25 novembre 2011
Le mec de la tombe d'à côté, Katarina Mazetti
Le mec de la tombe d'à côté est le second roman de la suédoise Katarina Mazetti paru en 2006 en France aux éditions Gaïa, et qui a fait grand bruit lors de sa sortie en poche en 2009 chez Babel.
Elle est bibliothécaire. Il est agriculteur. Elle est veuve. Il a perdu ses parents. Ils se recueillent sur les tombes de leurs proches disparus. Ils se rencontrent et se détestent par leurs différences. Puis ils finissent par tomber amoureux.
Ce roman a suscité un grand engouement lors de sa sortie, et a même été l'objet d'une adaptation en pièce de théâtre. Pour ma part, je suis passée à côté de cette effervescence littéraire.
Le mec de la tombe d'à côté est un roman à l'eau de rose, alternant les points de vue des deux personnages. C'est tantôt Désirée, la bibliothécaire, tantôt Benny, l'agriculteur, qui prend en charge la narration de cette rencontre, avec une pointe d'humour, mais pas assez pour que je trouve le texte piquant. L'intrigue est centrée sur cette relation amoureuse qui éclôt malgré les différences et plus généralement sur les relations de couple.
Aucune surprise dans ce texte, aucune saveur particulière à mon goût : les deux personnages sont incompatibles au niveau sentimental et s'escriment pourtant à tromper leur solitude dans cette relation vouée à l'échec. Cela ressemble à la vie, avec un côté de déjà vu. Rien de transcendant ni d'émouvant.
L'intrigue est bien trop mièvre pour moi. Je ne me suis pas sentie concernée par l'histoire entre ces deux personnages, la trouvant courue d'avance et sans aucune saveur et j'ai tourné les pages de ce roman sans aucun ressenti.
Une lecture qui ne me marquera pas.
D'autres avis sur ce livre : Ankya, Cynthia, MyaRosa, Manu, Mango, Lystig...
Vos commentaires
- Une lecture qui ne m'avait pas marquée non plus...
- J'ai beaucoup aimé ce livre, qui m'a fait découvrir la littérature scandinave, dont le ton est souvent le même : les sentiments sont pudiques, réservés, d'une froideur presque... polaire... (c'était facile, j'en conviens!
). Mais j'en conviens, parfois je passe à côté car ça manque d'émotions, comme dans Les chaussures italiennes, de Henning Mankell.