dire tout de suite : bien malin celui qui verra clair dans son jeu.
Son intrigue, labyrinthique au possible, est prise en charge à tour de rôle par plusieurs narrateurs. Le procédé - qu'il reprendra dans Pierre de Lune - permet une dynamique certaine au roman et place la question de la vérité au centre des préoccupations. Chaque personnage doit en effet, tel un document juridique accablant, raconter ce qu'il a vu des événements selon son point de vue. Cette quête de vérité permet au romancier de passer outre certains détails de l'intrigue - le personnage prenant alors en charge la narration explique leur inutilité quant à l'affaire pour laquelle il témoigne -, tout en introduisant insidieusement des paroles que le lecteur sait fausses, non par mensonge, mais par naïveté, voire duperie. C'est fort, très fort !
Trois époques se succèdent, et avec elles son lot de personnages qui a assisté à certains détails de cette histoire retorse.
Le dénouement apporte toute la clarté et révèle au lecteur impuissant une machination incroyablement efficace.

Magistral, comme chaque oeuvre de Collins que je découvre. La légende dit que son ami Dickens jalousait ses oeuvres. Et je comprends pou
Lectures communesrquoi ! Un auteur à connaître, et à faire connaître largement.

Une lecture commune pour laquelle je suis éhontément en retard (pensez donc : ce billet aurait dû paraître le 31 janvier...). Mon acolyte de toujours, CottageMyrtille a eu la gentillesse de m'attendre pour publier son billet. Un grand merci !

D'autres avis sur ce roman : Alex-Mot-à-MotsAntigone, Karine:), Lounima, Manu, Mazel, Miss Alfie, Sabbio, Stellade, Yoshi73, etc.

Une lecture qui me permet d'avancer dans quatre de mes challenges (je vous avais dit que j'étais raisonnable...) :

British Mysteries Challenge ABC Babelio Thursday Next

11 mars 2013

Et une fournée de challenges, une !

Quelle excuse vais-je bien pouvoir trouver cette fois ? Mmmmh... aucune ? Si deux de ces challenges me permettent de piocher dans ma PAL, le troisième, en revanche, me fera plutôt télécharger sur mon Kindle des contes tombés dans le domaine public... et agrandir ma PAL ! Mais quand on aime...

ContesChallenge

Le Challenge Des contes à rendre ! organisé par Catherine

Le principe : Lire des contes, tout plein de contes ! Qu'il s'agisse des auteurs européens tels que Grimm, Perrault, Andersen, etc. ou encore du monde entier, des adaptations en albums, BD, séries TV, voire même des essais, tout est permis, et ce de façon illimitée !

Bon, pour l'instant rien dans ma Pal ne justifie l'inscription à ce challenge mais je vais trouver, ne vous inquiétez pas...

 615583379 The Alexander Mc Call Smith Challenge organisé par Emy

Le principe : Lire au moins trois oeuvres du romancier écossais Alexander Mc Call Smith, auteur, entre autres, des séries Les Chroniques d'Edimbourg, (inspirées des Chroniques de San Francisco), Les enquêtes de Mme Ramotswe (première femme détective du Botswana) et Isabel Dalhousie (dont le premier tome, Le club des philosophes amateurs, jouit d'une grande popularité sur la blogosphère).

Mais qu'ai-je dans ma PAL pour m'inscrire à ce challenge ?

Madame Ramotswe détective 44 Scotland Street, Les Chroniques d'Edimbourg

Il ne me restera qu'à trouver le troisième livre à lire pour remplir mon challenge. J'hésite encore...

 

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La 2e édition du Challeng'Ô Swap de LadyScar

Le principe : Lire les livres reçus lors des swaps. De quoi faire baisser ma PAL, c'est certain !

 Petit tour d'horizon des 12 romans reçus lors de swaps et toujours dans ma PAL

 Dans ces bras-là, Camille Laurens D'obsidienne et de sang T Incarceron T Incarceron T

Khanh, Dung et Nghiep vivent au Vietnam, Alexandre Messager La Montagne volante, Christoph Ransmayr L'équilibre du monde, Rohinton Mistry Mangez moi, Agnès Desarthe

Saison sèche, Peter Robinson Teacher Man, Frank McCourt L'Oncle Silas, Le Fanu

 Voilà donc les derniers challenges auxquels j'ai succombé.
Et moi qui croyais que 2013 rimerait avec assagissement...
Mais de belles lectures se profilent, non ?
E
t vous, des tentations à me proposer ou vous êtes plus sages que moi ?

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