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Bienvenue à Bouquinbourg
30 octobre 2012

Rebecca, Daphné du Maurier

Rebecca, Daphné du MaurierRebecca est le quatrième roman de l'écrivain britannique Daphné Du Maurier, publié en 1938. Trois des oeuvres de cette romancière furent portées à l'écran par Hitchcock : L'Auberge de la Jamaïque (1939), Rebecca (1940) et Les Oiseaux (1952).

A Monte Carlo avec Mrs Van Hopper qui la forme pour devenir dame de compagnie, la narratrice rencontre M. de Winter, qui vient de perdre son épouse. Elle tombe immédiatement sous le charme de cet homme plus âgé qu'elle et l'épouse rapidement. Mais lorsqu'ils rejoignent Manderley, la demeure des Winter, la jeune narratrice se rend compte que Rebecca, la défunte épouse de son mari, continue d'exercer une forte influence sur la maison et ses occupants. Pour la jeune narratrice, le quotidien devient vite suffocant dans cette imposante demeure envahie par le fantôme de la précédente maîtresse de maison.

Difficile de parler d'un tel monument de la littérature. Tant d'autres l'ont fait avant moi et avec certainement plus de talent. Avec Rebecca, Daphnée Du Maurier signe un véritable chef-d'oeuvre, et je ne suis bien entendu pas la première à le dire. Le mot n'est pas trop fort pour désigner ce roman à l'atmosphère peu commune dans laquelle le lecteur est littéralement happé. Pour ma part, il a retenu mon attention lors du dernier Read-a-Thon (et ce malgré Hermux, la terreur de la lecture !)
L'intrigue est savamment construite et s'enclenche dès l'arrivée à la demeure familiale. Manderley est l'archétype du manoir de famille et la narratrice surgit dans ce microcosme bien huilé sans en percevoir les rouages ni en comprendre les codes. L'actuelle Mrs de Winter se heurte à Rebecca, l'ancienne Mrs de Winter, et sa personnalité. Cette dernière, pourtant absente puisque décédée avant le début du roman, hante ses pages. Sa présence suinte à chaque instant et devient obsédante pour la narratrice comme pour le lecteur. Son fantôme rôde à Manderley, et il est difficile de savoir si c'est au sens propre ou au figuré.
L'engrenage se met en place. Le roman devient angoissant au fil des pages, et la solitude de la narratrice dans ce grand domaine ne fait qu'accentuer le sentiment de malaise dû à Rebecca. Cette femme magnifique et talentueuse aux dires de ceux qui l'ont connue, pervertit le quotidien de la nouvelle épouse de Max de Winter. La tension monte crescendo... jusqu'à la révélation finale.

Rebecca fait partie de ces romans dont la lecture vous captive littéralement. Une rencontre rare, portée par une plume imagée à souhait. Bref, un pur régal  tout à fait de saison !

La bande-annonce du film d'Hitchock, lors de sa sortie en 1940.

 

Halloween 2012, Halloween, challenge de lecture

Voilà ma quatrième participation Challenge Halloween 2012  organisé par Hilde et Lou et ma troisième participation au Challenge La littérature fait son cinéma 2 de Will.

 

 

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28 octobre 2012

Fifty Shades T.1 Cinquante nuances de Grey, E.L. James

9782709642521FSVéritable best-seller outre-Atlantique, la trilogie Fifty Shades, qualifiée de Mummy porn, a débarqué en France ce mois-ci, chez JC Lattès. Et le premier tome, Cinquante nuances de Grey, a déjà fait beaucoup parler de lui. Une fois n'est pas coutume, j'ai voulu savoir ce qu'il en était et j'ai succombé à l'appel de la version numérique de ce roman.

Anastasia Steele, jeune étudiante en littérature, doit interviewer au pied levé le multi-milliardaire Christian Grey pour dépanner Kate, sa colocataire et rédactrice en chef du journal de la fac. La jeune femme timide tombe immédiatement sous le charme du richissime et charismatique M. Grey. Et, pour sa plus grande surprise, la séduction est réciproque. Mais rien n'est simple avec Christian Grey. Ce dernier a en effet beaucoup d'exigences sexuelles. Des exigences sexuelles telles, qu'il demande à Anastasia de signer un contrat avec lui. Un contrat de soumission...

Je vous arrête tout de suite : je ne suis pas une lectrice coutumière de littérature sentimentale ou érotique. Mais par un froid après-midi de la semaine dernière, j'ai succombé au tapage médiatique autour de ce roman, et en trois clics, je l'avais sur mon Kindle. La tentation était grande de comprendre la raison de ce phénomène de société.
Et pour ma part, la déception fut grande. Vu ce que j'avais précédemment entendu, je m'attendais à du sulfureux, de l'érotisme, de la surprise à chaque page. Rien, strictement rien qui a satisfait de près ou de loin mes attentes.
L'intrigue est tellement simple qu'elle peut se résumer en une phrase : une jeune vierge effarouchée rencontre un homme qui a des pratiques sexuelles déroutantes et s'initie aux choses de l'amour en sa compagnie. Point barre. Dans ce premier tome, vous n'en saurez pas plus. En bon premier volume d'une trilogie, Cinquante nuances de Grey pose les bases de l'intrigue, intrigue qui se résume à une relation plus sexuelle que sentimentale, et tente d'appâter le lecteur avec des scènes de sexe à toutes les pages ou presque. Au début ça prête à sourire. Au fil des pages, on se dit que l'auteure aurait mieux fait de se cantonner à un documentaire sur les nouvelles pratiques sexuelles sans s'encombrer d'une intrigue archétypale et éculée.
Malheureusement pour E.L. James, je suis certaine que son roman choquera moins le lectorat français par ses descriptions détaillées et croustillantes, que le lectorat américain. N'oublions pas notre passé littéraire, avec la décadence du libertinage, fin XVIIIe, qui nous a enseigné des pratiques retorses avant l'heure, dans un langage plus châtié et imagé, avec des personnages et des situations romanesques hautement plus hauts en couleurs.
Les personnages sont d'une platitude affligeante. L'héroïne est une naïve empotée, sa meilleure amie un sex-symbol à qui tout réussit, Christian Grey un milliardaire avide de pouvoir et de domination, etc. Bref, du déjà-vu. Une once de psychologie s'immice dans le roman avec le passé trouble de Christian. E.L. James tente de nous faire apprécier ce personnage dominateur sadique en introduisant l'idée que son enfance fut malheureuse et que ses moeurs compensent ses blessures enfantines. Un peu léger, et encore une fois destiné à appâter un lecteur avide d'intrigue. Pour ma part, cela ne m'a pas suffit.
L'auteure a pris le parti de charger Anastasia de la narration. Mais cette narration à la première personne plombe le roman et lui confère une tonalité naïve et mièvre. L'inexpérience de l'héroïne suinte à chaque page et devient risible à chaque nouvel acte sexuel.
Enfin, E.L. James, si elle a voulu faire sensation avec des descriptions d'actes sexuels, a dû oublier de soigner sa plume. Elle aurait mieux fait de se concentrer sur ce détail car même les scènes de sexe, primordiales dans une intrigue sans saveur, sont d'une platitude affligeante et semblent tout droit sorties d'un scénario de film porno (si tant est qu'il y ait un scénario dans un film porno). Du descriptif, aucune image. C'est plat, affreusement plat et ennuyeux.
Bref, un mummy porn aux États-Unis peut-être, mais rien de bien affriolant ni de bien scandaleux pour nous. Un tapage médiatique immérité pour un roman aux qualités littéraires inexistantes. Des scènes de sexe qui n'ont même pas le piquant d'une littérature érotique de qualité. Une réception par le lectorat français dont j'attends des nouvelles. J'espère que l'auteure aura pris plus de plaisir à se documenter pour écrire ce roman que moi à lire son produit fini.
Si vous avec envie de vous encanailler, plongez-vous plutôt dans le scabreux Justine de Sade ou le très sensuel L'Amant de Duras ! Et dire que Bret Easton Ellis s'est emparé de cette saga pour en faire une adpatation ciné...

Et voici ma huitième lecture sur mon Kindle et ma huitième participation au Club des lecteurs numériques.

 Lecteurs numériques           Lu sur mon Kindle

25 octobre 2012

Soupes et veloutés, Mélanie Martin

Soupes et veloutés fait maisonSoupes et veloutés est un ouvrage de cuisine paru en octobre 2012 chez Hachette.

Je vous avais dit que l'automne était arrivé à Bouquinbourg ! Et qui dit automne dit, chez moi, soupes ! C'est le moment de rigoler si vous en avez envie... Après mon aveu sur Vogue, après être passée pour une fille superficielle pour certains, maintenant je joue la carte de la jeune-mais-un-peu-vieille-quand-même. Bref...

Mais que voulez-vous, je mange beaucoup de légumes, quasi pas de viande, et les soupes ont l'avantage d'être préparées rapidement et de se congeler facilement. Donc si en été, les salades priment, en hiver, ce sont les soupes !

Ce livre était donc fait pour moi ! 190 pages de recettes de soupes, que demander de mieux ? De la soupe de petits pois à la mozzarella au velouté d'asperges avec une chantilly au parmesan en passant par le phô vietnamien et la soupe de fruits rouges, les recettes proposées dans ce livre sont tout aussi étonnantes qu'appétissantes !
Classées  selon leur ingrédient principal (légumes, fromages, légumes secs, poisson, etc.), ces recettes sont complétées par des techniques (comment faire différents types de bouillon, conserver ses soupes, etc.), une table d'équivalences ainsi qu'une liste d'ingrédients élémentaires à toujours avoir chez soi. Bref, un incontournable qui a très vite trouvé sa place dans ma bibliothèque dédiée aux livres de cuisine.

Et parce que je ne pouvais pas faire un billet sans expérimenter une recette, voici une photo de la soupe butternut et confit de canard que j'ai faite la semaine dernière (on n'efface pas comme ça ses racines !) Un délice...

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Je tiens à remercier   logo2   et les éditions Capturepour ce livre reçu dans le cadre de l'Opération Masse Critique.

 

21 octobre 2012

Avec l'automne vient le changement...

Vous vous en doutiez, vu mon sondage vous demandant ce que vous pensiez de la déco : mon blog fait une fois encore peau neuve !
A l'approche de son troisième anniversaire, j'ai eu envie, comme chaque année, de lui offrir un autre visuel. Ceux qui me connaissent sachent que je me lasse de tout (ce qui est un peu compliqué à gérer dans la vraie vie...). Il n'est donc pas étonnant qu'avec 38% des sondés qui me conseillaient de changer un peu la déco de cet espace, j'ai sauté sur l'occasion...

Adieu donc, parchemins et boutons en tous genres dans la colonne de droite !

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Bienvenue dans mon nouvel univers !

Capture

J'ai voulu un blog plus ergonomique, encore plus clair (c'est mon dada !) tout en restant dans ce que j'aime : des tons chauds, le bois, les livres, le velours rouge, etc.

Afin de recréer une ambiance chaleureuse, j'ai choisi comme bannière l'intérieur de la splendide librairie Lello à Porto, librairie qui inspira J.K. Rowling pour Harry Potter. Un endroit onirique et apaisant à la fois.

Quelques modifications à noter :

  •  Un menu horizontal afin de réduire les informations dans la colonne de droite.
  • Des raccourcis vers mes comptes Twitter et Hellocoton, ainsi qu'un accès direct au flux RSS du blog.
  • L'allègement de la colonne de droite avec la disparition de nombreux boutons (mis dans le menu).

En cours de construction

  • L'onglet "Ma bibliothèque" dans le menu est trop long. Je réfléchis à son amélioration.
  • Organiser différemment les liens des autres blogs.
  • Les boutons "Contact" et "Haut de page" vont eux aussi faire peau neuve.
  • Je ne sais pas encore si je laisse les colonnes blanches. > Réflexion faite, oui.
  • Je n'ai pas encore réfléchi à l'endroit où je mettais "Un auteur, une rencontre", "Lectures professionnelles" et "Lectures communes". > Dans la colonne de droite, avec un joli cadre doré !
  • Deux nouvelles catégories vont voir le jour : Cinéma et Voyages (j'adore les deux, autant vous en parler ici !)
  • L'icône devant le titre de ma page (dans l'onglet) changera lui aussi.

Bref, pour l'instant, tout n'est pas terminé, mais comme le weekend touche à sa fin, je suis obligée de laisser mon blog en cours de modification. Je n'aime pas trop ça, mais je reprends le boulot demain, donc je n'ai pas le choix. Mais ne vous inquiétez pas : tout sera réglé dans la semaine !

J'espère que vous aimerez Bienvenue à Bouquinbourg dans ses nouveaux habits. 
Il
est et demeure un espace d'échange que je souhaite convivial, agréable à visiter et dans lequel, 
j'espère, vous vous sentirez bien.
Installez vous, piochez un livre dans la bannière et évadez vous !

 

18 octobre 2012

Nouvelles Chroniques de San Francisco saison 2, Armistead Maupin

Nouvelles Chroniques de San FranciscoNouvelles Chroniques de San Francisco est le deuxième tome des aventures des locataires du 28 Barbary Lane, initialement parues dans le San Francisco Chronicle en 1976 et réunies en roman dès 1980.

Mary Jane et Michael partis se détendre en croisière au Mexique, Mona s'ennuie et décide de s'offrir une pause. Elle part dans le Nevada sans se douter qu'elle se lance sur les traces de son histoire familiale.
Pendant ce temps, Brian entretient une relation à distance avec une femme, par fenêtre et jumelles interposées, tandis que Dede, enceinte de son précédent adultère, cherche à dire à son mari que ses futurs enfants ne sont pas les siens.

Vous vous souvenez qu'il y  a peu, je décidais de découvrir Les Chroniques de San Francisco et que je tombais sous le charme de ces aventures un peu barrées dans l'Amérique des seventies.
Le plaisir est renouvelé avec ce nouveau tome ! Armistead Maupin poursuit dans la veine des aventures rocambolesques de ses personnages attachants avec San Francisco en toile de fond. C'est rafraîchissant, drôle et très rythmé !
Si l'identification aux personnages est plutôt ardue (quoique la quête de l'amour de Mary Ann et Michael possède un côté universel), ces derniers n'en demeurent pas moins captivants. Leurs errements et leurs questions existentielles sont divertissantes au possible et loin d'être simplistes. Armistead Maupin nous offre en effet un réel panel de personnages loufoques, dignes de l'époque libérée dans laquelle ils évoluent mais aux questionnements générationnels. Sexe, drogues et fêtes en tous genres sont au programme des festivités et  chacun en profite à sa manière.
Petit plus dans ce deuxième opus : les révélations sont nombreuses et offrent un goût pimenté aux chapitres qui se succèdent tout en apportant une tonalité parfois dramatique à la pension d'Anna Madrigal. C'est bien simple : j'ai dévoré ce tome en trois jours (et en plus, je travaillais !) Cela vous donne une idée de mon addiction à cette série...
Donc conseil à ceux qui n'ont pas encore commencé : achetez (ou empruntez) le premier tome et vous comprendrez ensuite pourquoi j'en fait un tel éloge ! Sur ce, au milieu de mes lectures Halloweenesques, je me glisse dans le troisième tome de ces chroniques !

Elles l'ont lu aussi : Argali, Stephie, Leiloona, L'Ogresse...

 

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17 octobre 2012

Scotland Yard T.1 Au coeur des ténèbres, Dobbs et Perger

Scotland Yard

Scotland Yard est une série prévue en deux tomes éditée chez Soleil. Dobbs en signe le scénario et Stéphane Perger les dessins. Ce premier tome, Au coeur des ténèbres, est paru en juillet 2012 dans la collection 1800.

Londres, 1889. A Scotland Yard, le talentueux inspecteur Gregson voit sa carrière entravée par son supérieur, Lestrade, qui a fait de lui son souffre-douleur.
Et lorsqu'un transfert de prisonniers débouche sur une tuerie et une évasion, Gregson est sanctionné et obligé de travailler dans les sous-sols de Scotland Yard. Bien décidé à lever le voile qui opacifie cette histoire et retrouver les criminels évadés qui terrorisent Londres par leurs meurtres, l'inspecteur va chercher dans la ville des alliés peu communs et s'associer avec la pègre.

Cet album avait tout pour me plaire. Un scénario sombre, qui évoque à la fois le Londres victorien, une enquête criminelle gérée par Scotland Yard, des références à Sherlock Holmes (avec les personnages de Lestrade, Moriarty, Wiggins), à Jack l'Eventreur, à Dracula, etc. Mais aussi des dessins soignés : de superbes aquarelles qui dépeignent à merveille la noirceur londonienne et ces meurtres sordides. Chaque double page jouit d'une organisation qui lui est propre et offre à la lecture un dynamisme inquiétant et réjouissant à la fois.
Et pourtant, la magie n'a pas opéré. J'ai lu cet album sans lui trouver de réel intérêt. L'intrigue est certes soignée mais ne m'a pas captivée. J'ai apprécié l'esthétisme et le travail de Stéphane Perger mais cela n'a pas suffi. Un rendez-vous raté avec une BD qui avait pourtant tout pour me plaire. Je l'ai lue pendant le RAT de dimanche. Peut-être n'était-ce pas le bon moment ?  Planche 1 

Je remercie néanmoins Claire Ughes et les éditions Soleil pour cette découverte.

 Voici ma 47e participation
à la BD du mercredi de Mango
  

  Et ma 38e au Top BD des blogueurs de Yaneck
(note 13/20)

 Top BD

15 octobre 2012

L'Historienne et Drakula T.1, Elizabeth Kostova

L'Historienne et DrakulaL'Historienne et Drakula est le premier roman de l'américaine Elizabeth Kostova paru en 2005 aux États-Unis avant de paraître en France en 2006 en deux tomes.

La narratrice découvre, dans la bibliothèque familiale, un étrange livre aux pages entièrement vierges, excepté un dragon, dessiné sur les pages centrales. Intriguée par ce mystère, elle interroge son père. Avec beaucoup de réticence, ce dernier se décide à lui livrer son histoire personnelle et celle de sa défunte épouse. Sa découverte, des années auparavant, de ce mystérieux ouvrage, la disparition de son directeur de thèse et ses recherches sur la légende de Drakula. Jusqu'aux terribles conséquences sur sa vie.

Extrêmement documenté, ce roman offre à son lecteur, dès les premières pages, une plongée dans le folklore de Vlad l'Empaleur. Elizabeth Kostova maîtrise son sujet, et le prouve bien. Ses dix ans de recherche sur le mythe de Drakula lui permettent d'abreuver son roman de détails historiques extrêmement intéressants.
Mais le rythme de l'intrigue est lent, très lent. L'histoire peine à se mettre en place et souffre d'une construction qui aurait pu être dynamique, mais ne l'est pas. L'auteure a en effet pris le parti d'alterner les narrateurs et les époques. La narratrice, son père, le directeur de thèse de celui-ci se succèdent ainsi et prennent en charge l'intrigue. Mais ces changements de narrateurs font s'essouffler l'intérêt pour certains passages. Ainsi, le récit du père de la narratrice est captivant, mais tous les moments où il est avec sa fille, entre ces révélations, sont complètement inutiles et ralentissenet  le rythme. Le lecteur n'attend qu'une chose : que le père reprenne son récit.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'intrigue, à m'attacher à ces personnages qui ne sont que très peu décrits (nous ignorons jusqu'au prénom de la narratrice !), mais comme c'était une lecture commune avec CottageMyrtille, j'ai tenu bon et poursuivi.  Et finalement, à partir de la moitié du roman, ma curiosité a été piquée et mon intérêt éveillé. J'ai donc commencé le second tome hier soir, prévu en LC avec CottageMyrtille pour le 30 septembre !  Lectures communes
Ce roman (ainsi que sa suite), m'avait été offert par Hathaway, lors d'un Swap il y a deux ans. Même si cette dernière nous a quittés de la blogosphère littéraire, et même si elle ne lira pas forcément ces lignes, je la remercie pour cette découverte !

 Et voilà ma troisième participation au Challenge Halloween organisé par Hilde et Lou !

Halloween 2012, Halloween, challenge de lecture

14 octobre 2012

C'est parti pour le Marathon d'automne !

Il est 10h en ce pluvieux dimanche matin.
Mais qu'entends-je au loin ?
Mais oui, ce sont bien les cloches qui signent mon départ
pour le Marathon d'automne proposé par Arieste !
(qui tombe en même temps que le Read-a-Thon américain organisé par Dewey)

logo-marathon-de-lecture

Bon courage à toutes celles qui commencent, celles qui continuent, et
bon repos à celles qui ont terminé !

Sans plus tarder, voici ma PAL spéciale Halloween préparée à cette occasion :PAL Marathon d'automne

 CitrouilleSombres Citrouilles de Malika Ferdjoukh

CitrouilleLes Sorcières d'Eastwick de John Updike

CitrouilleL'Historienne et Drakula T.1  d'Elizabeth Kostova

CitrouilleLa poupée sanglante de Gaston Leroux

CitrouilleRebecca de Daphnée du Maurier

CitrouilleMonsieur Maléfique de Truman Capote

CitrouilleScotland Yard T.1 de Perger et Dobbs

CitrouilleLes carnets de Cerise d'Aurélie Neyret et Joris Chamblain (hors PAL halloween, j'avoue...)

J'ai laissé Hermux découvrir un potimaron (ça va l'occuper pendant un petit moment...) tandis que je commence ma lecture...

P1050146L'Historienne et Drakula

10h : Une tasse de Ricoré et c'est parti ! Je me replonge dans L'Historienne et Drakula dont il ne me reste que 101 pages.

11h 42 : Terminé ce premier tome de L'Historienne et Drakula (que je vais chroniquer demain pour ma LC avec CottageMyrtille). Je m'en vais pétrir du pain pour sentir sa douce odeur dans la maison cet après-midi ! 

12h 22 : Le pain est pétri et repose avant d'être cuit. J'ai lancé une soupe de courgettes / Vache qui rit pour le déjeuner. De délicieux fumets s'échappent de la cuisine tandis que je me replonge dans la lecture. Je ne résiste pas au charme de Rebecca... Merci de vos commentaires et de vos encouragements et bon marathon de lecture à toutes ! P1050164

13h22 : Difficile de se concentrer avec Hermux le chaton dans les parages... 35 pages de Rebecca seulement (bon, en grand format, certes, mais c'est pas énorme). Une tasse de thé pour terminer mon déjeuner et ça repart (en espérant que l'autre excité finisse par s'endormir...)

15h22 : Je pose Rebecca après 82 pages. L'intrigue se met en place doucement et me rappelle mon visionnage de l'adaptation par Hitchock... Je poursuis avec la BD Scotland Yard.

15h45 : Fini Scotland Yard. Pas convaincue par ce premier tome... Je retourne à Manderley en me plongeant à nouveauScotland Yard T dans Rebecca dont l'ambiance colle tout à fait au temps apocalyptique de cet après-midi parisien...

17h26 : J'ai lu 119 pages de Rebecca (sur 349). Je me régale ! Mais parce que vous allez vous moquer de mon rythme de lecture tortue, je vous mets un petit florilège de mon invasion Hermuxienne ! Essayez de lire à votre vitesse normale dans ces conditions !

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18h24 : Nouvelle pause dans Rebecca (151 pages lues !) pour me plonger dans l'album Les Carnets de Cerise, encensé par Faelys... Allez, courage à celles qui poursuivent ! Plus que 3h30 de lecture !!

19 h02 : Terminé Les Carnets de Cerise, un très bel album au charme poétique indéniable. Je vais aller fureter du côté de ma cuisine pour voir ce qu'on va manger ce soir (parce que je ne suis pas la seule à faire ce marathon Les Carnets de Ceriste Tde lecture : Tosty en est aussi ! D'où un Hermux abandonné, obligé de dormir sur nous !)

20h15 : Après un repas breton (galette au roquefort et bolée de cidre) devant la fin de Dark Shadows, je retourne me plonger mollement dans Rebecca. Une très nette fatigue se fait sentir. Vais-je être efficace jusqu'au bout ? Suspense... Plus qu'1h45 !

22h : Fin de ce marathon de lecture ! Bon, en terme de productivité cela frise le néant, mais je n'ai fait que lire pendant 12h (hormis une pause pour manger ce soir et terminer Dark Shadows).

Bilan de ce RAT 

  • 394 pages lues, dont 48 de BD et 70 d'album (oui, vous avez le droit de rire devant mon incroyable vitesse de lecture...)
  • 1 roman, 1 album et 1 BD terminés ; 1 roman en cours (175 pages lues/349)
  • 1 chaton insupportable à gérer (non, adorable mais c'est dur de se concentrer quand il est dans la pièce...)
  • 2 tasses de Ricoré, 1 litre de thé amandes et pistaches, 1 bolée de cidre et tout plein de Coca ingérés.
  • 1 bol de soupe, 1 galette au roquefort et du pain maison engloutis.

Et au final, beaucoup de plaisir pour ce second Read-a-Thon officiel (le troisième, officieusement car nous en avons fait un tous les deux avec Tosty sans que je n'en parle ici) partagé encore une fois avec les participants mais aussi mon Tosty (et Hermux, mais vous l'aurez compris !) C'est toujours agréable ce genre de moments de lecture tous en même temps... Je vais me reposer, et croyez le ou non, je vais continuer à lire !

Merci à Arieste pour l'organisation et bon repos à tous les participants : CatherineAdalana, Asphodèle, Aymeline, Sharon, Bleue et Violette, L’Or des Chambres, Natiora, Spéculoos, Iluze, Kirkou, Mara, Giny, Morgouille, Karine, EstelleCalim, Coralie, Emmanuelle, Missycornish, Samlor, Quaidesamoureux, Alexandra, Mango, Candyshy, Evy, Hilde, Lila et XL.

 A bientôt pour un nouveau RAT !

11 octobre 2012

Marathon de lecture d'automne ce weekend !

Arieste organise ce weekend un Marathon de lecture d'automne !

logo-marathon-de-lecture

Le principe ? Lire le plus possible pendant une période donnée.

 

Le gros-marathon de lecture : du samedi 10h jusqu’au dimanche 10h.
Les minis : samedi 10h-22h ou dimanche 10-22h.
Le riquiqui :  Participez durant 6h.
Le libre : Indiquez le moment que vous avez choisi.

 

Pour ma part, ce sera un mini marathon lecture dimanche, de 10h à 22h.

J'ai prévu une PAL centrée sur Halloween...

Pour plus d'informartions, rendez-vous chez Arieste !

Alors, serez-vous des nôtres ?

 

9 octobre 2012

Mystère rue des Saints-Pères, Claude Izner

Mystère rue des Saints-PèreMystère rue des Saints-Pères est le premier tome d'une série ayant pour hérosbiographie  un libraire parisien à la fin du XIXe siècle, écrit à quatre main par deux soeurs, Laurence Lefèvre et Liliane Korb, sous le pseudonyme de Claude Izner.

Paris, 1889. L'Exposition Universelle bat son plein et la Tour Eiffel en est la vedette. Les spectateurs se bousculent pour la voir et Victor Legris est du nombre. Mais sa découverte de la Dame de fer est écourtée : une femme s'écroule à côté de lui. A son cou, une étrange piqûre. Le jeune libraire son plonge alors dans l'enquête.

Que voilà un titre sympathique ! Les deux romancières nous offrent une intéressante plongée dans le Paris de la fin du XIXe siècle, le tout porté par une intrigue riche en rebondissements. Paris est un personnage à part entière que les deux soeurs prennent à coeur de décrire historiquement de façon précise. C'est bien simple : au fil des pages, j'avais l'impression d'assister à cette célèbre Exposition Universelle. Les bruits, les odeurs, la foule, l'excitation qu'elle produit, tous ces éléments sont relatés avec précision et participent d'une ambiance très réaliste. Les évolutions techniques, industrielles, culturelles et sociales sont également mises en avant et offrent une coloration singulière à cette enquête parisienne.
Le personnage de Victor Legris, libraire-enquêteur, porte en lui l'héritage des grands détectives qui l'ont précédé. Le duo Sherlock Holmes-Watson n'est pas loin du duo qu'il forme avec Kenji Mori, son accolyte empruntant à Holmes sa part mystérieuse et son passé de voyageur. Le suspense grandit au fil des pages, tandis que l'étau se resserre progressivement autour des suspects. Une agréable lecture qui me donne envie de découvrir la suite des aventures de Victor !

Elles l'ont lu aussi : Estellecalim, Mélusine, Argali, Mrs Pepys, Samlor... 

   Et voici ma lettre i pour le Challenge ABC de Babelio et une 2e participation au Challenge Polar historique de Samlor

                                              Challenge ABC Babelio  Challenge Polar Historique


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